Fabrice NOUANGA

Le Cameroun aura bel et bien sa CAN

Ce mardi 17 août, s’est tenu à Yaoundé, le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des Nations TotalÉnergies 2021. À cinq mois du début de la compétition, la capacité du Cameroun, pays hôte, à assurer son bon déroulement est donc presque confirmée. Les retards logistiques et le respect des contraintes sanitaires étaient jusqu’ici les principales sources d’inquiétude. Mais avec ce tirage au sort, la CAF confirme donc la tenue de cette grand-messe du football africain au pays des Lions Indomptables.

Du 9 janvier au 6 février 2022, le Cameroun sera ainsi, le pays hôte de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). D’ici là, c’est la “dernière ligne droite”. Ce mardi 17 août au soir, tous les yeux étaient rivés sur le Palais des Congrès de Yaoundé, où s’est tenu l’impressionnant tirage au sort des phases de groupes.

Dans ce tirage au sort de la CAN, il y avait un beau spectacle. J’ai beaucoup apprécié toute cette cadence. Le show était magnifique. Le Football étant d’abord un spectacle, on a bien aimé.

J’ai aussi adoré le discours vraiment humble de Rigobert Song. Cet homme est un exemple et pour moi, des légendes comme ça peuvent accompagner et porter notre Football. Il a dit 2 fois dans un court discours – “respecter les règles » – Et Rigobert Song mérite un énorme respect 🙏🏿🙏🏿🙏🏿

La légende Rigobert Song, crédit photo, ministère des sports Cameroun
Images du tirage de ce 17 août jour. Crédit photo, ministère des sports Cameroun
Toute la splendeur. Crédit photo, ministère des sports Cameroun

Nous dégusterons donc 52 matchs au total pour définir le Champion d’Afrique 2021. Impatient de voir la plus grande fête du foot africain débuter… C’est du 9 Janvier 2022 (avec un Cameroun-Burkina Faso alléchant en match d’ouverture) au 6 Février, jour de la finale.

Sur place, la tension se lit sur tous les visages, aucun couac ne doit advenir. Et pour cause, ce premier rendez-vous a valeur de test pour notre pays, alors même que l’état d’avancement des travaux est encourageant et qu’il n’y a plus aucun doute sur la capacité d’accueil du Cameroun.

du beau spectacle. Crédit photo, ministère des sports Cameroun

Cinq mois avant le début de la compétition, le gouvernement s’active pour montrer que le pays des Lions indomptables sera fin prêt pour la compétition qui aura lieu en janvier 2022, trois ans après la date initialement prévue.

Le 21 septembre 2014, à Addis Abeba, en Ethiopie, le Cameroun est désigné pays hôte de la CAN 2019. Une fierté pour le pays de Roger Milla et Samuel Eto’o, deuxième Nation la plus titrée d’Afrique avec cinq trophées, derrière l’Egypte (sept). Les travaux qui prenaient du retard avancent très bien. La situation sécuritaire, qui connaissait des attaques des djihadistes de Boko Haram dans le nord du pays et un conflit entre l’armée et des séparatistes dans les deux régions anglophones du pays, se stabilise peu à peu.

Le retard des chantiers, est désormais escompté. En effet, plusieurs chantiers qui accusaient du retard par rapport aux délais fixés par le cahier des charges, sont entrain d’être bouclés. En juillet dernier, une mission de la Confédération africaine de football (CAF) affirmait que la capacité d’accueil des villes de Garoua dans le nord et Bafoussam dans l’ouest était optimale. Cet événement majeur va occasionner un afflux massif de supporters et de touristes. À titre d’exemple, en 2012 au Gabon, plus de 500000 supporters avaient assisté à la CAN.

On note l’instauration d’une jauge Covid pour réduire le brassage des spectateurs. Les infrastructures camerounaises seront confrontées à un double défi logistique et sanitaire qui est heureusement déjà résolu. Le stade d’Olembé – le plus grand du pays (60 000 places), situé dans la périphérie de la capitale Yaoundé qui alimentait les rumeurs sur son financement et son état d’avancement, est entrain d’être livré. Celui de Japoma à Douala est prêt depuis longtemps.


Le Cameroun le sait, il n’a plus le droit à l’erreur. En 2019, notre pays s’était vu retirer l’organisation de la 32e édition de la compétition au motif de retards de travaux. La CAF avait alors choisi l’Égypte pour accueillir le tournoi.

Les différents groupes constitués. Crédit photo, Fabrice Nouanga
La légende du football africain Eto’o fils lors du tirage au sort. Crédit photo, ministère des sports Cameroun

Alors que le football mondial a été paralysé par la pandémie, les attentes sont nombreuses. La fédération camerounaise, longtemps gangrenée par les scandales de corruption, doit donc plus que jamais démonter qu’elle a les épaules pour organiser la compétition continentale.

Avec la tenue du tirage au sort mardi 17 août dernier, il est donc désormais clair et certain que le Cameroun aura sa CAN(ne). Vivement qui la « suce » donc jusqu’à la lie.

Fabrice Nouanga


Cameroun : quand l’homosexualité croise l’homophobie

Ce dimanche 8 août, un homme transgenre camerounais, connu sous le pseudonyme de Shakiro, s’est fait copieusement molesté par des jeunes en furie en raison de son orientation sexuelle. Il a subi des coups violents et serait en ce moment hospitalisé. Notons, qu’il y a quelques mois, le même Shakiro avait fait la prison pour s’être exhibé avec son partenaire publiquement. Heureusement, par les soins de son avocate Maître Alice Kom, il avait été libéré.

Shakiro se faisant molester par ses ravisseurs. Crédit photo : page Facebook Shakiro

Alors, je dis non à toute violence homophobe et à l’homophobie au Cameroun.

Ce qui s’est passé ce samedi est extrême. Condamnons la pratique homosexuelle au Cameroun mais ne soyons pas homophobes.

Je continue à penser que personne n’a de problème avec Shakiro et son orientation sexuelle. Ce qui choque les Camerounais, c’est certainement cet exhibitionnisme à outrance de Shakiro dans les rues et en public, dans l’intention avouée de défier. Et surtout, dans un pays où la loi est formelle et condamne cette pratique fermement.

Je suis contre la violence et toutes les discriminations humaines, certes. Avec toute mon énergie, je condamne donc fermement cette façon de traiter un être humain et de l’humilier. L’autorité judiciaire seule a le droit de punir. Nous ne sommes pas des justiciers.

Chacun est libre de choisir ses orientations sexuelles mais personne n’est libre de les vulgariser, d’accord. Mais on ne peut décider ainsi de lapider un être humain à cause de son penchant sexuel. Je dis non !

Tant que la pratique homosexuelle restera dans le cadre privé, ça ne devrait pas faire du grabuge.

Ce qui dérange vraiment, à mon avis, c’est de sortir ces pratiques des chambres pour les exposer dans les rues, dans une société qui les réprime.

Voilà tout le combat contre Shakiro. Rien d’autre. Son orientation sexuelle ne regarde que lui et il peut coucher avec qui il veut, en privé. Mais faire autant de tapage médiatique et envahir les réseaux sociaux pour interpeller les personnes avec qui il a eu des rapprochements et des affinités sexuelles, au point de les menacer et leur faire du chantage, prouve qu’il n’a pas d’estime pour sa propre vie. Ce qui s’est passé ce samedi, peut connoter une tentative d’intimidation de ces partenaires sexuels aussi.

