Fabrice NOUANGA

Cameroun : pourquoi des vidéos déviantes font-elles tant de buzz sur la toile ?

L’heure est grave ! La vie privée des Camerounais s’étale désormais sur la toile comme une trainée de poudre et y fait le buzz. Le constat est alarmant. Il ne se passe plus un seul jour sans que des vidéos impudiques et indécentes sur la vie privée et intime des gens ne soient placardées sur Facebook ou YouTube; des gens filmés à leur insu par des individus en caméra cachée, sans foi ni loi, à la recherche du buzz et surtout motivés à les humilier. « Ruby comédienne », une artiste humoriste camerounaise, très populaire, en paye les frais en ce moment. La jeune femme a été filmée la poitrine toute nue, dans un aéroport de Paris entrain de bagarrer avec une de ses compatriotes. La vidéo connait un « succès » éclatant sur internet comme la plupart d’autres vidéos indécentes et impudiques qui pullulent sur la toile au Cameroun.

Bien plus, des directs Facebook sont organisés tous les jours pour saquer les autres et leur dire toutes les méchancetés les plus abjectes. La vie privée n’a plus de secret pour personne. Elle fait le buzz et la Une. Curiosité : ces vidéos sont les plus regardées, commentées et partagées par les Camerounais. Ils se passionnent d’indécence et de voyeurisme.

Questions donc: pourquoi les vidéos indécentes sont-elles autant virales au Cameroun ? Qu’est-ce qui explique cette frénésie ?

Ce que je vous explique dans cet article, ce sont les raisons pour lesquelles tant de Camerounais sur les réseaux sociaux, sont devenus des voyeurs voyous. La mauvaise mentalité des « filmeurs » et des « regardeurs » de ces vidéos, a construit la notoriété d’une telle gabegie. Voici comment.

Ruby commedienne explique ce qui s’est passé. credit photo: duKamerOfficiel

 

1- Les Camerounais sont passionnés de « kongossa » et de ragots

 

C’est aujourd’hui de notoriété publique : les Camerounais adooorent le kongossa. Ces petits potins croustillants sur les autres. Quand les gens voient donc une vidéo impudique, qui expose la vie privée, la douleur, l’humiliation,  de leur compatriote, ils sont tellement attirés par celle-ci, car nourris par le désir de connaître les échecs, les erreurs, les chutes et les démons des autres. Ils aiment tellement colporter les ragots et voir des personnes blessées. C’est leur vice.

 

Par jalousie, au regard d’une vidéo qui vous expose, les gens vont tellement mal parler de vous, juste pour vous nuire hein. Parce qu’au Mboa, le succès d’une personne nous dérange, sa beauté nous dérange, son ambition nous dérange, son intelligence, sa répartie…nous dérangent. Bref, toutes ces qualités qu’elle a, que l’on envie, et que l’on n’a pas nous énervent. La voir donc en difficulté dans une vidéo nous passionne. On trouve de l’extase. Et le kongossa qui s’en dégage nous unit contre un seul et même ennemi, avec des critiques communes. Certains utilisent ce kongossa né de ces vidéos malsaines comme moyen de se venger. Et même les gens les plus proches de vous hein.

 

 

2- Les Camerounais affectionnent le langage grossier et ordurier

 

Au Mboa, la vie est tellement trop violente et sauvage que le langage est devenu exagérément ordurier et grossier, de sorte que les Camerounais se sont transformés en maroufles habillés en goujats. Donc, quand ils regardent une vidéo malsaine sur la vie privée des gens, ils se retrouvent et ça leur plait. Les gens se donnent tellement de plaisir à être grossiers et hideux en usant de la liberté de s’en prendre à des vies privées.

 

Oui, ce qui passionne dans ces vidéos indigestes, c’est qu’on n’y entend qu’insultes, insolence, sarcasmes, vilénies, invectives, calomnies, outrages et impolitesse. Il n’y a finalement que ça au quotidien. Donc, quand dans une vidéo, on n’écoute que des mots tels que « pute », « bordelle », « pédés », « lesbienne », « enculer », « foirés », « djansang », « vendeuses de piment » « porc », « sardinards », « tontinard », « cabris », cela provoque ainsi des éclats de rire en raison de l’arrogance et de l’impertinence de tels propos. Les Camerounais adorent ça. Quand on parle comme eux. Oui, ils aiment écouter ce genre de langage de la rue. Le champ social camerounais a tellement des insulteurs à gage et des calomniateurs qui déversent de telles infamies indigestes sur les autres. Et curieusement, les meilleurs boutefeux, dénigreurs, hâbleurs, calomniateurs et sycophantes sont applaudis.

