Il faut rapidement interdire le concubinage au Cameroun

Article : Il faut rapidement interdire le concubinage au Cameroun
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11 avril 2019

Il faut rapidement interdire le concubinage au Cameroun

Oui,  il faut absolument et très rapidement interdire le concubinage au Cameroun. L’homme camerounais (je précise), ce bourreau des temps modernes, pour ne pas rester seul, a vite souvent couru chercher, sans l’épouser, une femme, une jeune femme, toute fraîche, toute pimpante, toute coquette ; la coupant ainsi de ses études, de son petit job et de sa famille. Mais une fois qu’il a fini de l’utiliser à ses fins charnels et sexuels, des années et des années durant, il l’a souvent abandonnée, répudiée et chassée, toute fanée, sucée, baisée et pressée comme une orange, la pauvre, trainant derrière elle, de multiples enfants non reconnus et sans repères…sans malheureusement pouvoir lui faire réaliser ce rêve de toutes les femmes du mboa : le mariage.

 

Oui le mariage, ce pourquoi de milliers de « viens-resteuses » quittent tout, comme enchainées pour suivre leurs bourreaux… Voilà tristement, le fade et ignoble calvaire de toutes ces femmes camerounaises en concubinage, ces « viens-resteuses », ces esclaves d’un autre genre. Elles sont si nombreuses au Cameroun, qui vivent ainsi silencieusement leurs peines, leurs souffrances, incapables parfois de broncher, de tousser, la peur dans le ventre.
Je me suis alors toujours étonné de cet état des choses. Alors que beaucoup de filles cherchent comment fuir l’esclavage du concubinage, il y’en a curieusement au quotidien, qui rêvent plutôt de devenir des « esclaves » dans ces mariages d’un autre genre.  Quel paradoxe ! Et pourtant il faut interdire le concubinage. Oui, j’insiste : il faut l’interdire au Cameroun.

 

Un mariage sexuel
Il faut l’interdire parce qu’une « viens-resteuse » est toujours transformée en missionnaire…Que dis-je ? En soumissionnaire dans le lit, par son obsédé de « mari ». Je pèse mes mots… C’est clair, elle est une pure esclave sexuelle. Parce qu’à toutes les heures, elle doit se livrer aux désirs libidineux de son bourreau sexuel. 4h du matin, zizi, 6h, zizi, 8h ; zizi ; 10h, zizi, 18h, zizi, 21h, zizi, minuit même zizi…D’ailleurs, les hommes ont trouvé tous les verbes insalubres et salissants pour designer sans pudeur, leurs pratiques libidineuses sur ces femmes « mariées »: « baiser », « écraser » , « piner », « nyass », « mbinda », « fouetter », « cogner », « manger », « couper »…La pauvre devient donc un « animal » sexuel ! Voilà à quoi sont réduites les femmes dans ces « foyers »! De vrais objets ! Quelle connerie!

 

Une ménagère sans repos. Crédit photo: Valérie Onambele

Un mariage de ponte d’enfants 

J’insiste il faut l’interdire
Il faut interdire le concubinage parce qu’une « viens-resteuse » est une véritable pondeuse. Monsieur son « mari » est un veritable « enceinteur » hors pair. Vrai viril. « Les enfants c’est la richesse non ? » Clame-il fort pour justifier sa sale besogne ! Alors il faut engrosser madame chaque année. Qu’il puisse les nourrir ou pas, là n’est pas son problème. Accoucher, toujours accoucher, voilà l’objectif de la pauvre.

A vue d’œil, on ne peut donc savoir parmi ces pléthore d’enfants qui est le cadet, qui est l’ainé. Tellement les enfants sont faits en désordre qu’aucun planning familial n’est respecté. La mère pondeuse est là ! Faut alors parfois voir la pauvre avec ces innocents : un agrippé au dos, l’autre sur le sein gauche, un autre sur le sein droit, deux sous les bras…Une vraie équipe de football minime et mixte. La bêtise !

 

Un mariage d’esclavage 
Il faut interdire le « viens-on-reste » parce que pour Monsieur, plus besoin d’une domestique dans un couple en concubinage. La « viens-resteuse » joue déjà pleinement et très bien ce rôle. C’est la bonniche, la femme à tout faire. Quand tout le monde dort, elle travaille. C’est le véritable bulldozer. Lessive, repassage, rangements, vaisselle, nettoyage divers, hygiène, tout passe par elle ; pendant que Monsieur regarde le foot, boit la bière ou s’envoie en l’air dans une auberge et les enfants jouent dans la cour, la « mariée » et fière de l’être a le devoir de s’occuper de toutes les tâches ménagères.

Obligée donc de se lever très tôt à l’aube, et de se coucher la dernière très tard au petit matin. Tant que tout n’est pas propre et rangé, point de répit Madame. La merde !

Un mariage de feu
Il faut absolument interdire le concubinage au Cameroun, parce que la « viens-resteuse » est une « prépareuse » née. Elle a le devoir d’être un cordon bleu. Là alors, c’est primordial, la cuisine. La « viens-resteuse », c’est d’abord ça. Elle doit donc maitriser comment on prépare tous les mets de la République et même d’ailleurs. Elle n’a aucun droit à l’erreur. Elle prépare d’ailleurs à toute heure.

Parfois, il faut le faire la veille. Sous le soleil, sous la pluie, au feu de bois, au réchaud à pétrole, très rarement au gaz; et elle a intérêt à servir le repas à temps. Qu’elle-même mange ou pas oh, ce qui importe c’est que la nombreuse famille du « mari » présente à la maison, passe à table. Cuisiner, toujours cuisiner, et encore cuisiner ; tous les jours ; à toutes les heures ; pas de répit. Et c’est à la commande de Monsieur hein, des belles sœurs ou des beaux ! La vraie sorcellerie !

Une « prépareuse » hors du commun. Crédit photo Facebook Images. Auteur :page Facebook « recrutement barth ». Image reproduite avec autorisation 

 

Le concubinage est une violence faite aux camerounaises
Oui, voilà pourquoi j’insiste et persiste qu’il faut interdire cette chose qu’on appelle concubinage au Cameroun. Eh oui, parce que la « viens-resteuse » est UNE PUISSANTE ESCLAVE, que dis-je ? Machine à tout faire. Et malheureusement, très souvent, après cet esclavage des temps modernes où la femme subit toutes les humiliations, les travaux les plus durs, les maternités incontrôlées, les bastonnades injustifiées, elle est remplacée par une autre plus fraîche, sans être, dotée, encore moins épousée. Le mariage, ce pourquoi elle acceptait autant de souffrir et de se sacrifier lui est finalement refusé sadiquement après tant de sacrifices.
AH PAUVRES FEMMES ! Face à ces bourreaux que sont les hommes, COURAGE MES SOEURS!!!

 

Fabrice NOUANGA

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