Fabrice NOUANGA

Mon hommage au Professeur Gervais Mendo Ze

Depuis vendredi 9 avril 2021, la fatalité a frappé une fois de plus le Cameroun, en choisissant l’un des meilleurs produits que cette Nation ait enfantés, en l’occurrence, le professeur émérite, Gervais MENDO ZE ; un génie qui laisse des œuvres académiques, littéraires, cinéastes, musicales et humaines gigantesques et de très grande classe !

Oui, une autre étoile s’est éteinte ; un autre monument s’effondre pour toujours ; le deuil nous marque encore une fois ; le Professeur nous quitte. Sans grâces et dans l’agonie, il rejoint les cieux, pour un monde certainement meilleur auprès de son Créateur, Miséricordieux, Charitable et Généreux qu’il n’a cessé de servir.

Le professeur Mendo Ze un dimanche au pénitencier de Yaoundé. Crédit, JPR.

Il etait né le le 25 décembre 1944 à Nkongmekak, par Sangmelima au Sud-Cameroun. Il meurt ce 9 avril 2021, à l’âge de 77 ans, des suites d’une faucheuse et terrifiante maladie, après avoir consacré toute sa vie au noble métier d’enseignant d’université. Il fut professeur agrégé de stylistique française. Il a publié des essais et des pièces de théâtre et a écrit plusieurs œuvres littéraires célèbres. Il a été grand commis de l’Etat, où il a occupé des fonctions prestigieuses telles que celle de directeur général de la CRTV et ministre délégué à la Communication. Il a fondé une chorale mythique, « La voix du cénacle », où il fut un auteur compositeur et un chantre immensément talentueux. Homme « pluriel », Gervais Mendo Ze était aussi cinéaste, grand réalisateur, producteur-exécutif et scénariste. Il fut chef traditionnel de 2e degré du village d’Otoakam à Samgmelima.

Professeur, la mort est une fatalité que personne ne peut éviter ; elle est aussi une fin de vie qui ne peut pas nous faire oublier des êtres chers une fois morts ; ceux que nous avons aimés, chéris, respectés, comme nos parents, nos amis, nos collègues et même nos enfants. Mais face à cette destinée, il y a des personnes qui restent vivantes parmi nous, malgré leur départ pour un autre monde. Elles restent vivantes parmi nous avec tout le respect que nous leur avons voué de leur vivant. Et vous, Professeur Gervais Mendo Ze, vous faites partie de celles-là.

Le professeur Mendo Ze vient donc de franchir la porte de l’au-delà, sans faire de bruit, avec tous les honneurs qui distinguent les grands hommes ; avec piété, patience au mal qui le rongeait, qu’il a combattu avec un grand courage, lui qui admettait sa destinée et acceptait la volonté de Dieu. Que cette pensée au moins, nous fasse nous résigner aux volontés du Créateur adoré quand Il nous porte ses plus rudes coups ! Ce sont là de grands avertissements pour nous détacher de ce monde, où nous ne faisons que passer.

J’essaye par cet hommage, de calmer la douleur des siens, que je sais que ce départ afflige profondément. Comme il afflige et affecte égalemen tous ceux qui connaissaient ses mérites ou qui avaient reçu des preuves de sa bonté.

Heureusement qu’il nous reste des milliers de souvenirs du Professeur Mendo Ze, pour nous aider à continuer à nous rappeler sa modestie, son intégrité, sa simplicité, sa sérénité, son humour, son humanisme et son calme.

Comment décrire la peine de toutes ces personnes affligées ? Et comment décrire et réduire la vie d’un aussi grand homme en quelques mots ? Personne, et même pas la mort, ne pourrait effacer l’empreinte que le Professeur Mendo Ze a laissée dans les cœurs de milliers de Camerounais côtoyés ici ou ailleurs.

Le professeur Mendo Ze de son vivant à l’étranger, crédit photo JPR Ngono.

Mendo Ze était un homme exceptionnel, unique, un pieux, un vrai croyant, une âme charitable. Il était aussi le père de ceux qui souffrent ; il était au service des nécessiteux ; et ceci, à travers sa générosité légendaire et son humanisme hors pair, qui ne tenaient compte d’aucune distinction et d’aucune limite.

Cette nouvelle de sa mort fut bouleversante pour beaucoup de personnes et moi aussi, qui ai personnellement eu la chance de le côtoyer comme enseignant de stylistique dans mes années de fac, et avec qui j’ai noué des relations d’amitiés et de respect pour toujours et dont je suis fier aujourd’hui, pour la formation reçue.

Pour ces seuls souvenirs de ses vertus, il doit jouir de la félicité réservée aux Hommes de bien qu’il a mérité d’être. Oui, il le doit, pour toutes ses bonnes actions dans la vie ! Oui, il doit ! Il était pour nous autres, un modèle et un exemple à suivre, et malgré son départ pour toujours, il restera donc vivant dans nos cœurs et nos souvenirs, lui qui a voué toute sa vie, au service des autres et de chacun.

Nous ne le verrons plus, certes, mais il restera toujours là, présent comme autrefois au tréfonds de nos cœurs, comme si, on partageait ses joies et son bonheur là haut ; là où il est à présent. Sa mémoire et son souvenir, ne nous quitteront plus jamais.

En cette douloureuse circonstance, puisse Dieu nous aider ainsi que tous les membres de son honorable famille en particulier, sa conjointe, ses enfants, ses frères, ses sœurs, ainsi que ses amis, ses étudiants, ses ex collaborateurs, son entourage et tous les Camerounais qui l’admiraient, à surmonter cette dure épreuve.

Le professeur Mendo Ze. Crédit photo. JPR.

Reposez en paix cher professeur. La vie ne dure qu’un instant et nous vous rejoindrons, puisqu’il faut bien mourir un jour. Nous ne vous oublierons jamais. Que Dieu vous bénisse et que Le Tout Puissant vous accorde Son Pardon, vous accueille dans Son Paradis et qu’Il vous couvre de sa sainte Miséricorde.

Allez et reposez en paix Professeur !

ADIEU ! 🙏🙏🙏☹️


Mariage: dix attitudes matures qui sortiront forcément toute Camerounaise du célibat

Chaque homme a ses préférences physiques, intellectuelles et émotionnelles lorsqu’il s’agit de choisir une partenaire pour la vie. Mais, il y a toujours un aspect d’une femme qui la rend extrêmement attirante. C’est la maturité ! Et, cela n’a pas forcément quelque chose à voir avec l’âge. Une femme mature n’est pas obligatoirement quelqu’un de vieux ; c’est tout simplement une qualité que certaines ont. On appelle souvent ce genre de personnes, “les vieilles âmes”.


Voici donc dix (10) attitudes matures qu’une femme Camerounaise devrait adopter et qui la rendraient beaucoup plus attirante et digne que toutes les autres et qui vont forcément la conduire indiscutablement devant le Maire.

1- Elle doit être indépendante matériellement et financièrement

C’est la plus belle qualité d’une Camerounaise mature qui souhaite se marier. Elle a naturellement et sûrement une vie bien réglée, ses propres carrières, amis et passions. Elle se suffit à elle-même et sait comment se sortir de n’importe quelle situation. Elle n’est pas affectée par l’opinion des autres et n’a pas constamment besoin d’être rassurée et aidée. Elle n’est pas mendiante et ne se prostitue pas pour manger et se loger. Elle s’assume. Une vraie guerrière, battante, féroce, forte et courageuse. Elle a ses moyens.

La Camerounaise mature ne va jamais abandonner ses rêves pour quiconque et elle ne va pas laisser sa relation amoureuse affecter les décisions importantes qu’elle a à prendre. Elle prend toujours la responsabilité complète de sa vie. En plus, comme elle est indépendante, elle ne va pas essayer de limiter ou d’accabler son gars par ses propres problèmes : elle va les gérer et permettre à son mec de se développer personnellement.

2- Elle doit avoir de l’expérience dans la Vie

Une femme camerounaise mature et épousable a vécu . Eh Oui ! Elle a vécu plus de choses que toutes les autres : elle a perdu des êtres chers, fait des erreurs, eu plusieurs relations imparfaites, eu des enfants de pères différents et inconnus, voyagé, croqué la vie, baisé à fond et accompli beaucoup de choses, positivement et négativement. Au début, cela ne va pas sembler important pour un mec, mais, si un homme veut être dans une relation stable à long terme, être avec une femme qui a de l’expérience est primordial.

Tout simplement parce qu’une femme qui connaît mieux la vie, connaît mieux l’amour également. Elle ne va pas se lever un matin et vous quitter pour la moindre banalité: elle va travailler sur vos problèmes et vos défauts et chercher à vous perfectionner. De plus, elle a plus de sujets de conversation intéressants, ce qui va vous permettre d’établir une connexion profonde et une vraie complicité.

3- Elle doit toujours savoir ce qu’elle veut

Une femme camerounaise mature n’aime pas jouer à des jeux d’enfants. Elle sait ce qu’elle veut et va droit au but. Elle ne vous perd pas du temps. Si quelque chose ne lui convient pas, elle va vous le faire savoir. Elle sait ce qu’elle veut d’une relation et ce qu’elle cherche absolument à éviter ; malheureusement, elle ne fera aucun compromis là-dessus.


Une femme mature a plus confiance en elle et il est plus difficile de pousser ses limites ; ce qui peut parfois être frustrant pour les hommes qui l’abordent. Mais, vous savez quoi ? Une femme mature qui sait ce qu’elle veut est une partenaire plus forte et loyale. Ah oui hein.

4- Elle doit être très honnête et franche


Avec elle, son partenaire ne va jamais avoir des disputes. Elle dira toujours la vérité. Il n’y a rien de plus frustrant qu’essayer de comprendre pourquoi l’autre est de mauvaise humeur mais refuse de dire où se trouve le problème.


Avec une femme mature,vous n’aurez pas ce genre de problèmes. S’il y a un souci, elle va vous le dire. Et bien-sûr, si vous la rendez malheureuse, aussi. Mais, en plus de ça, elle va également vous donner les raisons de son attitude sans avoir froid aux yeux. L’honnêteté et la franchise sont des outils indispensables pour une bonne communication. Elle possède heureusement, ces deux qualités exceptionnelles.

5- Elle doit aimer son homme pour ce qu’il est et non pour ce qu’il a à lui offrir


Lorsque vous sortez avec une femme forte, indépendante et confiante, vous savez qu’elle est avec vous parce qu’elle vous aime vraiment. Automatiquement, vous voulez l’épouser. Elle n’est pas cupide, manipulatrice, méchante, menteuse, mesquine, escroc, intéressée et matérialiste. Elle vous aime tout simplement. Pas à cause de votre porte-monnaie, de votre beauté ou de n’importe quoi d’autre de superficiel hein. Juste pour ce que vous êtes. Une femme mature est, généralement, plus stable financièrement qu’une jeune femme immature et encore « palapala ».