Lartiste Longuè Longuè filmé entrain de demander pardon. Credit photo: Camer 24

 

3- Les Camerounais sont trop voyeurs et exhibitionnistes

 

Autrefois, les familles se retrouvaient pour l’angélus et la prière qui ponctuaient toute leurs soirées. Aujourd’hui, elles se rassemblent pour les lives-vidéos de kongossa ou des vidéos de clash, de bagarre, d’accident, de tortures, de tueries, de règlement de compte… La « grand-messe » du kongossa, avec comme « grands prêtres » des gens en mal de notoriété, assoiffés de haine, rancuniers…pour la célébrer. Ces vidéos sont devenues l’opium de tout un peuple, car nous sommes de bons voyeurs voyous.

 

Les Camerounais aiment voir des confessions intimes, des danseurs indecents, des buveurs alcoolo, des bagarreurs impudiques, des accidentés, des cadavres, des kongosseurs, des gens qui pleurent, des morts, des malades qui agaonisent, les faits divers, les querelleurs, les disputeurs, les clasheurs… C’est l’escalade du « toujours voir plus » en effet. Toujours voir plus d’images, de vidéos et de confidences dévoilant la vie intime des personnes ! Toujours voir plus d’images de violences, de guerres, de bagarres, de show.

 

Pour attirer plus de monde, il faut donc parler de sa vie, de la vie des autres. Il faut insulter, il faut calomnier, il faut clasher. Il faut montrer ses immeubles, sa chambre à coucher, ses « petites », son argent, ses costumes, ses dragues, son lit, comment on embrasse les femmes, comment on les couche, comment on croque la vie. Et naturellement, ça attire les gros yeux des Camerounais voyeurs et exhibitionnistes. Nous au Mboa, nous avons un grand penchant pour ce genre de voyeurisme et en demandons toujours plus. On adore voir le spectacle.

 

 

4- Les Camerounais adorent voir les autres souffrir

 

D’une manière générale, les Camerounais ressentent un plaisir intense à voir les personnes clasher devant eux. Face à la douleur de ces individus qui se bagarrent, ils ressentent énormément de bien. Ils aiment voir les gens déshumanisés. Donc, quand quelqun fait des vidéos ou se retrouve filmé entrain  de souffrir ou de faire souffrir, nous autres Camerounais nous y trouvons du bon plaisir. On s’en délecte.

 

On aime vivre la douleur physique (actes violents, morsures…) et/ou psychologique (humiliations, insultes, dévalorisation…) des autres. Le Camerounais prend un plaisir extrême à voir torturer moralement une personne. Voilà pourquoi nous aimons les manipulateurs, les égocentriques, les lunatiques et profondément les narcissiques. Nous prenons plaisir à regarder certains déstabiliser et affaiblir les autres, dans le but de les voir les fragiliser et les épuiser psychologiquement à travers des humiliations, de la soumission, de l’instrumentalisation, des reproches abusifs, des remarques inappropriées sur le physique et/ou les traits de caractère, de l’agressivité, des colères intempestives et injustifiées, un comportement despotique afin d’isoler progressivement et au maximum ses victimes. Eh oui !

 

 

5- Les Camerounais sont extrêmement chômeurs et oisifs

 

Dans un pays où les gens n’ont rien à faire de concret, car sans boulot et où la majorité des personnes s’ennuient, alors ils s’occupent comme ils peuvent, à regarder les vidéos sur Facebook et You tube à longueur de journée, en alimentant calomnies, querelles et intrigues. Cette médiocrité peut parfois compromettre les dynamiques les plus nobles.

 

C’est dans cette inactivité que le Camerounais trouve donc du temps pour passer autant de temps dans les réseaux sociaux pour essayer de combler par tous les moyens un vide abyssal qui lui pèse. Quel travailleur normal perdrait tant d’heures à papoter sur internet inutilement ? Tant qu’il y aura donc toujours ce cancer du chômage et de l’oisiveté au Mboa, on aura toujours des gens qui vont passer des jours et des nuits entières à regarder les lives vidéos et les vidéos sur Facebook et autres… Et à donner de milliers de vues à ceux qui les postent. On se retrouve alors dans un type d’ignominie qui relève carrément du futile et s’éloigne fatalement de l’utile.