On ne choisit pas d’être transgenre. Mais on peut délibérément choisir de vivre cette situation en privé.

Au Cameroun, l’homosexualité doit être bannie en public certes. Il faudrait vraiment que les Camerounais cessent d’être homophobes. Qu’ils cessent d’infliger aux homosexuels une telle violence morale et physique. Qu’ils apprennent à les accepter.

L’homosexualité n’est pas un passeport vers l’enfer. J’accuse donc toutes ces barbaries et ces violences homophobes. Et j’invite surtout les homosexuels à plus de discrétion, car au Cameroun la loi est si dure. Il faut donc la respecter.

Vivement une société camerounaise plus tolérante et indulgente.

Fabrice Nouanga


Hécatombes routières au Cameroun : mes condoléances aux familles

Près de cinquante compatriotes ont péri ce jeudi 5 août, dans de tragiques accidents de circulation. Oui, des dizaines de Camerounais, sont passés de vie à trépas dans quatre hécatombes routières survenues ce jour, sur les trois principaux axes routiers du Cameroun. Ainsi, hommes, femmes, enfants et nourrissons, sont morts drastiquement. On ne les reverra plus. Ils ont vu leur vie s’arrêter net, brusquement et tragiquement. Ils ne reverront plus jamais leurs demeures, laissées ce matin-là.

Images de l’un des accidents survenus ce jeudi qui a fait 22 morts. Crédit photo : Olinga BM

À toutes leurs familles, amis, connaissances, collègues et proches, j’adresse ce message de réconfort.

Vous qui restez, essuyez vos larmes. Ne pleurez plus.

Sachez ceci :

LA MORT N’EST RIEN !

Je vous prie d’accepter ma respectueuse sympathie. Je sais combien ce malheur vous atteint et je tiens à ce que vous sachiez toute la part que je prends à votre douleur.

Votre peine est mienne. Comment mieux s’y associer qu’en vous réitérant tout mon attachement pour vous mêmes et celui que vous venez de perdre dans l’un de ces accidents mortels.

Ceux des vôtres qui sont morts aujourd’hui, sont seulement passés, dans la pièce d’à côté.
Ils sont eux. Vous êtes vous.
Ce qu’ils étaient pour vous, ils le resteront toujours.

Donnez-leur les noms que vous leur avez toujours donné. Parlez-leur comme vous l’avez toujours fait. N’employez pas un ton différent; ne prenez pas un air solennel ou triste.

Continuez à rire de ce qui vous faisait rire ensemble. Priez, souriez, pensez à eux, priez pour eux.

Que leurs noms soient prononcés à la maison où ils vivaient avec vous, et partout où ils étaient avec vous, de la même manière que vous les avez toujours prononcés. Sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre, sans tristesses, sans angoisses, sans pleurs, sans larmes.

La vie sans eux dès ce soir de leur disparition, signifiera toujours tout ce qu’elle a toujours été. Non! Le fil n’est pas coupé. Il s’est juste effiloché.

Pourquoi seraient-ils hors de vos pensées, simplement parce qu’ils sont désormais hors de vos vues ? Ils ne sont pas loin, juste de l’autre côté du chemin. Ils sont avec vous. Ne pleurez plus.

Vous voyez, tout est bien. La mort n’est rien.

Je vous adresse mes plus sincères condoléances en ce moment de deuil et vous témoigne toute ma sympathie et mon affection.

Je vous souhaite tout le réconfort, le soutien, le courage et la bienveillance que vous méritez dans ce moment difficile.

Que vos proches reposent en paix.
Dieu vous donnera certainement, la force de surmonter la douloureuse épreuve.


Amitiés 🙏🏾🙏🏾🙏🏾🙏🏾

Fabrice Nouanga


Les quatre vraies raisons qui expliquent l’immigration clandestine des Camerounais

Les récents événements survenus la semaine dernière, où une jeune Camerounaise de 37 ans a cruellement perdu la vie au désert du Sahara occidental, en voulant ralier l’Europe par voix terrestre continuent d’alimenter les conversations et la toile au Cameroun. La vidéo de la jeune femme agonisant et desséchée sous le soleil ardent du Sahara a alors fait le tour du monde. Elle est finalement décédée et a été enterrée dans le sable mouvant du Sahara laissant sa famille et ses enfants sans voix. Juste parce qu’elle voulait vivre à Mbeng.

Il y a un mois à peu près, une amie Mbenguiste est venue passer quelques temps au pays. Son séjour terminé, ce mardi, elle est repartie. Mon amie m’a sollicité comme chauffeur, pour l’accompagner à l’aéroport afin d’éviter les tracasseries des taxis. Ainsi, j’ai eu la gentillesse de la conduire à Nsimalen avec ma petite « caisse ».

Mais, pendant tout le trajet pour l’aéroport, ma chère Mbenguiste n’a passé le temps qu’à se lamenter, car éprouvant une certaine nostalgie à abandonner le pays. Ce pays allait lui manquer cruellement, et si et ça. Elle ne comprenait surtout pas ce qui pouvait motiver nos compatriotes comme la jeune femme décédée, à vouloir absolument quitter le Cameroun au prix de leur vie en empruntant parfois le désert du Sahara occidental et la Méditerranée.

Un bateau de migrants chavirant en mer. Crédit photo : journal « La dépêche »

Je lui ai alors répondu que nos compatriotes n’ont qu’un objectif : voir Mbeng et mourir. C’est le credo des Camerounais. 

Elle ne sait donc pas que pour les Kamer, Mbeng c’est le « paradis » ? Elle  ignore que, quand un Kamer arrive à Mbeng, pour revenir s’installer au pays, ce n’est pas du tout facile. Elle sait même combien de kamers veulent bien rester au pays, mais n’y arrivent pas. Et que la plupart des Kamers n’ont qu’une ambition: aller à Mbeng à tous les prix et y caler sans plus jamais vouloir rentrer au bercail? Pour eux, il y a trop « d’avantages » là-bas. Car, dans la tête des Camerounais,

I- MBENG, C’EST NYANGAAAAAAA, ONONG….

Sincèrement hein, pour eux Mbeng c’est Mbeng ! Faut pas qu’on leur voile les yeux.  Le coin là est tellement beau, top graaave ! Même sur les photos, ça se voit massa. Et juste ça là, ça leur donne forcément l’envie d’y aller et de rester là-bas. Surtout qu’il y a une catégorie particulière de Mbenguistes, certains de frères et sœurs «Mbenguistes» qui aiment afficher leurs photos sur facebook à longueur de journée. Ils se photographient partout massa. Tout à Mbeng les blase. Même les W.C. Les endroits qu’ils n’avaient jamais vu ici et qu’ils rêvaient tant de voir, sont désormais à leur portée. Hum, les autoroutes, les gratte-ciel, les échangeurs, les hôtels dix étoiles, les grosses cylindrées, les musées, les monuments, les transports urbains et inter-urbains, les infrastructures sociales et médicales, les logements sociaux, et même les poubelles oh ; tout est «nyanga» à Mbeng, onong. Et avec ça, un gars ou une go ne va pas exposer sa vie pour y aller comment. Il voit ce genre d’infrastures ça où ici? Sincèrement hein, je ne sais pas ce qu’on a même planté à Mbeng là ; et ce « confort » fait donc baver nos compatriotes jusqu’àààà.