En l’épousant, vous serez donc forcément avec une femme qui vous voit vraiment ; une personne qui vous accepte avec vos qualités et vos défauts. Elle ne va pas vous voir comme un trophée mais comme un être humain qui mérite d’être aimé et qui est digne d’elle !

6- Elle doit être très reconnaissante envers son homme


Lorsqu’on a eu plusieurs relations, on finit par apprendre ce qu’on attend d’elles. Et, plus important que cela, on sait ce qu’on ne veut absolument pas tolérer. Une camerounaise mature comprend parfaitement cela : elle sait ce que sont les relations toxiques et elle choisit de les fuir dorénavant.


Donc, quand son mec fait quelque chose de bien, elle est reconnaissante et elle n’a pas peur de lui montrer son appréciation. Une relation basée sur la reconnaissance aide le couple à vivre de façon plus saine et sereine.

7- Elle doit apprendre des choses supplémentaires à son homme et lui apporter un plus


Il ne s’agit pas ici d’une compétition d’expériences hein. Peut-être qu’elle n’a pas eu une vie aussi remplie que celle de son gars, mais elle a été plus réceptive aux leçons de vie qui ont accompagné ces expériences. La Camerounaise mature est plus intelligente émotionnellement; ce qui la rend plus observatrice, curieuse et consciente.


Elle a généralement reçu des leçons de vie significatives et elle n’a pas honte de les partager avec son partenaire. Elle est ouverte quant à son passé, ses erreurs et ses traumatismes. Elle en parle sans peine ni peur. Elle les partage. Elle n’est pas renfermée, introvertie et hypocrite.

8- Elle doit toujours baser sa relation amoureuse sur le respect mutuel


Pourquoi sortir avec quelqu’un qui ne vous respecte pas ? Une personne qui ne respecte ni vos rêves, ni vos décisions, ni vos choix ? Avec une femme mature, vous n’aurez pas à exiger du respect. La Camerounaise mature va vous l’offrir sur un plateau doré. Elle vous donne toute votre place. Elle vous respecte et est soumise. Elle ne porte pas de culotte chez vous. Vous êtes le seul commandant à bord. Elle donne certes son avis, mais avec un respect immense.

9- Elle doit absolument baser sa relation amoureuse sur un partenariat.

Une relation réussie est basée sur le travail des deux partenaires. Si une des deux personnes n’est pas un coéquipier, le couple ne pourra pas survivre. Les relations demandent de l’investissement personnel. Une femme mature ne va pas juste vous laisser prendre toutes les décisions, elle va les prendre avec son mec.


De plus, lorsqu’elle rencontre un problème ou doit prendre une décision importante, elle va toujours docilement demander l’avis de son gars. Elle porte vraiment un intérêt à ce qu’il a à dire. Elle n’attend pas non plus que son gars résolve ses problèmes, mais seulement que celui-ci la soutienne. Et, elle en fera de même pour lui. Une vraie femme.

10- Elle devra rendre sa relation amoureuse plus profonde et significative


Le jeune amour est excitant mais il ne dure pas. Une relation entre deux personnes matures et sûres d’elle, oui ! Il est important que les deux individus de la relation comprennent qu’ils ont des identités différentes et qu’ils ont besoin d’espace personnel.


Une femme camerounaise mature comprend vite cela et sait sur quoi est basée une relation saine. Elle va donc rendre cette relation très profonde et significative. Elle va lui donner une valeur ajoutée et donnera tout son cœur pour que cette relation soit appréciée de tous. Elle n’est pas là pour jouer.

le mariage se mérite. Il exige donc une certaine maturité de la femme…

Voilà là dix attitudes matures, dix comportements imbattables que toute femme camerounaise qui voudrait se marier doit avoir. Une femme sans maturité, malgré son âge, restera éternellement celibattante et surtout avec plusieurs enfants de pères différents. Pour être l’heureuse élue d’un homme et donc passer devant le Maire le samedi matin, chaque camerounaise encore celibattante doit adopter ces attitudes matures. C’est le prix à payer les go.

Une Camerounaise mature et donc épousable a forcément ces qualités extraordinaires qui la rendent bien plus attirante et différente que les autres. Elle a confiance en elle; elle sait ce qu’elle veut et est claire quant à ses désirs. Une femme mature ne va pas se préoccuper des petits détails, des sous-entendus et des jeux d’enfants. Elle sait que les relations peuvent être difficiles mais qu’avec un peu de compromis, de compréhension et de communication ; tout peut se résoudre.

Fabrice Larry Nouanga


Pourquoi les fake News ont-elles tant de succès au Cameroun?

Les fake news, en français « fausses nouvelles », « infox » ou encore « informations fallacieuses », sont des informations mensongères, diffusées et propagées dans le but de manipuler ou de tromper l’opinion publique. Prenant une importance singulière à l’ère d’Internet et des réseaux sociaux, elles peuvent émaner d’un ou de plusieurs individus (par le biais de médias non institutionnels comme les blogs ou les réseaux sociaux), d’un ou de plusieurs médias, d’un homme d’État ou d’un gouvernement.

Ces infox menées à travers les articles , les tweets, les posts, les photos, les vidéos d’infox, emploient souvent des titres accrocheurs ou des informations entièrement fabriquées en vue d’augmenter le nombre de lecteurs , de vues, de likes, de commentaires et de partages en ligne.

À l’ère des Fake news

Sous formes de rumeur, canular, propagande, théorie du complot, faits interprétés par des alternatifs ou des extrémistes… Les « fake news » connaissent curieusement un succès inquiétant au Cameroun. Les Camerounais en raffolent. Ils les adorent. Ils en ont font leur dada.

Les débats sur les infox ont pris une ampleur singulière au Mboa, non plus par l’intermédiaire de la presse institutionnelle mais via les réseaux sociaux, comme Twitter ou Facebook, dont les utilisateurs ne sont pas soumis à la déontologie journalistique, notamment à la règle de vérification des faits, et peuvent donc véhiculer impunément de grandes quantités de mensonges.

Mais pourquoi donc, les fake news sont-elles autant partagées au Cameroun et y ont tant de succès?

I- Les Camerounais sont adeptes du kongossa

L’une des premières raisons pour laquelle les fake news prospèrent au Cameroun, c’est parce que les Camerounais ont un appétit poussé pour le « Kongossa ». Le kongossa (parfois orthographié congosa) est un terme d’origine camerounaise qui désigne les rumeurs publiques, le bouche-à-oreille et les commérages de quartier.

Ceux qui calomnient ou commèrent vont donc utiliser des forfaitures qui consistent à laisser croire ou envisager des choses qui ne sont pas vraies, des attitudes imaginées, des actes attribués sans preuves. Et tous les jours, combien de victimes, combien de « cadavres », combien de dégâts directs ou collatéraux, mon Dieu ?

Le kongossa est devenu au Cameroun une arme de destruction massive, vile et abjecte, employée par les envieux, les esprits bas et petits, les sans scrupule, les jaloux, les méchants, les mécontents, les frustrés, contre ceux qu’ils détestent et haïssent, et parfois sans raisons.

Le commérage au Cameroun a donc atteint des proportions terribles. Il va même bien au-delà de simples « on-dit ». Il déploie fortement une réelle volonté de nuire, de faire souffrir, de rabaisser l’autre. C’est une sorte de crime sans armes, un assassinat psychologique conscient et calculé.

II- Les Camerounais aiment créer le buzz

L’anglicisme buzz désigne une rumeur créée pour propager rapidement, via Internet, un message sur soi-même, sur quelqu’un ou sur quelque chose, dans le but d’en faire parler le plus possible. L’objet du message est, en général, présenté comme étant à la pointe d’une fake news.

Le buzz est donc une des causes du succès des Fake news. Il est cette technique de communication qui s’appuie sur les internautes, via leurs courriels, leurs blogs, leur participation à des forums, etc., pour aider à la propagation des fausses nouvelles. Il consiste à en faire parler, à susciter l’intérêt et la curiosité, grâce à un bouche-à-oreille habilement organisé auprès de l’opinion et qui relaie ladite fausse information auprès de la population qui est ciblée.

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) permettent ainsi une diffusion très rapide et large de ces faux messages et de ces fausses nouvelles. Et au Cameroun, le buzz est roi.

III- Les Camerounais ont une attention trop limitée

Face au grand flux d’informations, les Camerounais sont moins attentifs à ce qui est partagé. Plus une information est vue ou entendue au Cameroun, plus elle est considérée comme vraie. Et les Fake news en profitent donc pour s’infiltrer. La répétition d’une même nouvelle par plusieurs personnes mène les Camerounais à l’idée de véracité. Ainsi, la simple lecture du titre d’un article partagé mille et une fois, renforcera la croyance dans le contenu de l’article sans même l’avoir lu.

À cause de ce manque d’attention, les Camerounais choisissent donc toujours le mauvais canal d’information qui véhicule les fake news plus répandues sur Internet.

De plus en plus, à cause de leur attention limitée, s’informent via les réseaux sociaux. Or, ces derniers, Facebook en tête, sont le canal privilégié pour le relais de ces fausses informations. Les auteurs utilisent des formats qui attirent, accrochent le regard comme des images, des vidéos et des mèmes. Et on y croit les yeux fermés.

IV- Les Camerounais se fichent de leurs sources d’information

Les Camerounais s’en foutent pas mal de la personne qui a divulgué une information. Pourtant, le premier réflexe lorsqu’on reçoit une information, c’est d’accorder plus d’attention à la personne qui diffuse cette information et donc à la source qui l’a publiée. Un article partagé par une personne de confiance (ami, famille, personnalité publique…) aura plus de chance d’être perçu comme exact que s’il était partagé par quelqu’un à qui l’on accorde peu de crédit.

Malheureusement au Cameroun, n’importe qui peut publier une information et tout le monde se jette dessus et y croit. Personne ne cherche à la vérifier. Personne ne cherche à connaître d’où elle vient, les intentions de la personne qui l’a annoncée. On avale tout. On se fait emballer par tout. On croit à tout sans objectivité ni la moindre vérification de la source. On gobe tout comme des enfants. Une crédulité indescriptible caractérise les Camerounais.

Les Camerounais sont devenus esclaves des Fake news…



V- Les Camerounais développent un sentiment de suivisme moutonnier

L’être humain est un être social. En partageant ainsi les informations, fausses ou pas, d’un groupe, il aura le sentiment d’appartenir à ce groupe et d’être en accord avec sa façon de penser et ses idées. Remettre en cause ces informations partagées, c’est mettre en doute le groupe. Ainsi fonctionnent les Camerounais. Parce qu’étant membres de tel ou tel groupe sociologique, ou tel forum, ou tel entité, ou tel bord politique, tout ce qui y est dit est donc pris comme vérité d’évangile. On ne saurait le renier. On adopte ainsi un suivisme moutonnier à nul autre pareil.

La confiance est telle qu’aucune vérification n’est faite et que l’information erronée est partagée. Et les Fake news connaissent ainsi un succès inquiétant et incontrôlable.