Des infimières entrain de filmer un malade agonisant. Credit photo Bilevuz, avec son autorisation

 

Un peuple en crise de valeurs et en perte de repères ne peut qu’agir ainsi…

Voilà pourquoi les vidéos impudiques, malsaines et indécentes vont continuer à attirer encore et toujours plus de monde. Ces vidéos nous révèlent là, la crise morale et mentale dont souffre malheureusement un peuple dévergondé en perte de valeurs et de morale. Il est tellement en déliquescence avancée. Pourtant, dans la vie, il faut savoir se consacrer à l’essentiel au détriment de l’accessoire. Comprenne qui pourra et réagira qui voudra…
Allez, « collectez-vous. Collectez-vous » pour la prochaine vidéo. A qui le tour ??? Tsuips !
Fabrice Larry NOUANGA

 

 


Au Cameroun, le sexe est carrément sorti des chambres

J’ai rencontré Vanessa K. dans un coin chaud de Yaoundé ce lundi soir. Vanessa a 30 ans. Elle a vécu en concubinage pendant cinq ans avec un homme différent. Après sa dernière rupture, elle a commencé à travailler dans un salon de coiffure. Alors que son salaire de 25.000f ne lui suffisait pas pour nourrir ses trois enfants, payer son loyer et couvrir ses frais de transport et ses besoins, elle a décidé d’arrêter et de commencer à « sortir » la nuit, initiée par une de ses voisines et amie. Pour quoi faire ? Danser nue, « sans caleçon » en public, pour le seul plaisir des hommes. Curiosité très particulière : au delà de la danse obscène, la jeune femme « baise » en public, sans pudeur. Et chaque soir, dit-elle, l’argent gagné est 3 fois plus que ce que le salon lui donnait.

Comme de milliers d’autres femmes que j’ai rencontrées, Vanessa K. offre du plaisir. Elle donne son corps, son sexe, sa fertilité aux mâles, sans pudeur. Des mâles, qui, en échange, leur donnent de l’argent, beaucoup d’argent.

Le sexe s’expose bien. Credit Photo Aline Menou, prise dans un groupe facebook. Avec autorisation de l’auteur

Voilà là le Cameroun actuel. Un pays sexuellement dévergondé où le sexe est carrément sorti des chambres pour se retrouver partout. Partout : l’école, le snack, les bibliothèques, les transports en commun, à table, des pubs, des clips vidéos, des vidéos sur internet et les réseaux sociaux, des films, des sketches, des revues, des émissions, des discussions, des blagues (pas drôle la plupart du temps)…tout a pour contenu, le sexe! Oui, au Cameroun, le sexe est tellement roi. Il a pris le pouvoir et gouverne. Nous sommes dans une société de ouf. En effet, la banalisation du sexe contribue à une certaine perversion du sexe.

 

Quand certains abordent le sujet à table, ce n’est pas pour en discuter sérieusement mais pour montrer ses exploits, épater la galerie comme on dit. On rit sur des détails sexuels, on aime entrer dans l’intimité des gens parfaitement inconnus en leur posant des questions douteuses, on s’autorise la vulgarité etc. Bref, le sexe est devenu « léger » et les comportements pervers sont mêmes devenus tolérés. Ce qui auparavant se passait dans la chambre y est sorti et se retrouve en public! Impossible de marcher dans la rue, de naviguer sur le web, d’être assis devant sa télévision,  sans entendre ou lire des nanas de 14 ans qui se vantent d’avoir couché des dizaines de mecs ; de voir des mecs qui pensent que pour être un VRAI homme il faut tout simplement coucher avec le plus de filles possible, être un tombeur, un play-boy pff!

 

Désormais au Cameroun, au bout de 2 heures de relation, voire moins, on passe au lit sans se connaitre réellement car le but ultime de la relation ben, c’est le sexe. Car, pour certaines personnes une relation amoureuse sans sexe, ce n’est pas une relation. Tant que l’on n’a donc pas « mis le piment dans la sauce », il y a rien. Pour certain(e)s, être vierge ou puceau, c’est une tare, une honte. D’ailleurs, au Mboa, si t’es encore vierge à 25 ou même à 20 ans, c’est que t’as un problème. Tu dois être maudit. Les gens sont dans une quête irrationnelle du plaisir coquin.

 

Certaines personnes (je ne veux pas généraliser) veulent toujours plus de sexe en pensant que cela va calmer leur frustration et chasser Biya du pouvoir. Ils multiplient les partenaires, les expériences les plus salaces, les pornos… mais au final, ils sont toujours aussi vides qu’avant. Je ne comprends pas comment on peut dévoiler son intimité aussi facilement. Comment peut-on ne pas se respecter à ce point. Le sexe est partout. Le sexe est très fort. Tant que ça va faire de l’argent, du plaisir, de la joie…ça ne changera pas. Le sexe, omniprésent, rassemble et divise. Nous en sommes là. Dans une société où la sexualité s’expose partout et pour tout. Aujourd’hui, chez nous, tout est produit de consommation du chawarma à la pipe en passant par la chatte.