Ils en sont ébahis. N’y a qu’a les voir sur les photos. Oui, nous pourrons au désert et dans la Méditerranée pour rêver voir la tour Eiffel, le musée du Louve, le Pentagone… parce que, au Kamer, nous on a que les nids d’éléphants sur les routes, les immeubles qui s’écroulent, les taxis et les motos surchargés, les routes en boue, les axes lourds cimetières, les hôpitaux mouroirs, les mini échangeurs éternellement simplifiés, les stades non couverts,  les inondations intarissables, les ordures le long des rues, les prisons surpeuplées, les marchés qui brûlent, les robinets secs à vie, les ampoules toujours éteintes…

Au moins à Mbeng, le Kamer qui n’a jamais vu un gratte-ciel avec les yeux là, ou une autoroute digne de ce nom, va enfin réaliser son rêve hein! Que du chic et du beau massa! Tout simplement magnifique! Oui, ce qui est bien à Mbeng, c’est qu’il est beau, chic, et whaouuuuuuu ! En fait, à certains endroits hein!
Et vous voulez que les Camerounais n’y aillent pas pourquoi dis donc ?

La Tour Eiffel en France
La Tour Eiffel en France… crédit photo : France photos

2- MBENG, C’EST LA BOUFFE À GOGO, LA BONNE…

Certains peuvent croire que c’est banal hein. Beaucoup de Camerounais qui affrontent la route de Mbeng, y foncent juste à cause de la « bonne » nourriture que Mbeng semble leur faire miroiter. Pour eux, Mbeng a un très grand avantage au niveau de la bouffe. Vrai. Là-bas au moins, ils sont très sûrs d’avoir de gros morceaux de porc, de poulet ou de bœuf dans un plat tous les jours. La nourriture c’est quoi là-bas éh ? Les grands super-marché jettent ça tous les jours dans les poubelles. Il suffit juste d’aller ramasser.

Sans compter que, à Mbeng, il y a des « services alimentaires » où tu peux aller prendre quand tu veux, un peu de riz parfumé, quelques sardines, le lait, le beurre, les spaghettis ; bref les denrées de première nécessité quoi, et tout ça, très moins chers hein. Même s’il reste 1 jour avant la date de péremption ; et puis quoi encore? Depuis quand le Noir meurt de ce genre de chose dis donc ? Et les Camerounais savent par exemple qu’il y a les « restaurants de cœur » qui offrent la bouffe moins chère ! Alors qu’il faut voir ce que certaines personnes mangent dans nos familles ici. Parfois, tu te demandes si c’est toujours des humains. Sans compter que, chez nous, il y a encore des gens qui dorment sans manger hein. Manger pour certains au Kamer, est un vrai calvaire. N’en parlons pas alors de goûter du poulet, du porc, ou du bœuf, hum, là alors, c’est encore un luxe chez nous massa. Pourtant, pour un Mbenguiste, le poulet, le porc, le bœuf, c’est quoi?

Pour vous en convaincre, observez bien les « Mbenguistes » quand ils rentrent au pays. Vous voyez vous-mêmes, comment ils prennent les joues, les ventres et les fesses non! Regardez comment ils sont gros et gras. Les gars et les go ont des « kilos » massa. Vous pensez que s’ils étaient restés sur place, ils allaient prendre ce poids comme ça? Tellement, ils sont obèses et bien remplis jusqu’à. Alors qu’ici, ils étaient « njanga » et squelettiques. Vous croyez que c’est dû à quoi tout ce poids désordonné là ? Les gars mangent à Mbeng, bien et trop même dis donc ! A Mbeng, c’est la bouffe qui manque le moins. Et vous voulez donc que les restent faire quoi ici dis donc ?

Un bon plat de nourriture, comme on sait les servir à Mbeng...
Un bon plat de nourriture, comme on sait les servir à Mbeng…crédit photo : Marc Julien

3- MBENG, C’EST LE POINTAGE, LE VRAI…

Pour les aventuriers à l’immigration, ils rient souvent quand les gens comparent notre chômage à celui de Mbeng hein. Pour eux, chez nous, tu peux chercher un petit job toute ta vie, tu ne trouves rien. Pourtant, à Mbeng quand tu cherches bien là, tu  finis par trouver quelque chose. Et les Kamers qui décident de partir le savent bien. Dans leur tête, ce sont les paresseux qui chôment là-bas à Mbeng dis donc ! Il y a de ces petits boulots et un pointage qui ne dit pas son nom à Mbeng jusqu’à : balayeur de rues, baby-sitter, coiffeuse, domestique, prostituée de luxe, homosexuel VIP, plongeur de restaus, promeneur de chiens, videur de boite de nuit, laveur de cadavres, tondeur de gazon, « gardeur » de pépés et de mémés, « gigolo » ou « couguars » et même « bayam-sellam » hein, etc.

Des petits boulots comme ça, bien payés hein, qu’on peut exercer sans honte, loin des gros yeux des «jaloux» et moqueurs du Kamer là. Donc, les vrais «Mbenguistes» pointent massa! Vous comprenez donc que Mbeng n’est pas comme chez nous, où dès que tu ouvres ta caisse de cigarettes, les gens se moquent de toi, la communauté urbaine te casse, « awara » ramasse et détruit tout. A Mbeng, même si tu ne trouves pas un petit job, tu peux créer ta part massa. Le pointage est de taille. Voyez vous-même les « courageux » gars et go de Château-Rouge (Paris) comment ils se battent dis donc? Je les admire tellement. Ils vendent eux, les arachides, les « bobolos », les prunes, les kolas dans la rue sans soucis. Ils pouvaient faire ça ici sans problème? Mbeng seul leur donne ce genre d’opportunités. Voilà ce qui motive à partir. Surtout que au Kamer, si tu n’a pas le cœur dur hein, tu vas sauf que braquer, onong !  Et quand les Mbenguistes reviennent en vacances brûler leurs euros économisés là, on est les premiers à les suivre derrière comme les mouches. Comme si on savait les sacrifices que les gars font pour s’en sortir. Vraiment hein. Et avec tout ce pointage, vous voulez que les Camerounais n’aillent pas affronter le désert et les requins comment ? 

Un éboueur africain en Europe...
Un éboueur africain en Europe… crédit photo : Marc Julien

4- MBENG, C’EST LA RÉUSSITE, LA FAUSSE

Humm, mon frangin là s’étonne de voir que les Camerounais ne veulent que partir dans leur Mbeng là hein. Vrai, je wonda sur lui! Il ne sait pas que « Mbenguiste » égal réussite? Même si c’est une fausse, ça fait quoi? C’est bien cette réussite qui crée évidemment la vantardise ; le «m’as-tu vu ?» chez bon nombre de Mbenguistes quand ils reviennent au pays! En fait, arriver à Mbeng, pour un Kamer ou une Kamer, c’est un signe réel de réussite. Les gens savent qu’au pays, on n’est rien. Même si tu fais quoi oh, qui te voit? Mais, tente de « traverser » éh, tu prends subitement de l’importance aux yeux des gens et on commence à te donner le café massa. Tout le monde sait que c’est à Mbeng qu’on devient subitement quelque chose massa! Ainsi, au Kamer, dès qu’un gars ou une go, arrive à Mbeng, il/elle devient différent(e) des autres ; apparemment il/elle ne « chie » plus comme tout le monde. Qui le/la peut même encore éh?