VI- Les Camerounais aiment blaguer avec les intox

La fake news au Cameroun est pour certains, devenue un art du jeu, dont le but est surtout de polir. Au Cameroun donc, on aime parodier l’actualité. Le problème, c’est que certaines personnes ne se rendent pas compte de la gravité d’un tel divertissement puérile et piteux, car jouer ainsi avec des informations mensongères et les partager, c’est la plus grosse des naïvetés et des passivités.

La majorité des Camerounais qui partagent souvent les fake news, savent parfois que c’est faux, mais pour jouer avec les consciences et nuire, ils le font quand même… Ensuite, cela s’affiche dans leur fil d’actu, celui de leurs amis, puis des amis de leurs amis… et là, on tombe sur des gens qui ne pigent plus rien à la fin et s’embrouillent.

VII- Les Camerounais adorent les scoops

Le scoops est un anglissisme qui désigne une information exclusive. Chaque Camerounais aimerait donc avoir cette exclusivité. Et automatiquement, il publie très vite des fausses nouvelles sans les avoir vérifiées.

On murmure… », ‘On pense que… », « On croit savoir que… », « On dit de source autorisée que… », « Il paraîtrait que… », « On vient d’apprendre que… », « Il semblerait que… », « Il serait question de … » ! Des expressions pareilles accompagnent toujours ces Fake news, relayées ça et là et de façon virale.

Des scoops nous inondent donc au quotidien au Cameroun- dans une concurrence effrénée – afin de régner en maître sur un audimat proposé aux « chers zauditeurs » des chaînes de radio et de télévision. Il en est de même d’une certaine presse écrite soucieuse de ne pas voir baisser ses tirages.

On ouvre ainsi sournoisement la fenêtre du murmure qui sera dirigé, pendant des semaines, tel un feuilleton à rebondissements, pour maintenir éveillé le citoyen qui s’interroge.

Les fake news doivent être stoppées…



Les fake news ont encore du chemin au Cameroun…

Voilà la réalité des Fake news au Cameroun. Voilà autant de raisons pour lesquelles elles ont un succès inquiétant chez nous.

L’opinion générale camerounaise est ainsi tous les jours plongée dans le leurre et dirigée vers une information dénuée de toute assise saine dans un raisonnement qui échappe à tout entendement. 

Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage, alors, Messieurs et Mesdames des médias traditionnels et sociaux, avant d’agiter votre plume pour lancer une news, commencez donc par vérifier si le chien en question a la rage ou non.

Abandonnez ce « ON » murmuré et restez crédibles. « ON », pronom bête me répétait mon père ! Un journaliste ou un internaute intègre, honnête et dans sa plume, apolitique – il en existe encore fort heureusement – vérifie ses sources, les contrôle et restitue une information avérée, tandis que tant d’autres se plaisent à faire monter une mayonnaise indigeste sur un « on dit », un bruit de couloir d’une nouvelle controversée ou incontrôlée, avec le dessein de faire valoir son support et sans s’inquiéter de nuire au nom de la sacro-sainte information. Dans ce dernier cas, tout le monde connaît l’air de la calomnie et il restera – hélas – toujours quelque  chose de nauséabond.

Et tant que nous continuerons à avoir des comportements aussi abracadabrants, les Fake news elles aussi, continueront à avoir un succès incroyable et indigeste.

D’ailleurs, il y a une semaine, j’étais moi même victime d’une fake news, où une dame aux intentions malsaines, m’avait carrément annoncé pour mort de façon brusque et tragique. La fausse information était devenue virale et avait fait le tour du pays en une poussière de seconde.

Ah ça !

Fabrice Larry Nouanga


Huit secrets pour faire une relecture efficace de vos billets et les publier sans fautes

Écrire peut être révélateur de nos compétences et même de certains aspects de notre personnalité. Naturellement, nous espérons que l’image renvoyée à nos lecteurs soit positive.

Si nous présentons donc un écrit mal orthographié et peu structuré, nous pourrions être la cible de jugements de valeur, et ce, malgré nos qualités personnelles et nos compétences professionnelles.

Écrire peut aussi nous plonger dans le doute ou révéler l’ampleur de nos lacunes.

Personne n’est ainsi à l’abri d’une faute lors de l’écriture d’un texte, même si on connaît parfaitement les règles orthographiques qui régissent notre langue française !

C’est pourquoi, la relecture est une étape au moins aussi importante que la rédaction elle-même dans la création d’un contenu.

Mais comment relire sans passer à côté de la moindre faute ? Je vous dévoile dans ce tutoriel, huit secrets magiques et pratiques qui nous aideront à effectuer une relecture efficace après la rédaction de nos billets et ainsi les publier sans la moindre coquille.

Secret numéro 1 : relisons toujours notre texte à l’envers

À première vue, ce secret peut apparaître contre-intuitif. Pourtant, relire un texte en commençant par la dernière phrase (et en remontant progressivement jusqu’à la première) permet de regarder le contenu d’un œil nouveau, avec plus d’objectivité, en quelque sorte.

En effet, lire « à l’envers » nous forcera à redoubler de concentration et nous aidera à repérer plus facilement d’éventuelles erreurs, mais aussi : des mots surutilisés ;
des phrases mal formulées ; des paragraphes trop lourds…

Cette technique se montre particulièrement utile et efficace, lorsque nous sommes obligés de relire « à chaud », immédiatement après avoir rédigé notre billet.

Secret numéro 2 : arrêtons-nous à chaque signe de ponctuation

Les fautes d’orthographe ou de grammaire ne devraient pas être notre seule préoccupation lors de la relecture de notre billet : le rythme du texte est tout aussi important. Et il repose sur les signes de ponctuation : guillemets, parenthèses, deux-points, virgules, points, tirets, etc.

Il est donc utile de s’arrêter à chacun de ces signes, non seulement pour nous assurer qu’ils sont utilisés judicieusement et correctement, mais aussi pour nous forcer à marquer des pauses régulières dans notre relecture. La ponctuation, ne l’oublions pas, est comme le sel dans une sauce. Sans sa présence, ou sans sa bonne utilisation, notre billet sera fade et indigeste.

La relecture est une étape importante, autant que la rédaction d’un contenu.
La relecture, une astuce efficace pour un billet de qualité

Secret numéro 3 : observons le premier mot de chaque paragraphe

Les répétitions font partie des pires ennemis d’un billet fluide et agréable à lire, et le premier mot de chaque paragraphe revêt une importance toute particulière et capitale pour notre billet.

Cependant, lors de la relecture de notre texte, il n’est pas rare de constater que de nombreux paragraphes commencent par les mêmes expressions, les mêmes mots, les articles, « le » ou « la », par exemple. C’est ici le moment de rectifier le tir.

Alors, grâce à ce secret, varions notre vocabulaire et la formulation de nos phrases pour faire en sorte que chaque début de paragraphe ne se ressemble pas. Trouvons des mots nouveaux, des expressions accrocheuses pour rendre nos débuts de paragraphes plus digestes et moins ennuyeux.

Secret numéro 4 : vérifions toujours l’orthographe des noms propres

Le correcteur orthographique peut nous être grandement utile dans l’écriture des autres types de noms. Mais, si un correcteur orthographique peut nous aider à trouver de nombreuses fautes d’orthographe dans les noms communs, les noms propres sont plus problématiques.

Quand nous mentionnons le nom d’une personne, d’une ville, d’un fleuve, d’un pays ou d’une entreprise, ou encore celui d’un produit, vérifions toujours que nous l’avons bien orthographié (une simple recherche Google fera l’affaire dans la plupart des cas)

Débuter un nom propre par une lettre minuscule et surtout mal l’orthographier sont des fautes et des erreurs les plus impardonnables en rédaction web. Nous devons donc y accorder une attention de mise.

La relecture est une étape importante, autant que la rédaction d’un contenu.
La relecture, incontournable pour éviter des erreurs d’inattention

Secret numéro 5 : prêtons très attention à la mise en forme de notre billet

Accordons une attention trop particulière aux passages que nous avons mis en valeur dans le corps du billet, c’est-à-dire les mots en gras, soulignés ou en italique, mais aussi les hyperliens (qui ressortent souvent de par leur couleur bleue).

Cette mise en forme permet d’établir une hiérarchie entre différents passages du billet. Assurons-nous donc que ces mots que nous avons mis en gras, soulignés ou mis en italique, par exemple, le sont pour une bonne raison.

Secret numéro 6 : ne jamais anticiper la relecture de notre billet

Depuis le début de ce tuto, je ne cesse de nous rappeler combien il est important de relire notre billet. Toutefois, il y a un moment pour tout et il est donc primordial que la relecture se déroule bien après la phase de rédaction et non pendant cette phase.

Certains blogueurs, ont tendance à vouloir se relire alors même qu’ils n’en sont encore qu’à écrire leur brouillon. Que non ! C’est là une véritable erreur.

D’une part, cela nous fait perdre énormément un temps précieux et donc réduit notre productivité. D’autre part, cela nous interrompt dans notre rédaction et nous risquons de passer à côté du développement de certaines idées essentielles. Aussi, ne nous relisons que lorsque nous avons fini de rédiger notre billet…

Secret numéro 7 : relisons notre billet dans un environnement calme

Comme pendant la rédaction, un environnement calme est dispensable à une bonne relecture

Afin d’être dans des conditions optimales pour relire notre billet, il faut que nous nous placions donc dans une bulle. Autrement dit, nous devons être dans un lieu calme et être certain que rien ne va nous distraire. Cela signifie donc que, pas de télévision, pas de radio, pas de musique, pas de téléphone et même pas d’enfants si nous sommes à la maison. L’environnement doit être celui d’un cimetière, pour plus de concentration.

Notre ordinateur ou notre tablette eux-mêmes peuvent devenir sources de distraction. Par conséquent, pendant la phase de relecture, il peut être pertinent de se déconnecter d’Internet. Nous éviterons ainsi d’être perturbés par les notifications de nos emails ou autres posts entrants…

La relecture est une étape importante, autant que la rédaction d’un contenu.
La relecture : seule astuce pour un billet excellent

Secret numéro 8 : demander une relecture par un tiers

Il est clair qu’à force de lire et relire les contenus que nous créons, nous les connaissons probablement par cœur. Aussi, ce n’est pas l’idéal en vue d’une relecture, car il y a de fortes chances que nous ne soyons plus en capacité de déceler nos propres erreurs.

Par conséquent, si nous le pouvons, n’hésitons pas à demander à un collègue ou à un membre de notre entourage d’effectuer une première relecture à notre place.

Si cela est possible, utilisons l’outil collaboratif Google Docs pour cette relecture par un tiers. Ce dernier pourra ainsi nous suggérer les corrections et les améliorations qu’il juge utile ; libre à nous ensuite de les valider ou non.

Ceci est aussi particulièrement intéressant si nous avons confié la relecture de notre billet à plusieurs personnes.