 

 

De nos jours, le sexe s’est démocratisé. On le voit partout. Alors qu’en général les gens n’aiment pas exposer leur corps, curieusement, on voit de plus en plus de corps dénudés, à la télé, au cinéma, dans les journaux, sur internet et même dans la rue.  Cette attitude de notre société pousse les gens à généraliser le sexe. Aujourd’hui, on ne couche plus par amour, on couche pour se détendre. Cela se prouve facilement par le nombre de personnes faisant l’amour sans s’aimer, par la rareté des personnes restant encore vierges jusqu’à leur mariage ou pire, par le nombre de viols ou d’attouchements sexuels.

Avoir du sexe aujourd’hui est si banal et facile. Pour les femmes, juste besoin de quelques conditions particulières, c’est sûr, mais pour les hommes, juste besoin d’un endroit, même si le fonctionnement de leurs organes génitaux peuvent être caractérisés de « machines » (on éjacule, on a un orgasme).

 

Le sexe gouverne au Cameroun. Crédit photo : groupe Facebook « Parlons d’amour »

Personne ne parle plus de la séduction, ce jeu subtil, cette belle alchimie, ce délicieux vertige qui conduit irrésistiblement deux êtres à se rapprocher. Au Cameroun, nous parlons plutôt de cette drague lourdingue, ce propos déplacé « pour plaisanter » qui autorise les hommes à se laisser aller à des blagues soi-disant légères, voire salaces sur les femmes. Nous parlons de ces attitudes de femmes qui se photographient nues et exhibent leur corps. Nous parlons de ce nouvel atout à la mode que sont les fesses et les seins féminins. Aussitôt ont-elles appris que cela rendait fous leurs Seigneurs les Maîtres que sont les hommes, et aiguisaient leur appétit sexuel, qu’elles se sont dépêchées d’en posséder coûte que coûte pour les exhiber outrageusement et sans aucun scrupules sur les photos et dans les rues.

 

Elles vont ainsi dans tous les marchés, fouiller dans la friperie, des torchons pervers et des haillons démodés des temps modernes, pour se ravitailler en DVD (Dos et Ventre Dehors), CND (Cuisses et Nombril Dehors), CSD (Cuisses et Seins Dehors), VCD (Ventre et Cuisses Dehors), CD (Cuisses Dehors), « String », « Taille basse », « Matelots », « Jupe tralala »…Pour ainsi bien étaler les fesses cambrées ; exposer les cuisses nues ; dévoiler les gros lolos et laisser deviner toutes les formes cachées et intimes du corps. Ces parties intimes sont carrément exposées au grand public: les seins, le nombril, les fesses, le vendre et bientôt même le minou lui même…  Les hommes ont ainsi fait d’elles, des pures esclaves sexuelles. La preuve, elles finissent toujours en missionnaires…que dis-je en soumissionnaires dans un lit. Et la nouvelle mode, c’est de porter les habits « sans caleçon » et sans soutien-gorge. Le ndombolo et les lolos sont ainsi mieux mis en valeur. Objectif unique : séduire le maximum de proies. Et les mecs tombent bien hein.

 

Et nous, ces hommes sans scrupules, avons trouvé tous les verbes insalubres et salissants  pour designer nos pratiques libidineuses: « baiser », « écraser », « piner », « nyass », « mbinda », « fouetter », « cogner », « manger », « couper »… Les plus polis, utilisent encore « faire l’amour »! D’ailleurs, c’est peut être anecdotique mais dans  » faire l’amour « , il y a le terme amour. Mais tel que le sexe est pratiqué de nos jours, c’est la pagaille. Faut alors écouter nos commentaires dans les bars…

 

 

Le sexe est donc devenu notre quotidien. L’intégralité de notre société s’y est penchée. Tout tourne autour du sexe. Il rend heureux et malheureux. Il donne la joie et le désarroi. Il construit et détruit. Son pouvoir donne l’espoir ou le désespoir. Le maîtriser est inconsidéré. Il est la saveur qui alimente le cœur de ses senteurs. Il est le Moteur des humeurs, directeur du labeur des Camerounais. Il est la Notion de dévotion, créatrice des plus grandes passions enchainées, quelque soit l’âge, le sexe, la religion ou le statut social.

 

Le sexe est partout et passionne tout un peuple. Triste ! Franchement c’est triste ! Heureusement que moi je n’aime pas le sexe !

 

Fabrice NOUANGA.

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20 mai 2019 au Cameroun: l’unité nationale dans la tourmente

           Lundi 20 mai 2019, c’est-à-dire dans trois jours exactement, le Cameroun célébrera dans toute l’étendue de son territoire, la traditionnelle fête nationale de l’unité. On sera alors rendu à la 47e édition depuis 1972. De milliers de Camerounais, de toutes les origines, vont ainsi défiler à travers le triangle national pour célébrer avec « fierté » cette unification. Nul ne l’ignore, dans l’ensemble, faste et solennité vont être les maîtres mots qui vont marquer cette « mémorable » journée de l’histoire de notre pays. Evidemment, du vin va couler à flot. La nourriture va remplir les tables. La nuit sera mouvementée de décibels et autres victuailles !