Et il y a un type de Mbenguistes là, même s’il/elle n’a jamais eu le CEP, et qu’il/elle était le dernier du quartier ici ; dès que le gars ou la go « traverse» seulement, ah yaaaah, il/elle devient super « riche », «intelligent» et « important ». Ça fait donc que les « Mbenguistes », parfois sans le savoir, deviennent tous si vantards et bons « crâneurs » massa ! Le « craning » est dans eux, à leur insu. Eux-mêmes ne s’en rendent pas très souvent compte. Et toit cela fait rêver et stimule l’envie de quitter le pays. N’est-ce pas voici les vacances. Vous-mêmes observez quand un Mbenguiste revient de Mbeng! Les « Bledards » croient seulement qu’il roule sur l’or. Surtout que c’est le représentant de tout une famille à Mbeng. On les surnomme partout : « Presiiiiiiiiii » , « Grand boss » , «Le Proooooo» , « Big récée », « la go des ways », « la Blanche », le « Faroteur »… Et tout « l’attalaku » là, juste pour négocier une petite «Guinness», un « Kolo », ou juste un morceau de porc braisé oh! Et les Mbenguistes alors, quand ils entendent les « villageois leur faire le genre d’attalaku là, ils «whitisent» et cranent encore alors graaave. Et ils font ainsi tomber les « petites waka » naïves ou les « gros gigolos » sensés.Oui, ce qui est bien à Mbeng, c’est qu’une fois qu’on sort de là-bas, on prend des ailes ; on est super «boss» et on peut donc se vanter jusqu’à et s’offrir tous les services qu’on veut! Pourtant on s’est parfois endetté pour avoir un visa. Des dettes qu’on n’a jamais fini de rembourser. On a tout sacrifié. On a tout abandonné.Vous comprenez donc pourquoi avec autant « d’avantages », les « Blédards » bavent et cherchent à tous les prix d’arriver à Mbeng et ne reviendront d’ailleurs plus non? Entre Mbeng et le Kamer, il n’y a pas match dis donc!

Mbenguistes Camerounais...
Mbenguistes Camerounais… Crédit photo : Marc Julien

ALLER À MBENG À TOUT PRIX ET MÊME S’IL FAILLE MOURIR…

Eh oui, voilà là des raisons banales et insolites qui poussent pourtant bien des Africains et bien évidemment des Camerounais à quitter en masse tous les jours le continent, pour se rendre en Occident et y rester sans plus vouloir revenir, au prix parfois de leurs vies et de multiples sacrifices ; ceci dans l’espoir de goûter au « paradis terrestre », mais surtout dans le but de fuir et abandonner la misère ambiante de leurs pays, plongés en majorité dans une pauvreté galopante et indescriptible.

Pourtant, comble des malheurs, la déception est vite souvent arrivée et le retour forcé s’impose tout de même quelquefois! On finit dans ces cas, par braver la honte et se réinstaller dans son pays d’origine. Et comme le disait le Mondoblogueur Benjamin Yobouet  dans un de ces articles que je vous invite à lire ici, Non, rentrer ce n’est pas échouer, il n’y a pas de honte à revenir dans son pays d’origine ni à y vivre. Alors chers Camerounais, il faut rêver partir, c’est vrai, mais pensez surtout à rester chez vous, car nul n’est mieux que chez soi. On ne saurait se couper définitivement de ses racines. Elles font partie de nous.

Au moment de s’envoler, ma chère Mbenguiste m’avouait alors qu’en fait, elle voudrait bien rester au pays, mais elle a tant honte de ce que ses amies pourraient alors penser d’elle. Surtout qu’elle leur a dit que là-bas à Mbeng, elle s’en sortait graaaaaaaaave. Mbeng là hein ! Ça rend même déjà les gens si stupides? 

Ma pensée émue et profonde pour tous ces Camerounais et camerounaises fauchés au désert et dans la Méditerranée en voulant réaliser leur rêve de vivre en Occident.

Fabrice Nouanga


J’accuse la banalisation de la nudité féminine au Cameroun

Avec la forte concurrence des réseaux sociaux et une augmentation de l’immortalité et de la perversité, dans un contexte saugrenue de dépravation dévergondée des mœurs, une vilaine tendance se dessine de plus en plus au Cameroun de nos jours : la banalisation de la nudité féminine.

Faut-il le rappeler ? L’exhibition sexuelle et nudiste, est un délit moral et un outrage public à la pudeur. Il fait même partie des agressions sexuelles.

Malheureusement au Cameroun, il y a une telle surenchère de cette nudité féminine, orchestrée par un peuple de voyeurs et voyeuses, excité par des orgies et des gougies.

C’est vrai qu’il y avait déjà de la nudité féminine à la télévision avant l’avènement des réseaux sociaux, bien entendu, mais autant qu’aujourd’hui? J’en doute fortement.

Trois faits divers majeurs ont accentué ce voyeurisme voyou à prendre plaisir d’exposer expressément les femmes nues. L’affaire MCMgate où une jeune femme s’est retrouvée exposée toute nue sur les réseaux sociaux entrain d’être pelotée par des hommes dans un bureau. L’affaire d’une jeune dame, complètement humiliée et dévêtue à poils en plein air, pour être soupçonnée de vol. L’affaire d’une géante scène de partouze et d’orgies interceptée et stoppée net par des gendarmes dans un domicile.

Ces trois faits, récents, sans compter d’autres qui se sont multipliés au quotidien, dévoilent des scènes de nus de femmes devenues aussi banales que celles de repas. Une tendance franchement abjecte et ridicule, sachant ce que vaut le corps sacré, d’une femme en plus.

Voir une femme se balader à poils au centre du plan, que ce soit pour une scène sexuelle ou tout simplement une scène d’ambiance, est devenu une occurrence courante. Cette pratique semble être l’apogée d’une norme.
Et sans dire que la nudité féminine me dérange? Non! J’en cherche juste encore l’utilité avec ce genre d’utilisation.

Elle ne choque plus vraiment les gens car l’idée pour ceux qui l’exposent, étant d’exploiter la sexualité de l’auditoire pour le garder autant qu’on veut, devant les téléphones et faire du buzz.

En effet, les conséquences débiles de telles atrocités morales et éthiques liées à cette exhibition sexuelle banale de la nudité féminine, sont si importantes en ce qui concerne la perception de la femme ainsi exposée. Sa propre perception d’elle même est bafouée. Elle va généralement s’accabler de honte et penser qu’elle a commis un acte abominable. L’honneur de sa famille aussi prend un coup ; une famille dont elle va redouter la réaction et la peur que son conjoint l’abandonne et que le reste de sa famille l’exclut. Puis, il y a cette crainte morbide que cela s’ébruite dans la communauté et encore plus dans l’entourage professionnel. Et enfin, la peur aiguë d’avoir ensuite une étiquette moribonde et perverse collée au dos, pour le reste de sa vie.

Il faut le dire, dans toutes les cultures, malgré l’apparition ponctuelle de certains groupes libertaires tels que les hippies et les amateurs de naturisme, une certaine pudeur est de rigueur. D’ailleurs, même au sein de ces groupes, la nudité féminine n’est pas une forme d’exhibitionnisme et le regard respectueux des autres revêt une importance capitale.