Le mieux est donc toujours de confier la relecture de notre travail à une tierce personne, idéalement un professionnel de l’écriture, qui saura faire preuve de recul, d’objectivité et de neutralité. Sa vision extérieure lui permettra d’apporter les corrections voulues à notre billet, mais également de suggérer des modifications judicieuses, destinées à améliorer notre texte et à le rendre plus compréhensible et plus harmonieux.

La relecture est une étape importante, autant que la rédaction d’un contenu.
Toujours se relire et confier son billet à un tiers pour une relecture efficiente et objective

La relecture, une nécessité absolue ; une étape incontournable

Voilà chers blogueurs et chères blogueuses, huit secrets efficaces qui nous permettront désormais de produire des billets de qualité, irréprochables, tant dans le fond que dans la forme. Ne l’oubliez pas, notre billet est le reflet de notre image et de notre professionnalisme ; notre crédibilité en dépend donc fortement.

A cet égard, une relecture méthodique et rigoureuse est indispensable et cruciale.

Son principal intérêt est d’éliminer les fautes de frappe, d’orthographe, les erreurs grammaticales, de corriger la ponctuationla typographie, le style et le choix de mots, mais aussi de vérifier la cohérence des idées, sans dénaturer le sens du texte.

Les logiciels de correction sont une aide non négligeable, mais ils ont leurs limites. Ainsi, ils s’avèrent totalement inutiles en ce qui concerne les contresens, les tournures de phrase, les incohérences, etc… Rien ne saurait remplacer l’œil humain.

Bon nombre de nos lecteurs sont souvent horrifiés et agacés par des fautes élémentaires et récurrentes, puis finissent carrément par ne plus lire notre travail. On ne saurait et ne devrait donc pas publier un billet bourré d’erreurs !

La relecture et la correction sont donc des étapes capitales qui ne sauraient souffrir d’aucun manquement.

Et pour ce tutoriel, j’ai appliqué les huit secrets et j’ai relu et me suis fait relire plusieurs fois avant de publier. Essayez désormais vous aussi. Une vraie passion.

Cordialement !

Fabrice Larry Nouanga

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Saint Valentin : 4 attitudes qui prouvent que les Camerounais(es) ne sont pas amoureux(reuses)

Au lendemain de la célébration de la fête des amoureux, célébrée le 14 février, j’entends beaucoup de Camerounais (ses) se plaindre de l’amour. Il y a tellement de femmes et d’hommes dont les histoires d’amour se sont si mal terminées hier. Tellement de gens se sont rendus à l’évidence qu’ils étaient plutôt en couple avec des personnes qui les rendent si malheureux (ses) et les font tant souffrir… Que de déceptions ! Que de douleurs ! Que de séparations ! Mais d’où vient même le problème ?

Après plusieurs observations, j’ai fini par comprendre que les camerounais ne savent même pas ce qu’on appelle amour. Ils ne sont jamais tombés amoureux. Les relations amoureuses échouent lamentablement au Cameroun à cause de quatre principales attitudes :

1- EN AMOUR, LES CAMEROUNAIS(ES) RÊVENT TROP DEBOUT

Chez nous, très souvent, les échecs amoureux proviennent des fausses images de l’amour que nous avons. On s’est tellement fait dans nos têtes de fausses idées sur l’amour qu’on vit finalement trop dans les rêves.

Il y en a qui veulent que l’amour soit tout de suite passionnel, tellement intense. D’autres veulent qu’il soit une espèce de flamme qui brûle de façon vive. Il y en a qui rêvent qu’il soit tellement fusionnel, en voulant à tout prix que l’autre vive uniquement collé à eux sans plus penser à rien d’autre. Que de rêves !

Toutes ces fausses visions de l’amour conduisent naturellement à l’échec et donc à la souffrance. Du coup, personne ne tombe amoureux. On ne vit pas l’amour dans les rêves ! Revenons même souvent à la réalité non ! Ce ne sont pas les choses des séries brésiliennes hein.

2- EN AMOUR, LES CAMEROUNAIS(ES) SONT DE BONS JOUEURS(Euses)

Voyez-vous, il y a des gens qui se lancent dans les relations amoureuses sans sincèrement savoir ce qu’ils attendent concrètement de ces relations. Ben, pour eux-elles-, l’amour n’est qu’un jeu.

Mais je redis encore qu’il faut absolument se demander ce qu’on veut concrètement. Il faut donc pouvoir se poser quelques questions personnelles et sincères avant de se lancer.

Est-ce qu’on cherche à combler un vide ou des manques affectifs ? Ou bien encore, est-ce que qu’on a besoin de se sentir reconnu(e), de se sentir exister, de s’affirmer? Est-ce qu’on veut paraître et avoir de la valeur à ses propres yeux et aux yeux des amis et de sa famille ? Ou simplement, (et c’est ce qui arrive le plus chez nous), est-ce qu’on cherche un certain confort matériel ou financier, l’argent, les cadeaux, le statut social ?

En sachant donc ce pourquoi on s’engage, il est clair qu’on vivra « mieux » sa relation amoureuse. Mais chez nous, on se lance comme ça vaguement, comme des moutons, sans objectifs hein. L’amour devient ainsi une pure distraction. 

3- AU CAMEROUN, CE SONT LES AUTRES QUI DÉCIDENT DE NOS PARTENAIRES

J’entends des gens dire tout le temps : « Moi je ne sors qu’avec des personnes qui me font souffrir ! Je n’ai pas de chance ». Mais je dis hein, comment les choisissez-vous dis donc ?

Malheureusement les Camerounais (ses) ne prennent garde à aucune précaution pour choisir leur partenaire. Ils écoutent tellement les autres. Quand ce n’est pas la famille, ce sont les amis qui décident avec qui on doit être. Quand, ce ne sont pas les amis, ce sont les voisins…

Pourtant, c’est nous-mêmes qui devons être maîtres de ce que nous désirons. On n’a pas à nous juger dans nos choix et surtout personne n’a à nous indiquer avec quel genre de personne nous devons nous mettre. Jamais!

On n’est pas là à vouloir transformer l’autre  pour plaire aux gens hein. On le prend tel qu’il est. Que les gens cessent donc d’influencer et de diriger nos choix. Ayons donc un minimum de personnalité quand nous nous engageons dans une relation amoureuse. Sinon on ne tombera jamais amoureux(ses).

Femme seule et triste en amour. Crédit photo: friends.fr

4- LES CAMEROUNAIS(ES) SONT SI ÉGOCENTRIQUES EN AMOUR

Je ne comprends pas les Camerounais (ses). Une fois dans une relation, ils deviennent si égocentriques et continuent à vivre comme s’ils étaient encore tout seuls. Comment tomber amoureux dans ce cas?

Pour entrer dans une relation qui dure et qui réussit, il faut apprendre à « quitter » certaines pensées antérieures dans lesquelles nous sommes parfois enfermés.

On ne doit pas vivre avec notre partenaire comme si nous étions juste entrain d’essayer et que peut-être il y a quelqu’un de mieux qui nous attend. On agit souvent là, comme si l’amour était un immense supermarché dans lequel on peut choisir comme une marchandise, la petite ou le gars qui nous conviendrait le mieux…. Non ! On ne tâte pas en amour. Mouillé, c’est mouillé.

Un amour ne peut vivre et durer que si chacun se sent écouté, respecté et pris en compte. Patiemment, il faut apprendre à découvrir l’autre, tel qu’il est, à dialoguer avec lui pour apprendre à connaître et accueillir ses goûts et ses envies, ses projets de vie, ses intentions à long terme…Simplement, nous devons l’intégrer dans notre vie.

EN RÉALITÉ, LES CAMEROUNAIS NE TOMBENT JAMAIS AMOUREUX

La plus grande chance, dans toute relation amoureuse, est de pouvoir apprendre à aimer et tomber amoureux. C’est un vrai challenge !

Malheureusement les Camerounais (ses) ne savent même pas aimer. D’ailleurs, certains n’ont même carrément jamais aimé.

Ils aiment avec de faux-semblant, beaucoup d’hypocrisie, trop de mensonge, avec intérêt,  escroquerie,  infidélité,  trahison… Ils ne savent carrément pas aimer.

Cheminer et grandir ensemble, dans l’amour, sans se détruire, s’étouffer ni se fondre en l’autre, s’apprend, jour après jour. Mais chez nous, hélas!

Un amour vrai doit absolument tourner les deux partenaires vers l’avenir, la même direction pour ainsi durer toute une vie…

J’ai fini par comprendre que nos échecs en amour sont simplement dus au fait que dans le choix de nos relations amoureuses, très peu de personnes, il faut le dire, s’engagent sans véritablement savoir ce qu’ils attendent de l’Amour.Très peu s’engagent, sans réellement être prêts pour mener à bien un amour durable. Très peu s’engagent, sans vraiment connaitre quel type de personne les attire.Très peu de personnes s’engagent, sans réellement bien choisir l’élu(e) de leur cœur.Voyez-vous, on s’engage tellement au Cameroun, sans réfléchir avant; sans critères véritables, sans être prêt à construire, sans penser à s’épanouir.

Voilà pourquoi nous ne tombons jamais amoureux. Le 14 février est donc une fête à bannir au Cameroun. C’est une véritable hypocrisie. Aucun(e) Camerounais(e) n’aime avec le coeur…

Fabrice Nouanga


Miss Cameroun 2020 ne reflète pas la beauté camerounaise

Ce samedi 28 décembre, j’ai regardé comme de milliers d’autres téléspectateurs, mais avec un certain dédain, la finale de l’élection « Miss Cameroun 2020 ».

Au terme de ce concours de beauté féminine, une candidate anglophone, originaire du Nord-Ouest, Audrey Nabila Monkam a a été couronnée et désignée comme la plus belle femme de mon pays. Je lui dis Bravoooo et la félicite pour cette consécration. Oui, elle est si belle, mais pas la plus belle du Cameroun car elle ne reflète pas la beauté camerounaise. Non.

Et justement, quand je regarde spécifiquement, les candidates au poste de Miss Cameroun 2020, je ris. Nom de Dieu, comment des représentantes de la beauté de tout un pays d’Afrique, peuvent-elles donc être aussi chetives! Qu’est-ce qui n’a pas marché? Est-ce le COMICA qui a fait de la minceur du corps, le seul vrai critère de beauté féminine et de participation à cette compétition?

Si oui, j’avoue que, c’est une réelle insulte et un mépris énorme à la beauté camerounaise et africaine tout court. Bon, vous allez me  dire que Miss Cameroun 2020, était la plus belle parmi celles qui ont concouru. D’accord! Mais, je sais aussi que chez nous les Bantous, la belle femme, est d’abord, celle qui a des rondeurs hein, sans pour autant être difforme oh. Elle ne devrait aucunement donc pas être uniforme. Mais notre Miss là, hum.