Et pourtant…

Depuis quelques années déjà, et après la dernière élection présidentielle d’octobre 2018, l’unité nationale tant vantée et célébrée chaque 20 mai est dans la tourmente. Elle agonise. Quand je vois les Camerounais vivre au quotidien depuis un certain temps, nul doute que l’unité est une grosse vue de l’esprit, un beau mensonge, au vu des cyniques maux ambiants qui gangrènent notre Nation et caractérisent nos mentalités.

 

À vrai dire, comment parler d’unité nationale face à la meurtrière crise anglophone qui sévit au Cameroun depuis plusieurs mois déjà ? Comment parler d’unité face au pernicieux tribalisme, à la vilaine crise socio-politique et à la nébuleuse Boko Haram qui foudroient le Cameroun ? Oui, l’unité nationale est une chimère.

Voici pourquoi l’unité nationale du Cameroun est dans la tourmente : quatre plaies béantes la font puer.

  • La meurtrière crise anglophone nous a divisés

La sale guerre causée par la crise anglophone dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest Cameroun continue de sévir et de laisser des victimes sur le carreau. Depuis plus d’un an, des violences récurrentes entre sécessionnistes armés et forces gouvernementales s’accentuent. Rien ne faiblit. De l’Église aux entreprises en passant par les populations, le point sur les victimes et conséquences de ce conflit sont incommensurables. Des familles entières affluent dans différentes villes situées en lisière des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Les autorités essaient de calmer la situation, mais peinent à se faire entendre car les « Ambazoniens » partisans d’une « Ambazonie » anglophone indépendante, continuent à semer la terreur et les localités de ces deux régions se vident chaque jour un peu plus de leurs habitants. Les armes continuent de crépiter. Les morts jonchent les rues. La population élit domicile dans les forêts. Comment donc, dans un tel contexte, parler d’unité nationale et organiser une fête à cet effet ? Alors que deux régions du pays sont carrément coupées du reste du territoire ?

 

  • La nébuleuse secte terroriste Boko Haram menace notre paix

 

Devant la multiplication des attentats et des enlèvements perpétrés par Boko Haram dans l’Extrême-nord du pays, la paix et l’unité du Cameroun sont vraiment dans la tourmente. Apparemment maîtrisée, mais la pernicieuse secte continue à multiplier les exactions et les attaques. Les terroristes de cette secte opèrent désormais avec une grande maîtrise du terrain, obligeant les populations à fuir leurs localités. De Fotokol à Kolofata en passant par Amchidé dans l’Extrême-nord du pays, des attaques meurtrières sont perpétrées par la secte. La situation s’améliore. Cette année, les attaques ont été rares. De milliers de morts en dix ans.

 

De millions de personnes déplacées. La frontière de quatre pays, le Nigeria, le Niger, le Cameroun et le Tchad, le lac Tchad devenue un enfer pour les habitants de la région septentrionale du pays, le groupe djihadiste Boko Haram a fragilisé l’unité et la paix dans cette région. Les attentats kamikazes, certes, on n’en a plus eu depuis. Mais on ne peut pas dire que le risque n’existe plus. On a toujours des appréhensions. Et dans un tel contexte, faut-il réellement célébrer l’unité nationale?

 

 

 

Lors d’un attentat suicide perpétré par boko haram à Maroua à l’Extreme-nord du pays. Credit photo: PAUL E… Image reproduite avec autorisation
  • La crise socio-politique post-présidentielle fait trop de mécontents et d’aigris

 

Le silence est la pire des sentences pour un prisonnier d’opinion, parce qu’il participe à la banalisation du crime politique. Ainsi, au lendemain de l’élection présidentielle d’octobre 2018 au Cameroun, qui a vu le président Biya réélu à près de 72% des suffrages selon les résultats officiels du Conseil Constitutionnel, Maurice Kamto, leader du parti MRC, devenu le principal opposant au régime de Paul Biya, et arrivé en deuxième position à la présidentielle qui revendiquait sa victoire, a été arrêté le lundi 28 janvier à Douala, ainsi que d’autres cadres et des centaines d’autres militants de son parti. Tous ont été  interpellés et réduits au silence à la suite des marches pacifiques organisées par leur parti.

 

Ils ont été déclarés coupables selon la justice d’« insurrection, hostilités contre la patrie, rébellion, dégradation de biens publics ou classés, outrage au président de la République, réunion et manifestation, attroupement, caractère politique, destruction et complicité des mêmes faits ». Cette série d’arrestations crée l’émoi, la  haine et même des violences dans la population. Une fameuse brigade anti « sardinards » est d’ailleurs créée pour traquer tous ceux qui osent se revendiquer du parti au pouvoir. L’escalade atteint son paroxysme. Des mécontents se comptent par milliers. Jamais le Cameroun n4a vécu autant de  démêlées politiques. Et comment dans un tel contexte parler d4unité nationale et oser faire la fête ?