La nudité féminine doit être éducative et permettre une meilleure estime de soi, un meilleur respect des differences, une approche plus saine de la sexualité, une sensibilisation plus grande à la nature.

Alors si on l’utilise pour faire du « buzz » et rincer ses yeux, tant pis pour la clochardisation de la morale publique qui en prend fatalement et cruellement un coup.

Il est temps d’arrêter une telle animalisation de la femme et des valeurs. Il est urgent de stopper une telle chosification du corps féminin. Il est plus que nécessaire de mettre fin à une telle bêtisation de nos filles, sœurs, mamans, voisines et semblables.

Voilà pourquoi j’accuse la triste banalisation de la nudité féminine. Le corps féminin doit rester éternellement sacré. Il incarne toute l’humanité.

Fabrice Nouanga


MCMgate au Cameroun: comment reconnaître un prédateur sexuel

Le MCMgate, cette actualité qui défraie la chronique ces derniers jours au Cameroun, anime les réseaux sociaux et fait les choux gras de la presse.

Des vidéos et photos osées, exclusives et obscènes d’une jeune dame d’une vingtaine d’années, nommée Malicka, dans le bureau du célèbre journaliste Martin Camus Mimb, ont envahi la toile…L’on parle d’une partouze, d’autres évoquent un complot. On accuse alors l’homme de médias, d’être avec un de ses proches amis, identifiés comme acteurs principaux de ces obscénités ; des prédateurs sexuels, tout court.

En attendant de faire plus d’éclaircissements sur cette affaire, nous n’allons condamner personne. Mais, à travers ce billet, nous voulons juste montrer que beaucoup de jeunes filles subissent les affres de la prédation sexuelle au Cameroun. Les bourreaux sont tellement présents autour de nous.

Le journaliste Martin Camus et la jeune Malicka. Crédit photo : compte Facebook MCM.

Et justement, pour mieux comprendre la prédation sexuelle au Cameroun, il est absolument nécessaire de dresser le portrait robot de ces hommes prédateurs dont les victimes les plus vulnérables, ont souvent, dans la majorité des cas, moins de 21 ans.

Au-delà du plan physique, plusieurs caractéristiques psychologiques expliqueraient leurs stratégies et leur façon d’être:

1- Ils sont manipulateurs

Les prédateurs sexuels au Cameroun, savent comment ajuster la situation à leurs envies. Ils créent donc continuellement des biais cognitifs qui désarment leurs victimes. Ils parviennent ainsi à les duper pour en tirer le meilleur parti. Surtout qu’avec une mineure, cela est assez simple. Ils jouent donc sur sa conscience naïve et réussissent à la dompter et à la faire céder.

De prime abord, les prédateurs sexuels sont séduisants, gentils, aimables… Mais ce n’est qu’une façade. Très vite, ils dévoilent leur vrai visage : dédaigneux, difficile, colérique. Bien loin des gentlemen qui avaient fait craquer leur victime. Bizarrement.
Tout ça avec un but très simple : se faire accepter, quitte à jouer les girouettes… Toujours dans une volonté de ne pas être détecté pour ce qu’ils sont : des manipulateurs.

2- Ils sont dominateurs

Cela découle de leurs caractéristiques précédentes. Les prédateurs sexuels vont créer un déséquilibre de pouvoir et cela obligera la fille à obéir à leurs désirs. Même au début du dialogue, ils essayeront toujours de dominer la conversation pour obtenir ce qu’ils veulent de leurs victimes. Ils chercheront ainsi à atteindre cette satisfaction découlant d’une domination.

L’argent leur donne un sentiment de puissance, encore plus si cette fortune est subite. Ils se disent qu’ils peuvent acheter une vie sous le paraître du glamour. Ils se déresponsabilisent énormément avec les valeurs et mettent en avant l’argent dans ce genre de situation. Les jeunes filles sont ainsi vulnérables devant eux et leur domination cache un côté très possessif.

Leur technique : dominer pour ne pas être dominé, dévorer pour ne pas être dévoré. Ainsi agissent-ils. Ils cherchent ainsi à envahir le territoire de leurs victimes pour agrandir le leur et soumettre toutes leurs proies.

3- Ils sont des charmeurs

Les prédateurs sexuels créent une situation de confort et mettent généralement leurs victimes à l’aise. Ils s’identifient à leurs problèmes, les comprennent et se montrent intéressés par tout ce qui leur arrive, leurs goûts, leurs désirs, etc. Ils savent s’ajuster aux demandes de la situation. La faible auto-estime des prédateurs sexuels fait qu’ils ont du mal à maintenir des relations saines avec des personnes de leurs âges. Par conséquent, ils se rapprochent donc de jeunes filles plus vulnérables et accessibles.

Dans ce charme superficiel ou non sincère, ils ont tendance à être doux, attachants, charmants, le tout avec une aisance verbale. L’expression apparaît souvent dans la liste des attributs de personnalités psychopathes, tels que The Mask of Sanity de Hervey Cleckley, et Hare Psychopathy Checklist de Robert D. Hare. Ils sont donc souvent volubiles. Ils peuvent être doués pour la conversation et divertissants. Ils sont toujours prêts à donner la réplique et à raconter des histoires invraisemblables sur eux pour faire bonne impression. Ils font ainsi miroiter une vie de rêve à leur victime qui finit par être séduite.

4- Ils sont des pervers sexuels

Par une dépersonnalisation et une chosification extrêmes, les prédateurs sexuels traitent leur victime comme un objet qui sert à satisfaire leurs désirs sexuels. Sexuellement, ils lui font perdre sa crédibilité et sa personnalité. Ils la considèrent comme une simple entité, un objet de plaisir pour satisfaire leur libido. De cette façon, les prédateurs ont tendance à justifier leurs délits à travers la culpabilisation de la victime. En disant, par exemple, que c’est elle qui les a provoqués.

Dopés à la testostérone, ils développent une forte masse musculaire et sont constamment aiguillonnés par leur libido. Sexuellement, ils doivent être entreprenants et conquérants, et sont même censés initier leur conquête au désir et au plaisir charnel. Ceux qui sont doués pour cela suscitent l’admiration et l’envie de leurs proies: expérimentés dans l’art de séduire cette proie, ils connaissent tous les trucs et astuces pour la faire céder à leurs avances et l’allonger dans leur lit. Elle ne leur sert qu’à ça.

Ce sont des personnes narcissiques et auto-centrées qui ne poursuivent qu’un objectif : assouvir leurs désirs sexuels pour parvenir à la jouissance sexuelle. Dans ce contexte, ces pervers sexuels- au-delà de se concentrer uniquement sur leur propre plaisir à l’exclusion du plaisir sexuel de leur victime – n’éprouvent pas de sentiments amoureux ou affectifs pour leur proie.

ils ont une attirance pour des pratiques sexuelles considérées comme limites – paraphilies et fantasmes tabous. Ils ont une farouche volonté de s’essayer à de nouvelles pratiques peu catholiques pour pimenter leur sexualité. On remarque en général le caractère répétitif des sollicitations sexuelles extrêmes. Cette perversion sexuelle va jusqu’au sadisme et au voyeurisme. Voilà pourquoi ils enregistrent leurs ébats sexuels.