JOLIE MISS CERTES, MAIS UN PEU TROP MINCE…

Voyez-vous, Miss Cameroun 2020, Audrey Nabila MONKAM  a 24 ans, pour 1.80M  mais pèse seulement 56kgs. Quelle image! Et dire qu’elle est des GrassFields hein; l’aire où on retrouve une bonne majorité de femmes rondes, bien remplies et souvent bien belles. Ou alors, elle ne mange pas le « pilé » ou la « Eru »?

Blague à part, je n’ai vraiment rien contre elle, ni contre son poids et les femmes minces en général. Juste que, beaucoup de mes soeurs pensent qu’un tel corps est une valeur marchande et un réel critère de séduction. Minalmi. Voilà pourquoi elles font des cures quotidiennes de degraissage forcée.

Seulement, je crois que le corps est un marqueur identitaire fort de la beauté d’une femme. Du coup donc, la minceur ne saurait être synonyme de dynamisme et de beauté. Jamais. Une certaine école a réussi à faire avaler aux Camerounaises que, les belles femmes sont forcement maigrelettes et maigrichonnes. Pour celles-là, il faut absolument donc être comme un spaghetti, et  avoir les reins de Lucky Luke, les petits seins en forme de citron et les fesses plates comme des lattes pour participer à une élection Miss. Que non! Et du coup, elles finissent par confondre minceur et maigreur. Bof!

Bon, je ne connais pas personnellement notre Miss 2020 hein. Je l’ai aussi découverte comme beaucoup à la TV. Mais, j’ai bien envie de savoir ce qui peut bien expliquer qu’elle soit autant chétive. Soucis d’anorexie ou choix personnel?

Miss Cameroun 2020

Elle représentera pourtant le Cameroun partout hein…

En tout cas, mince ou pas mince oh, là n’est même pas mon problème. Qu’elle ait même 5 kgs de poids. Moi quoi? Mais, j’en veux à ce Comité d’Organisation qui, curieusement, a toujours réussi à faire des maigres, les plus belles femmes du Cameroun. Comme si, chez nous, nos femmes étaient trop en carence alimentaire et ne pouvaient donc pas avoir des poids raisonnables. Je voudrais rappeler au COMICA et à son jury que, Miss Cameroun représente quand même la beauté camerounaise dans sa globalité hein. Celle de 2020, sera à cet effet, l’Ambassadrice de cette beauté à l’extérieur, pendant un an.

Cette année, elle va être notre représentante dans tous les concours de beauté Miss (miss CEMAC, miss Afrique, miss Monde…). Sincèrement, de vous à moi, que penseront les étrangers qui verront à travers elle,  qu’au Cameroun, les femmes sont si maigrichonnes, avec la peau sur les os? Mon Vert-Rouge-Jaune si cher, mérite mieux que ça non? Les organisateurs de Miss Cameroun ne savent-ils pas que, dans le domaine de la santé, peser moins de 60kg pour 1m80, soit avoir un IMC (Indice de Masse Corporel) inférieur à 18, est vraiment indigeste pour la vue des autres?

Pourtant si Intelligente, notre chère Miss…

C’est vrai que j’ai admiré  l’éloquence de Nabila Audrey Monkam. Lors de son speech, j’ai beaucoup apprécié ses projets pour la jeunesse. Je l’ai trouvée pétrie d’intelligence. En témoigne son niveau académique (Licence en banque et finance). La jeune femme a indiqué vouloir s’investir dans l’éducation des enfants et des jeunes. Et ça, c’est forcément blasant.

Mais, qu’elle et son COMICA sachent que, son physique, ne reflète aucunement pas la beauté bantoue qu’elle va désormais représenter. Partout dans le monde, une Miss, c’est d’abord son apparence physique. Indéniable.  Et le COMICA le sait très bien. Si, ce n’est que le critère intelligence, les femmes intelligentes, il y’ en a plein dans nos amphis. Le COMICA ferait donc mieux d’aller là-bas, chercher des femmes Docteurs et Agrégées en tout,  et en faire tout simplement des Miss Cameroun. Je croyais pourtant que,  quand il s’agit d’élection Miss, seule la beauté physique doit primer au préalable. Le reste, bien aussi important, c’est vrai,  viendrait naturellement après comme ingrédient. Parce que, à mon avis, l’aspect externe, serait d’abord le plus visible et le plus accrocheur. Rien à dire.

LE CAMEROUN A TELLEMENT DES FEMMES, AUX BEAUTÉS PHYSIQUES ÉPOUSTOUFLANTES…

Le Comica est-il si aveugle pour ne pas voir que, côté beautés physiques, le Cameroun est un scandale? Il ignore donc que, les Camerounaises sont tout simplement MA-GNI-FI-QUES dans leurs formes? S’il ne le sait pas, je voudrais lui dire que, dans notre pays ci, on rencontre tellement des beautés époustouflantes, aux rondeurs africaines abracadabrantes. Un seul petit tour, dans les rues de Douala, Yaoundé, Maroua, Dschang, Bamenda et autres, leur fera rencontrer toutes les catégories de femmes torrentielles et irrésistibles, comme l’a si bien dit une fois, René Jackson dans un billet que je vais paraphraser ici:

Des femmes noires, dont la peau d’ébène, d’un noir obscur et étincelant vous fait baver. Elles sont des espèces très rares et naturelles, véritables « bois d’ébène » !

Des femmes brunes, dont le teint clair et le charme physique vous rappelle tout simplement le soleil. Chez nous, on les appelle d’ailleurs « couleur taxi » !

Des femmes « choco », à mi-chemin entre le 100% pur cacao et le chocolat blanc et dont le teint vous laisse deviner des reflets appétissants et dont le charme aiguise votre curiosité.  Rien à envier au chocolat pur.

Des femmes métisses, très jouissives de beauté, véritables « mélanges de cultures » et de tradition.

Des femmes Albinos, dont le teint seul suscite toutes les curiosités. Jolies, séduisantes, attirantes, les Albinos gardent des traits mystérieux qui étonnent et émerveillent tant. Ce sont des femmes à la peau adulée, encensée, requinquée. De vrais mythes.

Le COMICA doit retenir que, toutes ces déesses Camerounaises bantoues, ont des traits physiques qui leurs sont communs hein: leurs rondeurs et leurs courbes. Ainsi, elles exibent leur poitrine de rêve qu’elles ne manquent jamais de mettre en valeur dans un décolleté le plus acrobatique. Elles ont des hanches qui permettent à leur « kaba ngondo » cellulaire, de dévoiler des formes vertigineuses. Elles ont surtout, des fesses époustouflantes et abracadabrantes, qui vous feront remercier éternellement le styliste qui a eu l’ingénieuse idée d’inventer…le string.

Je m’étonne donc que, cher COMICA, vous n’ayez vraiment pas pu dénicher parmi autant de beautés, éparpillées sur toute l’étendue du territoire, la véritable Miss Cameroun 2020 et nous servir, celle que vous nous avez servie là.

Je souhaite donc vivement que, pour les prochaines élections de notre Miss, le COMICA procède à une sélection méticuleuse et très minutieuse des candidates. Car, ce que moi j’ai vu à la télé l’autre jour là, excusez moi du peu hein, n’était pas le reflet de la vraie beauté bantoue et camerounaise. Que, dès à présent, le COMICA fasse un vrai recensement des candidates à l’élection de la Miss Cameroun 2021,  dans les quartiers et villages, pour dénicher les perles rares qui y sont cachées. Parce que, la Miss 2020 qu’il a elue là, est vraiment loin d’être la plus belle femme du Cameroun et donc représenter notre beauté. Jamais.

En tout cas, toutes mes félicitations à la nouvelle Miss. Je me plie au verdict.

Au MBOA, nous sommes vraiment formidables!

Fabrice Nouanga

Whatsapp: +237 699 63 66 90


Voici ce que le blogging m’a surtout apporté

Hello chers tous ! Bonjour chères toutes !

Aujourd’hui, 31 août 2019, se célèbre comme chaque 31 août la journée mondiale du blogging. Pour marquer cette date, je me suis promis d’écrire cet article pour expliquer ce que c’est, le blogging et surtout dévoiler, à vous, mes nombreux fans et lecteurs, ce que cette activité m’apporte au quotidien. Le 4 novembre, cela fera donc six ans que j’ai posté mon premier article sur un blog (eh oui, ça passe vite 😃). Je blogue de façon informelle depuis de nombreuses années.  J’ignorais même que je faisais ainsi du blogging.

Je suis si fier d’être un blogueur. Écrire, ma passion – crédit photo: G. Attino, avec son autorisation

Mais, véritablement, je débute réellement à bloguer de facon plus prolifique et professionnelle en avril 2015 sous l’impulsion et la motivation du blogueur émérite Deudjui Ecclésiaste, le « camerounologue » du blog populaire Achouka et le soutien technique du blogueur Fotso Fonkam du blog Le Petit Écolier sur Mondoblog. J’intègre justement la grosse plateforme Mondoblog en 2016, où je les rejoins. J’avais donc ainsi deux blogs officiels.

Cet article me servira également de bilan sur toutes ces passionnantes années déjà passées sur la blogosphère. Mais, avant, il faudrait déjà que je vous explique plus clairement et succinctement, ce que c’est, le blogging.

Mon ami blogueur Fotso Fonkam en mode selfie. Derrière lui, les blogueurs Mireille Chandeup et Kakoua. – crédit photo: mboattitudes

 

Qu’est ce que le blogging ?

Le blogging est l’activité qui consiste à entretenir un blog. Un blog est en effet un anglicisme pouvant être francisé en « blogue ». Il peut aussi être appelé « cybercarnet » ou « bloc-notes ». Globalement, c’est un type de site web ou une partie d’un site web. Donc le mot « blog » est une abréviation de « web log » en anglais, qui signifie en français, «journal de bord » ou « journal sur internet ». ll s’agit d’un espace personnel d’expression fait essentiellement pour donner la parole à un rédacteur qui va publier au fil du temps des articles nommés posts, billets ou messages, organisés en catégories (aussi nommées libellés) et affichés dans un ordre chronologique, du plus récent vers le plus ancien.

Un blog est utilisé pour la publication de billets. Ils sont généralement succincts et rendent compte d’une actualité autour d’une thématique précise ou d’une profession. À la manière d’un journal intime, ces articles ou « billets » sont typiquement datés, signés et se succèdent dans un ordre anté-chronologique, c’est-à-dire du plus récent au plus ancien. Celui où celle qui tient donc un blog, est un blogueur ou une blogueuse. 

Pour tenir un blog, il ne s’agit donc pas seulement pour le blogueur ou la blogueuse de publier des articles sur une base régulière, mais également de les partager, de les réutiliser sous des formes diverses, de commenter des articles d’autres blogs, d’entretenir une communauté, de participer à des événements liés, etc.

Décrit ainsi, il ressort clairement que le blogging est une activité à part entière qui peut même devenir le métier d’un individu qui s’y donnerait à temps plein. Il s’agit pour tout blogueur/blogueuse de créer un univers unique et de le faire vivre, grandir, s’étendre.