 

Maurice Kamto et l’artiste musicien Valsero lors de la campagne présidentielle et et aujourd’hui incarcérés en prison. Credit photo: JOURNAL DU CAMEROUN. Image reproduite avec autorisation
  • Le pernicieux tribalisme nous a aliénés et détruits

 

Le tribalisme, cette survalorisation de notre identité tribale, cette négation et ce rejet de l’autre tribu, se manifeste partout au Cameroun. Et partout, il fait des ravages. Partout, il détruit. Partout, il aliène. Dès lors, plus que la compétence et l’efficacité, ce sont l’origine ethnique, la filiation, la religion qui deviennent le critère par excellence d’ascension sociale. Le tribalisme ignore donc carrément la méritocratie et l’excellence. Que ce soit pour un emploi dans le secteur public ou privé, un concours, un service public, un marché à exécuter… Ce qui compte n’est pas ce que l’on sait faire, mais celui que l’on connaît. Ah, chez nous ne dit-on pas d’ailleurs « qu’on est quelqu’un derrière quelqu’un… du village ? » Par conséquent, ce ne sont pas les plus compétents et les plus méritants qui sont engagés. Hélas!!!

Le tribalisme conduit donc chaque tribu à placer sa personne quelque part. Chacun va donc tenter via cette personne, souvent sans réelle compétence, de capter et de détourner les subventions, les avantages, les nominations et les services publics pour les envoyer vers son groupe tribal, ses « frères » du village, au détriment du reste des autres factions ethniques et de l’intérêt général. D’où l’émergence d’une société camerounaise dévergondée, incivique, amorale, immorale même ; une société fondée sur le clientélisme et la corruption, le favoritisme et le népotisme, le régionalisme et l’ethnicisme. Et comment dans un tel contexte, peut-on vraiment parler d’unité nationale ?

 

Des Camerounais massivement dans la rue pour une marche contre terrorisme. Crédit photo: CAMER ACTU. Image réproduite avec autorisation

L’unité nationale, un vrai mensonge…

 

Ces plaies béantes citées plus haut, entravent donc notre unité nationale et la tourmentent. Elles n’ont, au final, fait que consolider la misère, exacerber la pauvreté et creuser les inégalités et la désunion des Camerounais. Elles ont poussé certains Camerounais à se réfugier dans eux-mêmes, niant ainsi leurs semblables : un véritable cercle vicieux où les uns s’enrichissent gloutonnement et d’autres s’appauvrissent misérablement. Et puis quoi encore? Et dire que le 20 mai prochain le champagne va couler malgré toutes ces réalités cyniques et indigestes !

 

Fabrice NOUANGA
Contact WhatsApp : +237 694-658-721

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Six raisons pardonnables qui rendent l’infidélité des hommes inévitable

Au Cameroun, l’infidélité masculine est l’un des plus grands obstacles que peut devoir surmonter une femme.  En fait, dans la majorité des cas, elle est fatalement même la cause de la rupture du couple. La réalité est froide: la totalité, ou presque des hommes kamers trompent leurs partenaires en ayant régulièrement des relations sexuelles avec une ou plusieurs autres femmes « dehors ». 

J’ai voulu comprendre le phénomène. J’ai voulu savoir pourquoi il prenait autant d’ampleur et était devenu si banal. Alors, je me suis rapproché des « trompeurs » infidèles. Je les ai observés et côtoyés longuement. Je les ai interrogés et j’ai fini par comprendre les mobiles de leurs actes.

À l’issue de mes investigations, j’ai finalement compris qu’il y’a toujours une raison valable qui pousse tous les hommes à tromper leur femme.

L’infidélité en direct. Crédit photo : les chroniques de Fatou. Avec autorisation de l’auteur

1- Pour certains, c’est juste pour tirer un coup

Ceux-là m’ont dit qu’ils sont des infidèles de passage. Il leur arrive alors, lors d’une soirée, qu’une pulsion sexuelle intense grimpe dans leur tête et finit par les faire craquer, surtout encore si l’alcool était de la partie et est brusquement monté avec ses effets désinhibants. À ce moment là, ils sont vraiment contraints de laisser tomber leurs principes moraux, juste pour assouvir cette pulsion d’un soir, quitte à le regretter amèrement après.