5- Ils sont orgueilleux

Les prédateurs sexuels n’ont qu’une angoisse : voir leur façade de perfection voler en éclats. Résultat ? Ils ont tendance à tout faire pour sauvegarder les apparences en public, quitte à mentir ouvertement aux gens qui les entourent. Ils sont donc très orgueuilleux. Ils sont totalement incapables de reconnaître leurs torts et, même mis devant le fait accompli, ils soutiendront toujours qu’ils ont raison et qu’ils n’ont rien à se reprocher. En fait, les prédateurs sexuels mettent en danger leur propre image vis-à-vis d’autrui. S’ils sont démasqués, ils risquent de perdre leur autorité, leur honneur, ainsi que la confiance des autres. D’où une volonté de garder leur masque, quitte à s’enfoncer dans des mensonges.

Le mal est profond au Cameroun

Voilà là, quelques caractéristiques des bourreaux sexuels que nous rencontrons au quotidien dans notre société. Malheureusement, beaucoup de jeunes femmes en sont victimes et n’osent pas souvent parler et dénoncer.
Il est donc temps pour les familles d’éduquer les enfants.

L’affaire MCMgate nous interpelle à bien des égards. Pour que tous ces prédateurs sexuels qui jonchent nos rues, nos bureaux, nos maisons et qui vivent autour de nous soient traqués, il est impératif de les dénoncer.

En attendant d’établir les responsabilités dans cette autre affaire de mœurs qui déteint la chronique au Cameroun, prudence !🙏

Fabrice Nouanga


L’enfant camerounais dans un tourbillon de misères

Ce mercredi 16 juin, se célèbre comme chaque année, la Journée internationale de l’enfant africain. Mais seulement, le cas des enfants du Cameroun, donne le tournis. Leur situation est une vraie misère. Que de défis à relever.

L’enfance au Cameroun est tellement misérable. Le tableau est sombre. Le constat alarmant. La violence, l’abus, l’exploitation, la souffrance et les misères des enfants au Cameroun sont des aspects tragiques de leur enfance. La grande majorité des enfants chez nous, subissent une discipline violente. Des adolescents sont battus ou frappés, certaines sont carrément violées ou abusées sexuellement.

Le mariage précoce

Dans certaines régions du pays, une violation grave des droits de l’enfant touche des petites filles de 15 à 20 ans qui sont mariées de force avant leur maturité. À cela, l’on dénombre des filles victimes d’excisions et de mutilations génitales féminines. Le pire est au Cameroun, où le taux de grossesses prématurées et indésirées chez les adolescentes fait froid dans le dos. On ne peut plus faire un pas, sans rencontrer un enfant enceinte ou mère.

Le manque d’acte de naissance

Une bonne fourchette d’enfants ne sont pas enregistrés à la naissance par leurs parents. Malgré des progrès importants dans l’amélioration des systèmes d’enregistrement et de statistiques des faits d’état civil par les gouvernants, le taux d’enregistrement des naissances dans les mairies est extrêmement faible. Beaucoup d’enfants n’ont pas d’acte d’état civil. Conséquence directe, ils ne peuvent être scolarisés et donc éduqués à l’école.

Les migrations forcées

Les enfants au Cameroun sont particulièrement touchés par les mouvements migratoires. Beaucoup sont actuellement en déplacement hors de leurs contrées, non accompagnés ou voyageant avec leurs familles. Le cas de ceux du NOSO (régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun) est flagrant. Les conséquences de cette migration sont que les enfants sont arrachés de leur foyer, de leur école et de leur communauté, ce qui peut être extrêmement perturbant, stressant et dangereux. Certains se retrouvent dans la rue, et pire dans la prostitution, le banditisme, l’alcoolisme, la drogue et le tabagisme.

La guerre

Les conflits armés qui sévissent dans certains régions du Cameroun telles que celles de l’Extrême Nord et du NOSO, ont également mis la vie des enfants camerounais en grave danger. Les enfants de ces regions subissent au quotidien, des violations sévères de leurs droits telles que le meurtre, les blessures, le recrutement par des forces combattantes ou groupes armés, les violences sexuelles, les enlèvements, le déni de l’aide humanitaire et les attaques contre des écoles et des hôpitaux.

Enfin, une misère souvent négligée : les réseaux sociaux.

Oui, l’utilisation des médias sociaux peut avoir un impact négatif sur la santé mentale des enfants et des adolescents. Les jeunes enfants peuvent aussi éprouver de l’anxiété et développer des troubles du sommeil s’ils tombent par inadvertance sur des images inappropriées sur les médias sociaux. Les parents ont carrément démissionné et s’occupent très peu de leurs enfants car concentrés à naviguer sur la toile et à exposer parfois leurs progéniture.

Les défis sont donc grands. L’enfance au Cameroun a encore du chemin. Il faut véritablement que chacun s’implique pour la rendre plus heureuse.

Fabrice Nouanga


Messieurs, ces raisons d’épouser des « blessées de guerre »

Ce samedi 10 avril, le Congolais Francis Mvemba a convolé en juste noces avec la Camerounaise Coco Émilia, affectueusement appelée au Mboa, « BiscuitdeMer ». Ce mariage a tellement fait le buzz que tous les lampions y étaient allumés.
L’une des raisons de ce buzz viral, était le fait que, beaucoup de gens soient étonnés que le Riche Congolais ait choisi de se marier à la jeune dame, alors qu’elle aurait un « passé sombre », de multiples déceptions amoureuses dans le passé, un âge avancé, le fait surtout qu’elle soit une mère célibataire, et sa mauvaise renommée de « femme légère », d’après certaines sources, paraît-il. En effet, Coco Émilia est une célèbre blogueuse camerounaise, star de buzz sur les réseaux sociaux.

Mais, ce mariage, au delà de tout ce qui s’est dit sur la jeune femme, m’a fondamentalement permis de comprendre, pourquoi épouser une femme de la trame de Coco Émilia, une femme qui a vécu, une « blessée de guerre » meurtrie par les déceptions amoureuses, est la panacée et l’idéal pour tous les hommes qui aspirent au mariage.

Francis Mvemba l’a compris. Et voici pourquoi, selon moi, il a préféré notre « biscuit de mer » et pourquoi elle a su le séduire, malgré ce passé sulfureux, qui au contraire est son atout majeur.

Coco Émilia est une « blessée de guerre ». Oui il faut l’admettre. Et les « blessées de guerre » savent ce qu’elles veulent et ont ce qu’on pourrait appeler des « vieilles âmes ». Ce qui les rend plus significatives. Pour quelles raisons ?

1- Ce sont généralement des femmes indépendantes.

Après les multiples déceptions amoureuses glanées ça et là, elles ont souvent pour la plupart, consacré leur vie à leur indépendance financière et finissent souvent par réussir. Ce sont des femmes qui ont leur propre carrière, leurs amis et elles pratiquent des activités qui les passionnent et qui leur ont appris à être autonomes. Elles ont ainsi appris avec le temps, à tout faire sans avoir besoin d’avoir d’hommes dans leur vie et ont su forger un sens aigu d’elles-mêmes, qui leur a imposé une assurance totale en elles. Coco Émilia est donc de celles-là.

2- Les « blessées de guerre » savent prendre leurs responsabilité.

Les femmes qui ont vécu, n’abandonneront plus leurs rêves pour un homme. Tellement elles se sont faites larguer par les hommes qu’elles ne laisseront plus une relation amoureuse affecter les grandes décisions de leur vie.