Avec le blogueur Ecclesiaste Deudjui lors d’un apéro – crédit photo: mboattitudes

Ce que le blogging m’a apporté 

Quand j’ai commencé à bloguer, j’étais très loin de m’imaginer toutes les bonnes choses que cette activité m’apporterait. Je ne vais pas vous mentir non plus, mais il y a bien quelques petites contraintes ou inconvénients, mais ils prennent peu de place comparé au positif que cela m’apporte aujourd’hui.

Le blogging, une véritable niche…

Je crois que lorsque l’on tient un blog, une des choses les plus importantes est de savoir prendre du recul assez régulièrement. Comme on tiendrait un bilan d’entreprise. Au-delà de trouver sa propre limite entre sa vie réelle et sa vie virtuelle, comprendre que le blogueur ne vit pas sur internet comme il vit dans la réalité. Je sais que ça peut paraître bête comme « conseil » mais pour moi, c’est la clef.

La clef pour savoir si on a fait les bons choix, parler des bonnes choses, si on est resté intègre à ce qu’on est, si on aime toujours être là, comprendre pourquoi tout ça. Prendre toute cette poignée de belles aventures et comprendre l’impact qu’elles ont pu avoir sur nous, nos relations, notre boulot. Cet instant où on ouvre les yeux sur plusieurs mois ou années, ce moment où on doit digérer des choses inconsommables, ou comprendre des choses irrecevables.

Passant une interview – crédit photo: mboattitudes

Le blogging m’a beaucoup aidé 

Oui, le blogging m’a beaucoup apporté. Il m’a beaucoup aidé à m’accepter et à avoir plus confiance en moi. Il m’a permis de faire pleins de belles rencontres amicales (les blopines comme on dit dans le jargon) et professionnelles.

Il m’a appris à être libre et donc de faire absolument ce que je veux sur mon blog et sur mes pages des réseaux sociaux. Il n’y a pas de règles et c’est plutôt cool.

Grâce au blogging, j’apprends énormément de choses au quotidien, ce que je ne pensais jamais maîtriser et je me surpasse chaque jour un peu plus pour cette passion afin de la faire évoluer. Ainsi, j’ai pu découvrir d’autres blogs vraiment passionnants et inspirants. Je ne peux les citer tous ici de peur de faire des jaloux.

Bien que je ne sois pas si célèbre, avec le blogging, je me suis créé une grande communauté! Grâce à elle, je suis présent sur le net. J’ai pu bâtir une certaine e-réputation. Cette réputation que tu te fais sur le web. Plus je fais des projets sur mon blog, plus cela enrichit ma réputation. S’exposer via le blogging m’a aidé à m’accepter mais aussi à m’endurcir. Cette communauté créée est sans doute la chose la plus folle et la plus valorisante qui puisse m’arriver après des années de blogging. Me construire dans le blogging me rend si fier.

Lorsque je me suis lancé dedans, la communauté créée a eu des personnes qui me suivent, lisent mes articles et me laissent des messages d’encouragement. C’est cette communauté qui m’aide d’ailleurs à continuer ce que je fais. De plus, elle m’aide à prendre confiance en moi et à me motiver davantage. C’est pourquoi j’en prends méticuleusement soin et passe du temps à discuter avec elle.

Avec les membres de l’ABC – crédit photo: mboattitudes

Oui, grâce au blogging, je participe à des événements ou des rencontres que jamais je n’aurai pensé faire auparavant. Actuellement, et ce depuis que j’ai repris sérieusement mon blog, j’ai participé à de grands événements et à chaque fois j’en suis vraiment heureux et honoré. J’ai pu découvrir de chouettes choses et rencontré tellement de personnes.

Oui, le blogging me donne de plus en plus d’occasions de me rendre à des événements. Même si la plupart se déroulent dans de grandes villes, il y a toujours moyen d’y participer pour rencontrer d’autres blogueurs afin d’échanger avec eux. Ça peut être sympa de passer une après-midi à discuter avec des personnes partageant les mêmes passions que toi, et puis, ça ne fait jamais de mal de parler à des gens en dehors d’un écran.

Avec le blogging, effectivement, j’ai fait de belles rencontres, eu des amitiés incroyables et bâti des relations professionnelles exceptionnelles qui me forment mieux que jamais. Cela m’a surtout permis de découvrir, dans la blogosphère, des personnes très talentueuses et très inspirantes et il m’est arrivé même de pouvoir les côtoyer au fond ou encore mieux, d’avoir la chance de travailler avec eux. J’ai pu échanger avec ces gens, certains ayant les mêmes passions que moi, et cela a même pu m’offrir certaines opportunités au bout d’un certain temps, des rencontres que je n’aurais certainement jamais pu espérer auparavant !

La grande famille des blogueurs et moi, autour de l’ancien ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibaulth – crédit photo: mboattitudes

 

Le blogging, une vraie chance 

Et ce n’est pas tout. Le blogging pour moi est un véritable échappatoire. Surtout quand une grosse journée (ou une épreuve personnelle) à été dure à surmonter. Avec le blogging, il n y a pas de règles fixes. On peut décider de tout sur son blog et surtout d’en faire absolument ce qu’on veut. Il me couvre de liberté. Et cette intense liberté d’écriture m’a permis d’être moi-même sur un blog et ça me fait tant de bien de m’assumer tel que je suis avec mon écran-bouclier. Le blogging m’a forcé à toujours plus me surpasser, toujours plus apprendre, souvent des compétences qui me semblaient inabordables.

Le blogging demande énormément de compétences. J’en ai beaucoup acquis en le pratiquant. Et aujourd’hui, cela m’a permis d’avoir plus confiance en moi : le seul fait de s’exposer sur la toile m’a fait peur au départ, mais je me suis vite rendu compte que ça peut énormément m’apporter, pour mon estime de moi-même notamment. Si tu reçois des retours positifs, que certaines personnes parlent de ton blog, en bref, que tu obtiens de la reconnaissance, crois moi, tu prendras énormément confiance en toi. Et ça te motivera à en faire toujours plus. Et là, le blogging m’a beaucoup apporté.

Le blogging fait gagner beaucoup d’argent 

Oui le blogging me fait gagner de l’argent. Ah oui. On peut gagner beaucoup d’argent en faisant du blogging. Tu peux proposer des prestations, vendre des produits, grâce à un e-shop, faire des articles sponsorisés (au bout d’un certain temps, lorsque tu auras une certaine notoriété), etc. Par contre, il est impératif d’être sûr que tu commences ton blog par passion, et pas seulement pour l’argent. Tout simplement.

Car un blog prends du temps, donc il te faudra plus que cette motivation pour le faire vivre. La passion est primordiale si tu souhaites être régulier. Donc si tu veux faire un blog, commence le pour les bonnes raisons. Et pour ces bonnes raisons, j’ai effectivement gagné beaucoup d’argent avec le blogging. Et je continue de bosser pour en gagner encore plus.

Ma joie immense de bloguer – crédit photo: mboattitudes

Un bilan élogieux dans la pratique du blogging 

Le blogging avec moi, c’est donc plus de 200 articles, de centaines de posts, beaucoup de rencontres, de nombreux événements, des voyages à travers le monde, de la célébrité et de la réputation et surtout de l’argent…

Peut-être que, pour certaines personnes, c’est très peu. Mais pour tout vous dire, je ne pensais pas que le blogging générerait autant de trafic en si peu de temps. Je tiens vraiment à remercier tous ceux qui lisent mes articles et posts, et, à travers chaque l’île, likent, partagent, commentent et m’encouragent ainsi à continuer de faire vivre le blogging.

Car il ne faut pas oublier qu’un blogueur sans lecteurs est un cavalier sans son cheval: ça ne peut pas fonctionner. Ce sont nos lecteurs qui font vivre notre passion. Alors, encore une fois, un grand MERCI à vous, chers lecteurs.

Alors vous aussi, vous aimeriez vous lancer dans le blogging? Il est temps! Bonne célébration à tous les blogueurs et blogueuses.

 

Fabrice Larry Nouanga

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Quelles sont les causes de la mort de DJ Arafat?

La triste nouvelle est officielle depuis hier: le chanteur ivoirien DJ Arafat, de son vrai nom Ange Didier Huon, légende du coupé-décalé, est mort à 33 ans, lundi 12 août, des suites d’un accident de la circulation survenu la veille. Il était 23h30, dimanche 11 août, dans les rues d’Abidjan, lorsque, avec un groupe d’amis, Arafat enfourche sa moto sport et en pleine vitesse, percute violemment par l’arrière une voiture roulant devant lui.

Transporté inconscient à l’hôpital quelques heures plus tard, le chanteur ne survivra pas à ses blessures. C’est l’émoi et la consternation totales. Telle une traînée de poudre, la nouvelle se répand dans le monde entier et tourne en boucle à la télévision et sur les réseaux sociaux. Mais que s’est il donc passé ? Une vidéo de ce tragique accident, apparemment vraisemblable et circulant sur la toile, dévoile a priori les causes pathétiques de la mort de Zeus, comme il se faisait lui-même appeler.

Arafat, toujours aussi free boy – CC

Après une observation attentive de ces images choquantes, je pense aujourd’hui que deux facteurs fondamentaux sont à l’origine de cette disparition tragique et brusque de l’artiste : les vraies causes morbides et pathétiques de cette mort sont toutes humaines. Découvrez-les ci-dessous.

I-   La délinquance routière a tué le DJ Arafat

Arafat a bradé son crâne…

Oui il l’a bradé. Lors de cet accident mortel, il ne portait pas de casque de sécurité. Pourtant, la vocation d’un casque de sécurité lorsqu’on roule à moto est de protéger la tête du conducteur. Ainsi, en cas d’accident, il permet d’amortir le choc avec le sol ou tout autre obstacle et protège également des écorchures en cas de glissement sur la chaussée. Naturellement donc, il est un accessoire obligatoire. Il doit être porté. Impérativement. Malheureusement, DJ Arafat a choisi de ne pas en porter un, exposant ainsi son crâne à ce choc violent contre le sol lors de sa chute fatale.

Arafat roulait dans une roue arrière

Au volant de son engin à deux roues, et si tard dans la nuit, le jeune motard s’est lancé dans une « roue arrière », une pratique spectaculaire qui consiste à accélérer brutalement afin de soulever la roue avant de la moto et de rouler sur la seule roue arrière, tout en dosant les gaz. Mais, malheureusement pour lui, les rues d’Abidjan ne sont pas celles de New-York ou de Paris. Le jeune chanteur, visiblement inexpérimenté dans ce genre de pratiques, a ainsi perdu brusquement le contrôle de sa moto et a percuté à grande vitesse un véhicule roulant devant lui. Sa tête nue venant heurter très violemment la carrosserie dudit véhicule.