 

2- Certains sont encore à la recherche de la perle rare

 
Chères dames, un homme qui vous trompe veut peut-être tout simplement vous dire qu’il hésite à s’engager avec vous. Par infidélités, il crée donc une bonne distance entre vous et lui.
Évidemment, beaucoup d’hommes interrogés m’ont avoué qu’ils hésitent tellement de s’engager qu’ils n’arrivent pas réellement à se fixer sur un choix et essayent donc de multiplier les aventures pour dénicher la bonne femme, la perle rare.
Ils ne font donc plus trop confiance à celle qui est là. Ils s’en méfient et se retrouvent ainsi à aller avec plusieurs femmes pour espérer rencontrer la meilleure. Ils sont bien parfois contraints de goûter plusieurs pour finalement détecter la succulente et l’exquise.
Flagrant délit d’infidélité. Crédit photo: Cameroun24.net. Avec autorisation de l’auteur

3- Certains le sont par manque de romantisme de leurs femmes 

 
J’aurais tout entendu lors de cette enquête. Une autre catégorie m’a carrément dit que, eux, ils sont infidèles parce que leurs compagnes se laissent-aller. Elles ne savent plus les séduire, s’habiller sexy, les charmer, leur faire des compliments, montrer des petits signes et gestes d’amour, elles ne manifestent plus aucune attention, leur romantisme est tellement rare et nul.
Ce qui les pousse à chercher ailleurs cette appréciation et cette admiration d’une autre femme. Et en étant ainsi infidèles, ils se sentent de nouveau désirés et importants devant leurs « titulaires » qui auraient peur de les perdre.

4- Certains veulent varier le « menu »

 

Ceux-là m’ont avoué que,  la « sauce jaune » ou le « mbongo » tous les jours au menu, ça les énerve un peu et ça finit par les dégoûter.  Et pour eux, c’est donc logique qu’après des jours, des semaines, des mois ou des années de vie commune, à manger la même chose tous les jours, c’est à dire, à  faire l’amour à une seule et à une seule femme, qu’ils soient finalement tentés d’aller voir ailleurs aussi.
S’il arrive donc qu’ils trompent leurs compagnes une, deux ou plusieurs fois, c’est juste parce qu’ils ont eu une envie, un désir pour un autre plat, dans l’optique de varier un peu.
Entre la vie au travail intense et la vie à la maison épuisante, entre tout ça, il est courant que le sexe avec leur « petite » finisse par passer à la trappe et les lasser et qu’ils ne soient pas capables de résister à aller voir autre chose dehors.

 5- Certains accusent la routine sexuelle de leurs femmes 

 

 

Beaucoup d’hommes rencontrés m’ont véritablement avoué qu’ils sont devenus des experts en infidélités à cause de la routine sexuelle de leurs compagnes.
Pour eux, les mêmes habitudes sexuelles au lit sont mauvaises pour un couple. Cela peut sembler idiot mais, leurs femmes, par peur de je ne sais quoi ou par manque d’expérience sexuelle ou même simplement par honte du partenaire, ne varient pas les positions au lit, les lieux et les expériences quand elles font l’amour avec eux. Conséquence: tous les jours la même position, le même endroit. Rien n’est pimenté, elle « fait » toujours dans le noir, aucun jeu érotique. L’acte sexuel est toujours comme le deuil. Aucun cri, aucun gémissement. Pas de coups de  reins électriques… Tout est fade.
Pour eux donc, ce type de femmes s’enferment parfois trop rapidement dans une façon unique et routinière de faire l’amour et du coup, elles n’osent plus prendre les risques et se passionnent pour leur fameuse position du missionnaire qu’elles adorent tant !
À cause donc de cette routine, faute d’avoir une vie sexuelle débridée et moins variée avec leurs « petites’, cette catégorie d’infidèles ne pourrait finalement pas assouvir leurs fantasmes et iront chercher la solution dehors chez des panthères et les araignées expérimentées. Pour eux, l’infidélité est donc un moyen efficace d’assouvir leurs désirs et de relancer leur libido en mal de nouveautés et de stimulations.

6-  Pour d’autres enfin, c’est juste par vengeance afin de rompre définitivement

Parmi toutes les raisons que les infidèles m’ont avouées, voici alors celle qui m’a mis K.O. : Mesdames, sachez donc qu’il y a là dehors, des hommes qui vous trompent par peur de vous affronter en face.
Certains hommes ayant constaté que leur femme les ont trahis et déçus, décident de les tromper par vengeance, en réponse à l’infidélité, à la trahison ou à la déception de leurs compagnes. Pour eux, c’est une manière de les faire souffrir à leur tour et de leur faire abandonner la relation elles-mêmes.
Comme ils sont si lâches et peureux et pour facilement quitter leurs go, ces infidèles d’un autre genre, utilisent donc l’infidélité cynique et sadique. Pour eux, c’est un moyen très rapide d’entraîner la rupture et la séparation sans avoir à assumer quoique ce soit.
Femme en flagrant délit d’infidélité. Crédit photo: dakar-echo.com.  Avec autorisation de l’auteur