Elles assument l’entière responsabilité de leur propre vie, ce qui allège la pression sur un homme en tant que partenaire.

En effet, les expériences antérieures de Coco Émilia lui ont appris à créer des relations saines. Francis sait donc qu’avec elle, adieu aux petits combats et à l’agressivité passive.

3- Les « blessées de guerre » possèdent une maturité attrayante.

Les hommes qui épousent ce genre femmes, trouvent forcément en elles, plus d’attraction en terme de maturité. Une femme « blessée de guerre » est expérimentée et est incroyablement sexy. L’homme ne voit vraiment pas sa mondanité comme un revers. C’est en fait un plus.

Grâce à cette maturité, elles se sentent plus sûres de ce qu’elles veulent. Évidemment, quand une personne sait ce qu’elle veut, s’engager dans une relation pour elle, devient tellement plus facile. Coco Émilia l’a prouvé et Francis ne pouvait donc que l’épouser.

Le couple Francis et Émilia. Crédit photo : page Facebook Biscuit de Mer

4- Les « blessées de guerre » sont des femmes honnêtes et directes.

Et Francis Mvemba sait bien que l’honnêteté est un aspect important pour une communication efficace dans un couple. C’est le principal prédicteur de relations saines et heureuses. Ainsi, plus une femme mûrit, comme c’est le cas de Coco Émilia, plus elle attache de l’importance à l’honnêteté non seulement de son partenaire, mais également d’elle-même.

Les « blessées de guerre » n’ont plus en réalité du temps pour les mensonges et les jeux. Tellement ont ont croqué la vie et manipulé les hommes, qu’elles ne veulent désormais qu’une totale honnêteté et n’ont donc plus peur de l’exiger d’elles-mêmes et de leur partenaire.

5- Les « blessées de guerre » cessent à un moment donné, d’être matérialistes.

Elles aimeront désormais un homme, juste pour ce qu’il est et non plus pour ce qu’il peut leur offrir. Lorsque Francis Mvemba a décidé d’épouser Coco Émilia, il savait pertinemment qu’elle sera avec lui parce qu’elle l’aime et non pas pour ce qu’il a et possède comme argent et matériels.

Ce n’est donc pas à cause du portefeuille lourd d’un homme, de son apparence ou de quoi que ce soit d’autre qu’elle peut obtenir, qu’une  » blessée de guerre » court dans les bras d’un homme pour l’épouser. Non! Mais simplement par Amour. Parce qu’en réalité, les « blessées de guerre », à cause de leurs nombreuses déceptions, ont généralement su consolider une sécurité financière. Donc, ce ne sera pas toujours à leur mari de régler la note au restaurant ou les voyages de tourisme. Etc.

6- Les « blessées de guerre » sont des femmes énormément expérimentées.

Avec elles, l’homme est susceptible d’apprendre beaucoup de choses. Ce n’est pas qu’elles ont plus d’expérience que l’homme hein. C’est plus parce-qu’elles savent mieux comment appliquer des leçons dans la vie qui les a tant enseignées.

Ces femmes là, sont généralement plus introspectives. Elles sont émotionnellement intelligentes; ce qui les rend plus observatrices, curieuses et conscientes. Elles ont des leçons significatives qu’elles n’ont pas peur de partager avec leur homme. Et elles sont ouvertes sur leur passé. Elles n’auront donc pas peur de raconter à leur conjoint, leurs erreurs et leurs traumatismes. Elles seront disposées à partager la sagesse avec eux. Francis Mvemba a effectivement vu cela en Coco Émilia. Il ne pouvait que l’épouser.

7- Les « blessées de guerre » sont toujours prêtes pour une relation pour la vie.

Elles n’hésitent plus beaucoup. D’ailleurs, elles n’ont plus de temps. Elles ont vécu déjà. Elles sont donc prêtes émotionnellement, mentalement et financièrement pour une vraie vie de couple. Elles ne sont pas des femmes qui doivent encore faire face à de nombreux problèmes personnels; elles ne font plus de caprices et ne gèrent plus les détails, car, elles ont déjà construit une vie dans leur passé et cela leur assurera une relation plus douce, tendre et romantique dabs le présent. Tout cela est bien vérifiable dans ce couple de Francis et Émilia.

8- Les « blessées de guerre » sont des joueuses d’équipe.

Coco Émilia est une joueuse d’équipe. Une relation réussie en est une, quand les deux partenaires travaillent en équipe. Si une femme ne veut pas travailler en équipe, la relation échouera probablement. Les relations ont besoin de travail. Et parfois, le problème vient d’une partenaire qui ne veut pas travailler et apprendre avec son homme. Et pourtant, c’est un problème qu’un homme ne pourra jamais rencontrer lorsqu’il épouse une femme qui a vécu et a un passé plein et mûr.

9- Les femmes « blessées de guerre » sont des femmes très libérées sexuellement.

Il est donc certain qu’elles jetteront leur dévolu sexuel et affectif sur leur mari. Ces femmes possèdent force et indépendance et leur passé leur donne l’avantage d’être à un stade de leur vie où elles se connaissent bien le sexe et où elles se sont débarrassées de la plupart de leurs inhibitions. Elles veulent donc profiter au maximum des petits plaisirs de la vie et se lâcher sexuellement. Car, justement pour la plupart, sexuellement ce sont des femmes qui ont vécu de longues relations – alors devenues monotones et routinières – et s’en sont finalement lassées.

Ce sont des femmes EXPERTES AU LIT car CELA FAIT DES ANNÉES QU’ELLES Vivent DANS CE CORPS, UNE PÉRIODE SUFFISANTE POUR leur PERMETTRE DE CONNAITRE LES PLAISIRS PROCURÉS PAR LE SEXE. ELLES Savent QUELS SONT leurs ENVIES ET COMMENT SATISFAIRE leurs BESOINS POUR SE RÉVÉLER VRAIMENT EXPERTE AU LIT ! ELLES Savent CE QU’ELLES VEULENT ET CE QU’ELLES AIMENT. CE QUI va NATURELLEMENT leur en permettre de FAIRE PLAISIR À leurs PARTENAIRES. Leurs expériences antérieures leur permettent de s’abandonner plus facilement. Plus libres et libérées qu’avant, elles vont donc expérimenter tous les plaisirs du sexe.

Francis Mvemba sait donc très bien qu’avec sa dulcinée Coco Émilia, ce sera du sexe sans interdits, un sexe garanti, un sexe sauvage et fou, un sexe diablement animé par une nouvelle jeunesse physique et une nouvelle puissance de son épouse, acquises par l’expérience de son passé et de son vécu.

Voilà donc ces raisons valables, d’épouser une femme qui a un passé amoureux…fourni.

Chers Messieurs, célibataires, et qui aspirez au mariage, en réalité les raisons pour lesquelles il est primordial et préférable de se marier avec une « blessée de guerre » sont multiples et variées. Une femme au passé plein, qui a roulé sa bosse qui a multiplié des conquêtes sans jamais avoir pu trouver la voie d’une mairie, a vraiment vécu et a de l’expérience et de la maturité. Elle est mûre et aguerrie. Ces femmes là, sont donc sûres de vous garantir une vie de couple épanouie et heureuse.