Motard en roue arrière – flickr

Arafat roulait à tombeau ouvert…

C’est scientifiquement prouvé : la vitesse ne fait pas qu’aggraver les accidents de circulation, elle les provoque. Car, plus un usager de la route roule à vive allure, plus le champ visuel du conducteur est réduit pour se fixer sur le centre de la route. La personne au volant n’est alors plus en mesure d’anticiper les dangers. Lorsqu’un danger approche, il est souvent trop tard pour appuyer sur la pédale de frein. DJ Arafat le savait certainement.  Mais il a choisi de rouler dans les rues étroites et encombrées d’Abidjan à très vive allure.  L’état épave de sa moto témoigne à suffisance la violence du choc, due à son excès de vitesse.

– Arafat, broyé par la mauvaise conduite d’une « chauffarde »

Percutant un vehicule en pleine intersection, bien plus, Arafat meurt, non seulement à cause ses propres turpitudes, mais à cause de la mauvaise conduite du chauffeur, que dis- je ? De la « chauffarde » du véhicule percuté par la moto.

En effet, Dès lors qu’un conducteur constate une panne ou une absence de feux de signalisation au niveau d’un croisement, il doit faire preuve de prudence afin de pouvoir traverser l’intersection en toute sécurité. Ce que la dame n’a apparemment pas fait. Dans ce cas, il est formellement déconseillé aux usagers d’accélérer pour passer le plus vite possible sans prêter attention aux autres usagers car le risque de collision demeure très présent. Aussi, plutôt que d’engendrer une situation de danger supplémentaire, il convient de ralentir afin de bien observer son environnement de conduite. Madame a dit « akaaaaa » !
Autre chose,  dans un tel cas, la priorité revient aux usagers qui arrivent par la droite. De fait, la dame en question devait donc s’arrêter afin de céder le passage à Arafat qui avait naturellement la priorité. C’est élémentaire dans un code de la route.  Pour cela, il était nécessaire pour elle de réaliser des contrôles visuels de chaque côté de la chaussée avant d’avancer son véhicule au lieu de forcer le passage. On aurait ainsi évité le risque de collision qui s’est produit. Cependant, en présence d’un ralentissement important, elle aurait dû faire preuve de courtoisie afin de fluidifier le trafic.  Malheureusement,  le conducteur de la voiture accidentée n’aurait pas respecté ces règles et Arafat en a payé les frais. Triste !

La vidéo de l’accident commentée sur Facebook

II- Les mauvais samaritains et leurs selfies précipitent Arafat à la tombe

La vidéo qui circule indiquerait que le DJ Arafat n’a pas vite été secouru. À l’air du buzz et des réseaux sociaux, au lieu de venir urgemment en aide à la victime ou d’alerter rapidement les secours, les témoins ont tôt fait de filmer l’horreur pour s’empresser de la publier sur les réseaux sociaux. L’objectif pour certains : atteindre le plus de vues possibles et des likes en cascade.
Comment expliquer que face à la détresse de la victime, des témoins pensent, en premier lieu, à filmer Arafat gisant dans le sang, inconscient et agonisant, plutôt que d’alerter les secours ? On a carrément l’impression d’être dans un film en somme. Comment peut-on en arriver là ? Pourquoi le Smartphone a-t-il un tel pouvoir sur nous ? Quel cynisme ! Il faut donc sensibiliser, communiquer… mais également parler des sanctions possibles. Malgré ces constantes évolutions technologiques, ne peut-on pas espérer une prise de conscience de ces dérives ?

Arafat est vraiment mort – capture d’écran

Une mort qui aurait pu être évitée…

Voilà donc analysées, les causes probables, morbides, cyniques et pathétiques de la mort de DJ Arafat : la légende ivoirienne est sûrement morte par simple imprudence et par vive négligence. Que son âme repose en paix. Courage à sa famille, à ses proches et à ses fans. Adieu l’artiste !

Fabrice Nouanga


Cameroun : pourquoi des vidéos déviantes font-elles tant de buzz sur la toile ?

L’heure est grave ! La vie privée des Camerounais s’étale désormais sur la toile comme une trainée de poudre et y fait le buzz. Le constat est alarmant. Il ne se passe plus un seul jour sans que des vidéos impudiques et indécentes sur la vie privée et intime des gens ne soient placardées sur Facebook ou YouTube; des gens filmés à leur insu par des individus en caméra cachée, sans foi ni loi, à la recherche du buzz et surtout motivés à les humilier. « Ruby comédienne », une artiste humoriste camerounaise, très populaire, en paye les frais en ce moment. La jeune femme a été filmée la poitrine toute nue, dans un aéroport de Paris entrain de bagarrer avec une de ses compatriotes. La vidéo connait un « succès » éclatant sur internet comme la plupart d’autres vidéos indécentes et impudiques qui pullulent sur la toile au Cameroun.

Bien plus, des directs Facebook sont organisés tous les jours pour saquer les autres et leur dire toutes les méchancetés les plus abjectes. La vie privée n’a plus de secret pour personne. Elle fait le buzz et la Une. Curiosité : ces vidéos sont les plus regardées, commentées et partagées par les Camerounais. Ils se passionnent d’indécence et de voyeurisme.

Questions donc: pourquoi les vidéos indécentes sont-elles autant virales au Cameroun ? Qu’est-ce qui explique cette frénésie ?

Ce que je vous explique dans cet article, ce sont les raisons pour lesquelles tant de Camerounais sur les réseaux sociaux, sont devenus des voyeurs voyous. La mauvaise mentalité des « filmeurs » et des « regardeurs » de ces vidéos, a construit la notoriété d’une telle gabegie. Voici comment.

Ruby commedienne explique ce qui s’est passé. credit photo: duKamerOfficiel

 

1- Les Camerounais sont passionnés de « kongossa » et de ragots

 

C’est aujourd’hui de notoriété publique : les Camerounais adooorent le kongossa. Ces petits potins croustillants sur les autres. Quand les gens voient donc une vidéo impudique, qui expose la vie privée, la douleur, l’humiliation,  de leur compatriote, ils sont tellement attirés par celle-ci, car nourris par le désir de connaître les échecs, les erreurs, les chutes et les démons des autres. Ils aiment tellement colporter les ragots et voir des personnes blessées. C’est leur vice.

 

Par jalousie, au regard d’une vidéo qui vous expose, les gens vont tellement mal parler de vous, juste pour vous nuire hein. Parce qu’au Mboa, le succès d’une personne nous dérange, sa beauté nous dérange, son ambition nous dérange, son intelligence, sa répartie…nous dérangent. Bref, toutes ces qualités qu’elle a, que l’on envie, et que l’on n’a pas nous énervent. La voir donc en difficulté dans une vidéo nous passionne. On trouve de l’extase. Et le kongossa qui s’en dégage nous unit contre un seul et même ennemi, avec des critiques communes. Certains utilisent ce kongossa né de ces vidéos malsaines comme moyen de se venger. Et même les gens les plus proches de vous hein.

 

 

2- Les Camerounais affectionnent le langage grossier et ordurier

 

Au Mboa, la vie est tellement trop violente et sauvage que le langage est devenu exagérément ordurier et grossier, de sorte que les Camerounais se sont transformés en maroufles habillés en goujats. Donc, quand ils regardent une vidéo malsaine sur la vie privée des gens, ils se retrouvent et ça leur plait. Les gens se donnent tellement de plaisir à être grossiers et hideux en usant de la liberté de s’en prendre à des vies privées.

 

Oui, ce qui passionne dans ces vidéos indigestes, c’est qu’on n’y entend qu’insultes, insolence, sarcasmes, vilénies, invectives, calomnies, outrages et impolitesse. Il n’y a finalement que ça au quotidien. Donc, quand dans une vidéo, on n’écoute que des mots tels que « pute », « bordelle », « pédés », « lesbienne », « enculer », « foirés », « djansang », « vendeuses de piment » « porc », « sardinards », « tontinard », « cabris », cela provoque ainsi des éclats de rire en raison de l’arrogance et de l’impertinence de tels propos. Les Camerounais adorent ça. Quand on parle comme eux. Oui, ils aiment écouter ce genre de langage de la rue. Le champ social camerounais a tellement des insulteurs à gage et des calomniateurs qui déversent de telles infamies indigestes sur les autres. Et curieusement, les meilleurs boutefeux, dénigreurs, hâbleurs, calomniateurs et sycophantes sont applaudis.

Lartiste Longuè Longuè filmé entrain de demander pardon. Credit photo: Camer 24

 

3- Les Camerounais sont trop voyeurs et exhibitionnistes

 

Autrefois, les familles se retrouvaient pour l’angélus et la prière qui ponctuaient toute leurs soirées. Aujourd’hui, elles se rassemblent pour les lives-vidéos de kongossa ou des vidéos de clash, de bagarre, d’accident, de tortures, de tueries, de règlement de compte… La « grand-messe » du kongossa, avec comme « grands prêtres » des gens en mal de notoriété, assoiffés de haine, rancuniers…pour la célébrer. Ces vidéos sont devenues l’opium de tout un peuple, car nous sommes de bons voyeurs voyous.

 

Les Camerounais aiment voir des confessions intimes, des danseurs indecents, des buveurs alcoolo, des bagarreurs impudiques, des accidentés, des cadavres, des kongosseurs, des gens qui pleurent, des morts, des malades qui agaonisent, les faits divers, les querelleurs, les disputeurs, les clasheurs… C’est l’escalade du « toujours voir plus » en effet. Toujours voir plus d’images, de vidéos et de confidences dévoilant la vie intime des personnes ! Toujours voir plus d’images de violences, de guerres, de bagarres, de show.

 

Pour attirer plus de monde, il faut donc parler de sa vie, de la vie des autres. Il faut insulter, il faut calomnier, il faut clasher. Il faut montrer ses immeubles, sa chambre à coucher, ses « petites », son argent, ses costumes, ses dragues, son lit, comment on embrasse les femmes, comment on les couche, comment on croque la vie. Et naturellement, ça attire les gros yeux des Camerounais voyeurs et exhibitionnistes. Nous au Mboa, nous avons un grand penchant pour ce genre de voyeurisme et en demandons toujours plus. On adore voir le spectacle.

 

 

4- Les Camerounais adorent voir les autres souffrir

 

D’une manière générale, les Camerounais ressentent un plaisir intense à voir les personnes clasher devant eux. Face à la douleur de ces individus qui se bagarrent, ils ressentent énormément de bien. Ils aiment voir les gens déshumanisés. Donc, quand quelqun fait des vidéos ou se retrouve filmé entrain  de souffrir ou de faire souffrir, nous autres Camerounais nous y trouvons du bon plaisir. On s’en délecte.

