Nos étudiantes font surtout de la prostitution

Article : Nos étudiantes font surtout de la prostitution
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17 mai 2016

Nos étudiantes font surtout de la prostitution

Le weekend dernier, pour son anniversaire, une collègue a décidé comme ça de nous emmener prendre un pot dans un coin chaud d’Essos, à Yaoundé, un quartier reconnu pour ses rendez-vous des plus hots. La go voulait qu’on découvre son nouveau snack. L’ambiance était donc au top.

Très tard, vers 3h du matin, au moment de m’en aller, n’est-ce-pas voilà deux jeunes nga, presque dénudées avec des culottes tralala, montrant des strings en l’air qui m’abordent : « chéri, on fait comment ? On ne part pas couper ? » Massa, sans avoir froid aux yeux hein ! Je suis seulement moi passé. Malchance !

Mais, ce qui attira subitement mon attention, c’est cette autre jolie jeune dame, une gamine d’à peine 23 ans, hyper « slimée », fumant une cigarette, tenant une bouteille de whisky en main et vêtue d’une robe trop moulante et presque transparente. Je semblais la reconnaître. Devant elle, se tenait un jeune pépé avec qui elle discutait bien évidemment.

Après quelques instants, la nga emprunta un couloir noir et fut suivie par le répé tout souriant. Derrière en fait se trouvait l’une des célèbres auberges du coin. En fait, la fille était ma voisine ! Elle est étudiante et loue un studio juste à coté de moi. Je venais de découvrir là, depuis des années qu’on se connait au quartier, qu’elle se prostituait aussi loin de chez elle!

Eh oui, cette anecdote m’a simplement fait découvrir que beaucoup des jeunes filles prostituées comme cette voisine, qui exercent la nuit là dehors, sont bel et bien des étudiantes, qui pourtant le jour, ont des vies normales et sont dans les amphis hein.

Elles font partie de notre entourage ; ce sont nos sœurs, nos amies, nos collègues, nos épouses même ; bref ce sont des femmes comme toutes les autres, mais qui, pour des raisons qui leur sont propres, finissent par se transformer en « putes » la nuit.

Elles étudient donc le jour, mais « vendent » elles leur « piment » la nuit. La majorité de ces go, sont souvent de jeunes adolescentes, aux beautés sidérantes et époustouflantes.

Elles viennent des familles nombreuses et sont parfois des aînées d’une fratrie de plusieurs enfants. Ayant toujours vécu dans le besoin, leurs familles n’arrivent souvent pas à subvenir aux exigences de tous leurs membres. Puis, une fois étudiantes, elles se retrouvent dans les grandes villes et rêvent de briller dans leurs études pour échapper à la précarité dans laquelle elles vivaient. Et pourtant, la pauvreté est leur lot quotidien. Toute leur existence tourne autour du manque d’argent, le « foirage », la misère et les problèmes.

En fait, beaucoup d’entre elles n’ont véritablement plus de vie hein! Car souvent dégoûtées et dépassées par les événements. D’ailleurs, elles se prennent en charge toutes seules dans les cités universitaires et autres chambres qu’elles louent modestement.

Évidemment, ce sont des bouches en moins pour leurs parents ! Finalement, ces parents ne leurs envoient donc rien comme fric, même pas la pension universitaire. Ils estiment qu’après le Bac, leurs jeunes nga sont désormais responsables et qu’il est temps qu’elles se prennent elles mêmes en charge. Dans un tel contexte, sans aucunes commodités, ces jeunes go comprennent ce qu’il leur reste à faire : se prostituer dis donc ; aller avec des hommes qui répondent tout de suite à leurs besoins, des vrais sponsors.

Prostituées exposant leurs corps
Prostituées exposant leurs corps

En échange, elles leur offrent leurs corps. On a beau résister, mais face à la précarité de la vie et aux difficultés de la fac, elles finissent par céder et par tomber dans le triste piège de la prostitution, ce cadeau empoisonné, mais qui, finalement, finit par les sauver des griffes de la misère. Eh ouiii !

Livrées à elles-mêmes, les pauvres craquent souvent. Même certaines qui ne sortaient jamais la nuit, ou ne buvaient pas d’alcool au début, finissent par y prendre goût et multiplient ainsi des sorties nocturnes qui deviennent de plus en fréquentes par la suite. Il y a même des semaines où certaines sortent 7j/7 chaque soir massa, attendant juste des périodes d’examens pour s’enfermer chez elles en « stage bloqué » et faire semblant de reviser et d’apprendre. Minalmi !