Notre beau frère Congolais Francis Mvemba l’a très vite compris. Il a donc décidé de prendre notre « Biscuit de Mer » Coco Émilia, malgré son passé sombre car ce passé est plutôt une bonne expérience pour un mariage réussi et durable. Je ne doute pas un seul instant qu’ils seront pleinement amoureux et véritablement heureux.


Bon ménage à leur couple.

Messieurs, que chacun cherche donc également sa « blessée de guerre » et l’épouse. Il est temps !

Fabrice Larry NOUANGA


On n’épouse pas une femme par reconnaissance

Je comprends pourqioi Eto’o serait infidèle…

Cette autre affaire de mœurs de notre légende Eto’o, vient de nouveau confirmer la thèse selon laquelle, Messieurs, il ne faut jamais se marier par reconnaissance ou par pitié. On ne se marie pas pour faire plaisir à une femme. L’amour est un sentiment assez noble pour ainsi le considérer comme un jeu et le traîner dans la gadoue.

J’ai toujours dit que, c’est après le mariage que beaucoup d’hommes rencontrent en réalité, leurs âmes sœurs. Le mariage obstine tellement les femmes qu’elles sont prêtes à tout pour s’y engager, sans aucun sentiment profond, sans aucune attirance prouvée. Voilà la vraie raison de toutes ces infidélités criardes, flagrantes et répétitives dans les couples.

Le cas Eto’o n’est pas isolé. C’est le propre de la majorité des hommes « inamoureux ». À la différence que lui Eto’o, est un homme public.

Très peu de mariages sont le véritable fruit de l’amour sincère, de la conviction, de l’attraction, de l’attirance, du besoin. Conséquence : les hommes trouvent finalement leur compte ailleurs, après s’être mariés. Parce qu’après quelques mois, s’installe l’ennui, l’indigestion sentimentale, les regrets et les aigreurs: en gros, l’incompatibilité d’humeur. Ils sont alors contraints de savourer le vrai amour et la charmeuse chair, en dehors du foyer conjugal.

Quand on aime une femme du fond de son cœur, on ne la trompe pas. On en a même pas la force et le courage. Tromper sa femme, l’immortaliser, sachant qu’elle va le savoir, c’est l’une des expressions les plus abjectes du mépris et de manque cruel de considération qu’on lui voue. Une insulte tout court.

Mesdames, s’il va dehors régulièrement et passionnément avec une autre, c’est qu’il lui manque forcément quelque chose que vous n’arrivez pas à lui procurer dedans ; il ne sort donc que pour combler un manque ou un besoin. Allez savoir lequel.

Mais le pire, quand ces histoires arrivent, c’est le manque « éto’onnant » de solidarité féminine qui caractérise ces infidélités sauvageonnes. Toutes ces femmes qui flirtent avec la star, savent pertinemment qu’il est officiellement et mondialement marié et aspirent d’ailleurs toutes, elles aussi, à un mariage dans le futur.

Mais comment comprendre qu’elles n’aient aucun scrupule à sortir et croquer passionnément le mari d’autrui avec une telle rage? Comment ? Et si c’était le leur ?

Voilà pourquoi les femmes doivent se lever comme un « seul Homme » pour dire « Stop » à toute infidélité masculine.

Mon conseil de fin: mesdames, mariez-vous par amour, tout simplement. Ou alors laissez. Au lieu de devoir subir toutes ces humiliations et ces inconcorts sentimentaux.

Courage aux cocufiées! Dieu seul sait combien elles sont si nombreuses là dehors.


Apprendre à PARDONNER l’infidélité masculine…

Voici pourquoi Georgette Eto’o pardonne les supposées infidélités de son mari.

Face à l’incartade de l’homme, le couple plonge bien souvent dans la colère, la frustration et l’incompréhension. Mais curieusement, depuis que la légende Eto’o multiplie ses frasques, son foyer est resté débout et son épouse sereine.
Le secret de son épouse : le Pardon.

Mesdames cocues, arrêtez de penser que pardonner l’infidélité de votre partenaire est signe de faiblesse. Au contraire, c’est une immense preuve d’amour, compliquée à offrir à l’autre et donc d’autant plus précieuse.

Pardonner ne veut pas dire oublier. Pardonner, signifie, lâcher prise, avoir une estime de soi et retrouver une paix intérieure !

Avec la restauration de la confiance, le pardon est au coeur de la reconstruction du couple après l’infidélité.

Pardonner, ce n’est donc pas oublier ou faire comme si rien ne s’était passé; ce n’est pas étouffer en soi la colère, le ressentiment, la peine, la perte de confiance en soi et en l’autre; ce n’est pas « passer à autre chose » sans qu’aucun changement significatif ne soit mis en oeuvre ;

ce n’est pas fermer les yeux ou minimiser l’impact de ce qui s’est passé, en laissant à l’homme la possibilité d’une autre aventure; ce n’est pas accepter et minimiser les actes de votre homme qui vous a offensée, sans qu’il y ait des conséquences pour vous.

En effet, pardonner, c’est accepter d’abandonner progressivement la colère et le ressentiment de dégoût que l’on éprouverait à l’égard de son homme.

Mesdames, tant que persiste en vous l’amertume et le désir de faire mal après une infidélité de votre homme, tant que persiste l’envie de le quitter définitivement, tant que subsistent les pleurs et l’aigreur, le pardon n’est pas possible.

De même, comme derrière la colère se trouve toujours de la souffrance, pardonner revient aussi, pour la personne trompée que vous êtes, à apaiser votre propre souffrance et à restaurer votre sentiment de sécurité intérieure: on ne souffre plus de l’infidélité quand on n’est plus en colère ; et ne plus être en colère, résulte aussi du fait de se sentir en sécurité.

Dans tous les cas, il faut absolument retrouver une intimité sexuelle avec votre homme après l’infidélité. Faites-en un challenge.

Réinvestissez le couple, réinvestissez-vous, vous-même. Il faut restaurer ce que Steven Solomon Lorie Teagno appelle « l’intimité émotionnelle ».

« L’intimité émotionnelle », c’est ce qui permet au couple de continuer à croître après la phase initiale (et éphémère) de la fusion amoureuse. Sans cette intimité, l’amour s’érode, le lien d’amour s’affaiblit et la relation se dégrade progressivement après une infidélité.

Ainsi, après l’infidélité de votre homme, l’enjeu principal est de restaurer cette intimité émotionnelle, d’oeuvrer à retrouver une intimité de coeur dans la relation, mais tout aussi avec soi-même.

Le couple Eto’o. Crédit photo : page Facebook Eto’o fils

Après une infidélité de votre homme, au lieu de s’alarmer, de tout abandonner, il faut tout au contraire, prendre un peu plus soin de votre relation. Et prendre soin de la relation c’est:

Être le plus fiable et le plus honnête possible l’un envers l’autre.

Exprimer sans attendre la colère, la peine, la frustration ou le ressentiment, puis PARDONNER.

Se projeter ensemble dans l’avenir.

Réapprendre à penser en termes de « nous ».

Rééquilibrer les jeux de pouvoir dans la relation.

Montrer et nommer explicitement son amour pour l’autre.

Protéger ses enfants.

Voilà pourquoi Georgette Eto’o reste inébranlable. Elle a compris ce secret pour maintenir son couple fort, malgré tout ce qui se passe.

Mesdames, imitez le bon exemple.