 

On aime vivre la douleur physique (actes violents, morsures…) et/ou psychologique (humiliations, insultes, dévalorisation…) des autres. Le Camerounais prend un plaisir extrême à voir torturer moralement une personne. Voilà pourquoi nous aimons les manipulateurs, les égocentriques, les lunatiques et profondément les narcissiques. Nous prenons plaisir à regarder certains déstabiliser et affaiblir les autres, dans le but de les voir les fragiliser et les épuiser psychologiquement à travers des humiliations, de la soumission, de l’instrumentalisation, des reproches abusifs, des remarques inappropriées sur le physique et/ou les traits de caractère, de l’agressivité, des colères intempestives et injustifiées, un comportement despotique afin d’isoler progressivement et au maximum ses victimes. Eh oui !

 

 

5- Les Camerounais sont extrêmement chômeurs et oisifs

 

Dans un pays où les gens n’ont rien à faire de concret, car sans boulot et où la majorité des personnes s’ennuient, alors ils s’occupent comme ils peuvent, à regarder les vidéos sur Facebook et You tube à longueur de journée, en alimentant calomnies, querelles et intrigues. Cette médiocrité peut parfois compromettre les dynamiques les plus nobles.

 

C’est dans cette inactivité que le Camerounais trouve donc du temps pour passer autant de temps dans les réseaux sociaux pour essayer de combler par tous les moyens un vide abyssal qui lui pèse. Quel travailleur normal perdrait tant d’heures à papoter sur internet inutilement ? Tant qu’il y aura donc toujours ce cancer du chômage et de l’oisiveté au Mboa, on aura toujours des gens qui vont passer des jours et des nuits entières à regarder les lives vidéos et les vidéos sur Facebook et autres… Et à donner de milliers de vues à ceux qui les postent. On se retrouve alors dans un type d’ignominie qui relève carrément du futile et s’éloigne fatalement de l’utile.

Des infimières entrain de filmer un malade agonisant. Credit photo Bilevuz, avec son autorisation

 

Un peuple en crise de valeurs et en perte de repères ne peut qu’agir ainsi…

Voilà pourquoi les vidéos impudiques, malsaines et indécentes vont continuer à attirer encore et toujours plus de monde. Ces vidéos nous révèlent là, la crise morale et mentale dont souffre malheureusement un peuple dévergondé en perte de valeurs et de morale. Il est tellement en déliquescence avancée. Pourtant, dans la vie, il faut savoir se consacrer à l’essentiel au détriment de l’accessoire. Comprenne qui pourra et réagira qui voudra…
Allez, « collectez-vous. Collectez-vous » pour la prochaine vidéo. A qui le tour ??? Tsuips !
Fabrice Larry NOUANGA

 

 


Au Cameroun, le sexe est carrément sorti des chambres

J’ai rencontré Vanessa K. dans un coin chaud de Yaoundé ce lundi soir. Vanessa a 30 ans. Elle a vécu en concubinage pendant cinq ans avec un homme différent. Après sa dernière rupture, elle a commencé à travailler dans un salon de coiffure. Alors que son salaire de 25.000f ne lui suffisait pas pour nourrir ses trois enfants, payer son loyer et couvrir ses frais de transport et ses besoins, elle a décidé d’arrêter et de commencer à « sortir » la nuit, initiée par une de ses voisines et amie. Pour quoi faire ? Danser nue, « sans caleçon » en public, pour le seul plaisir des hommes. Curiosité très particulière : au delà de la danse obscène, la jeune femme « baise » en public, sans pudeur. Et chaque soir, dit-elle, l’argent gagné est 3 fois plus que ce que le salon lui donnait.

Comme de milliers d’autres femmes que j’ai rencontrées, Vanessa K. offre du plaisir. Elle donne son corps, son sexe, sa fertilité aux mâles, sans pudeur. Des mâles, qui, en échange, leur donnent de l’argent, beaucoup d’argent.

Le sexe s’expose bien. Credit Photo Aline Menou, prise dans un groupe facebook. Avec autorisation de l’auteur

Voilà là le Cameroun actuel. Un pays sexuellement dévergondé où le sexe est carrément sorti des chambres pour se retrouver partout. Partout : l’école, le snack, les bibliothèques, les transports en commun, à table, des pubs, des clips vidéos, des vidéos sur internet et les réseaux sociaux, des films, des sketches, des revues, des émissions, des discussions, des blagues (pas drôle la plupart du temps)…tout a pour contenu, le sexe! Oui, au Cameroun, le sexe est tellement roi. Il a pris le pouvoir et gouverne. Nous sommes dans une société de ouf. En effet, la banalisation du sexe contribue à une certaine perversion du sexe.

 

Quand certains abordent le sujet à table, ce n’est pas pour en discuter sérieusement mais pour montrer ses exploits, épater la galerie comme on dit. On rit sur des détails sexuels, on aime entrer dans l’intimité des gens parfaitement inconnus en leur posant des questions douteuses, on s’autorise la vulgarité etc. Bref, le sexe est devenu « léger » et les comportements pervers sont mêmes devenus tolérés. Ce qui auparavant se passait dans la chambre y est sorti et se retrouve en public! Impossible de marcher dans la rue, de naviguer sur le web, d’être assis devant sa télévision,  sans entendre ou lire des nanas de 14 ans qui se vantent d’avoir couché des dizaines de mecs ; de voir des mecs qui pensent que pour être un VRAI homme il faut tout simplement coucher avec le plus de filles possible, être un tombeur, un play-boy pff!

 

Désormais au Cameroun, au bout de 2 heures de relation, voire moins, on passe au lit sans se connaitre réellement car le but ultime de la relation ben, c’est le sexe. Car, pour certaines personnes une relation amoureuse sans sexe, ce n’est pas une relation. Tant que l’on n’a donc pas « mis le piment dans la sauce », il y a rien. Pour certain(e)s, être vierge ou puceau, c’est une tare, une honte. D’ailleurs, au Mboa, si t’es encore vierge à 25 ou même à 20 ans, c’est que t’as un problème. Tu dois être maudit. Les gens sont dans une quête irrationnelle du plaisir coquin.

 

Certaines personnes (je ne veux pas généraliser) veulent toujours plus de sexe en pensant que cela va calmer leur frustration et chasser Biya du pouvoir. Ils multiplient les partenaires, les expériences les plus salaces, les pornos… mais au final, ils sont toujours aussi vides qu’avant. Je ne comprends pas comment on peut dévoiler son intimité aussi facilement. Comment peut-on ne pas se respecter à ce point. Le sexe est partout. Le sexe est très fort. Tant que ça va faire de l’argent, du plaisir, de la joie…ça ne changera pas. Le sexe, omniprésent, rassemble et divise. Nous en sommes là. Dans une société où la sexualité s’expose partout et pour tout. Aujourd’hui, chez nous, tout est produit de consommation du chawarma à la pipe en passant par la chatte.

 

 

De nos jours, le sexe s’est démocratisé. On le voit partout. Alors qu’en général les gens n’aiment pas exposer leur corps, curieusement, on voit de plus en plus de corps dénudés, à la télé, au cinéma, dans les journaux, sur internet et même dans la rue.  Cette attitude de notre société pousse les gens à généraliser le sexe. Aujourd’hui, on ne couche plus par amour, on couche pour se détendre. Cela se prouve facilement par le nombre de personnes faisant l’amour sans s’aimer, par la rareté des personnes restant encore vierges jusqu’à leur mariage ou pire, par le nombre de viols ou d’attouchements sexuels.

Avoir du sexe aujourd’hui est si banal et facile. Pour les femmes, juste besoin de quelques conditions particulières, c’est sûr, mais pour les hommes, juste besoin d’un endroit, même si le fonctionnement de leurs organes génitaux peuvent être caractérisés de « machines » (on éjacule, on a un orgasme).

 

Le sexe gouverne au Cameroun. Crédit photo : groupe Facebook « Parlons d’amour »

Personne ne parle plus de la séduction, ce jeu subtil, cette belle alchimie, ce délicieux vertige qui conduit irrésistiblement deux êtres à se rapprocher. Au Cameroun, nous parlons plutôt de cette drague lourdingue, ce propos déplacé « pour plaisanter » qui autorise les hommes à se laisser aller à des blagues soi-disant légères, voire salaces sur les femmes. Nous parlons de ces attitudes de femmes qui se photographient nues et exhibent leur corps. Nous parlons de ce nouvel atout à la mode que sont les fesses et les seins féminins. Aussitôt ont-elles appris que cela rendait fous leurs Seigneurs les Maîtres que sont les hommes, et aiguisaient leur appétit sexuel, qu’elles se sont dépêchées d’en posséder coûte que coûte pour les exhiber outrageusement et sans aucun scrupules sur les photos et dans les rues.

 

Elles vont ainsi dans tous les marchés, fouiller dans la friperie, des torchons pervers et des haillons démodés des temps modernes, pour se ravitailler en DVD (Dos et Ventre Dehors), CND (Cuisses et Nombril Dehors), CSD (Cuisses et Seins Dehors), VCD (Ventre et Cuisses Dehors), CD (Cuisses Dehors), « String », « Taille basse », « Matelots », « Jupe tralala »…Pour ainsi bien étaler les fesses cambrées ; exposer les cuisses nues ; dévoiler les gros lolos et laisser deviner toutes les formes cachées et intimes du corps. Ces parties intimes sont carrément exposées au grand public: les seins, le nombril, les fesses, le vendre et bientôt même le minou lui même…  Les hommes ont ainsi fait d’elles, des pures esclaves sexuelles. La preuve, elles finissent toujours en missionnaires…que dis-je en soumissionnaires dans un lit. Et la nouvelle mode, c’est de porter les habits « sans caleçon » et sans soutien-gorge. Le ndombolo et les lolos sont ainsi mieux mis en valeur. Objectif unique : séduire le maximum de proies. Et les mecs tombent bien hein.

 

Et nous, ces hommes sans scrupules, avons trouvé tous les verbes insalubres et salissants  pour designer nos pratiques libidineuses: « baiser », « écraser », « piner », « nyass », « mbinda », « fouetter », « cogner », « manger », « couper »… Les plus polis, utilisent encore « faire l’amour »! D’ailleurs, c’est peut être anecdotique mais dans  » faire l’amour « , il y a le terme amour. Mais tel que le sexe est pratiqué de nos jours, c’est la pagaille. Faut alors écouter nos commentaires dans les bars…

 

 

Le sexe est donc devenu notre quotidien. L’intégralité de notre société s’y est penchée. Tout tourne autour du sexe. Il rend heureux et malheureux. Il donne la joie et le désarroi. Il construit et détruit. Son pouvoir donne l’espoir ou le désespoir. Le maîtriser est inconsidéré. Il est la saveur qui alimente le cœur de ses senteurs. Il est le Moteur des humeurs, directeur du labeur des Camerounais. Il est la Notion de dévotion, créatrice des plus grandes passions enchainées, quelque soit l’âge, le sexe, la religion ou le statut social.

 

Le sexe est partout et passionne tout un peuple. Triste ! Franchement c’est triste ! Heureusement que moi je n’aime pas le sexe !

 

Fabrice NOUANGA.

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