Et finalement, après quelques mois d’expérience, ces jeunes étudiantes deviennent de vraies pro du sexe et de la « baise », de vraies « waka »! Yes !!! Sauf qu’elles font tout pour s’éloigner de leurs chambres et campus hein, et vont « travailler » loin des yeux de ceux qui les connaissent pour ne pas « salir » justement leur réputation. Vous les verrez alors arpenter les rues de Yaoundé ou de Douala et se diriger directement vers les night clubs et les bars les plus populaires pour rencontrer des proies et des bons payeurs, tout ça, loin du campus évidemment.

Et avec le temps et l’expérience aidant, cela devient pour elles, plus facile pour aborder les clients sans honte, ni stress, et de leur faire leurs propositions les plus indécentes ! Quand le business passe bien, vous les verrez alors vêtues de vêtements de luxe et sentant des parfums de classe. Beaucoup d’autres filles les envieront et seront parfois fières d’elles jusqu’à crier la joie sur tous les toits. Pourtant, si les gens savaient comment elles font pour avoir toutes ces richesses, je crois que certains se suicideraient, walaï!!!

Souvent vêtues de pantalons taille basse, avec string dehors, de moulants VCD ET DVD, de minijupe tralala avec fentes woowoo ou de courtes robes qui laissent entrevoir des rondeurs terribles, elles ressemblent à ce moment là à tout, sauf aux étudiantes normales massa… Et elles l’assument bien hein. Elles quittent ainsi leurs chambres sous la pointe des pieds, aux environs de 23 heures ou minuit, pendant que les gens dorment. Et c’est seulement pour rentrer à 5 heures ou 6 heures du matin, pour ne pas être soupçonnées, non sans avoir fait un tour dans une église pour la fameuse messe de 6h. Il faut chasser le péché non! Vous voulez quoi?

Des prostituées dans la nuit au prise avec la police
Des prostituées dans la nuit au prise avec la police

Donc, la prostitution n’est pas que l’affaire des autres ; la nuit appartient aussi aux étudiantes et à beaucoup d’autres filles en apparence innocentes, qui se transforment la nuit en vendeuses de plaisir, soumettant ainsi leur corps à la vente et devenant ainsi, en pleine nuit, des « prostituées 4G », super androïdes.

Les UV, je sais, c’est parfois difficile, alors elles peuvent se détendre un peu si tard la nuit comme ça en vendant leur corps. Sans les juger, je les comprends ; la vie est dure, mais point besoin de se cacher le jour et devenir une « chatte » grise la nuit ! À chacun son métier : la prostitution aux prostituées, les études, aux étudiantes. Une seule chose à la fois. Dis donc !

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables.

Fabrice NOUANGA

Contact whatsApp: +237 694-658-721

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Commentaires

Mawulolo
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Phénomène hélas bien partagé par beaucoup de pays. heureusement qu'il reste encore quelques étudiantes vertueuses quand même...

Fabrice
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Ah , oui, toutes ne sont pas dans la gamme. Il reste juste que une bonne partie de ces étudiantes pratique malheureusement ce vieux metier d monde, juste parfois pour survivre. La pauvreté est souvent vite passé par là mon cher Mawulolo

Ecclésiaste Deudjui
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Donc tu veux dire que je dois me méfier de mes voisines qui "vont aux cours" ?

Keti
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La vertu ne remplit pas le ventre. Le problème vient de la phallocratie. Je prefere une fille qui se prostitue à une fille qui doit coucher pour garder son emploi,.dans le premier.cas, elle fait la meme chose mais gagne.plus

Eduquons.les chiens. Si l égalité était appliquee les chiens.n.abuseraient pas des galeriennes.

frank
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pourquoi la jeunesse féminine n apprend pas à se battre , on misere c est mais cherchons de petits métiers la vie facile hein même vers l unique de demeure le tombeau celles qui en ont besoin du boulot voilà mon contact 656756453

Nathan
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Sans les juger, on comprend les causes profondes de ce phénomène. On pourrait proposer à ces filles des stages ou formations in situ, même de façon sommaire, afin qu'elles soient utiles à quelque chose de plus valorisant. Voici mon contact, à toute fins utiles (00229) 95 56 53 62