 L’infidélité de l’homme est pardonnable mais inévitable 

Alors mesdames, vous le savez mieux maintenant. Les hommes ne trompent pas uniquement parce qu’ils n’aiment pas leur partenaire. Ils trompent parce qu’ils ont parfois d’autres raisons.  Ils sont obsédés et ne le font pas sciemment. TROMPER SA FEMME, CERTES, C’EST MAUVAIS, MAIS CE N’EST PAS UN MANQUE D’AMOUR
C’est vrai mes sœurs, découvrir que votre homme vous a trompées est douloureux, humiliant même parfois. Cela est très difficile à accepter, mais prenez un peu de temps, détendez-vous et regardez. Demandez lui pourquoi il le fait. Psychanalysez-le. Ne vous alarmez donc plus. Parfois c’est vous le problème. Détectez toute fois la cause de l’infidélité de votre conjoint et au lieu de le condamner et crier partout au scandale,  essayez plutôt de lui pardonner et voir ce qui ne marche pas dans votre relation, afin d’arranger ; car parfois…c’est bien vous qui avez la solution oh!
Fabrice NOUANGA
 
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Douala est risqué : elles m’y ont froidement agressé et sucé

Ce week-end, j’ai passé l’une de mes plus horribles nuit à Douala.  Jamais je n’oublierai ces moments douloureux et tristes vécues dans une auberge du coin. J’ai été froidement et violemment agressé et sucé à fond par des femelles rebelles et sans âme.
Ce trou où je suis allé prendre une chambre pour dormir est un endroit où règne, outre une insalubrité déconcertante, une insécurité frissonnante, mais aussi et surtout une pauvreté des plus scandaleuses. Je ne sais pas pas pourquoi ces filles de joie et de nuit tenaient absolument que je dorme dans cet enfer. Elles m’ont vraiment eu.
Nous sommes au quartier « New Bell » à Douala, plus précisément au lieu dit «Injection-Bar». Derrière, à quelques encablures de là, se trouve une auberge.
Il est à peu près 22h12min quand j’arrivais dans le coin. Je pris place dans le célèbre bar qui y anime 24h/24 . Là, la promiscuité et l’insalubrité dictent leur loi. Tout à côté, une odeur pestilentielle se dégageait des lieux. Par endroits, une petite broussaille côtoie le coin, favorisant ainsi l’épanouissement des souris, des rats, des moustiques et autres rongeurs et reptiles et des agressions.
Je m’y installais quand-même et me mis à m’empiffrer de bière. Jusque là, tout se passait pourtant très bien…Malgré tout.
Il est à peu près 1h38min. J’avais fait la connaissance de deux filles de nuit. Elles me tenirent compagnie. Après plusieurs bières bien tapées, accompagnées de porc bien rôti, il fallait que j’aille dormir. Les deux filles de joie  me proposèrent alors de m’accompagner prendre une chambre dans l’auberge à quelques mètres du bar. Naturellement, à cette heure là, par sécurité, je décidai d’aller avec elles.
Elles m’entrainèrent alors dans un couloir obscur… Et là, se trouvaient les chambres. Elles y vivaient curieusement depuis plusieurs années. Je vis le gérant et je pris une chambre pour la nuit. Dans cette chambre misérable, ouverte justement à tous les vents, les souris entraient par les nombreuses fentes, crevasses et trous.
Je m’assis un instant pour mieux contempler le taudis. Le toit et le sol se joignaient sur un côté, ne permettant pas à un homme de ma taille, de se tenir debout. Par les innombrables lézardes, entrait le vent glacial de la nuit. Dans le coin, se trouvait un lit de bois recouvert d’un matelas aplati et pourri.
Il est presque 2h07min. Je baillais aux corneilles. Je finis par me coucher sur le lit de fortune que les deux compagnons m’avaient dressé, avec un morceau de drap qui me couvrait à peine les pieds. Curieusement, elles s’en allèrent et regagnèrent le bar. Leur gentillesse m’étonnait.
Tout était désormais calme dans ma chambrette. Plus aucun mouvement, plus aucun bruit. Sur ce matelas froid, je tourne, me retourne, puis finis par m’endormir, pinté comme un Polonais. Mais, c’était sans compter sur ce qui devait froidement m’arriver quelques minutes plus tard.
Il est presque 2h33 min. C’est un silence de cimetière qui règnait. La nuit devenait plus noire, chaude et calme.
Et, soudain, tout bascula…
 
Subitement, sur « la pointe des pieds », je les ai senties arriver et m’approcher. Je commençais à ouvrir un œil. Et là, malgré leurs toutes petites tailles, très petites vraiment, malgré leur ambition de ne pas être aperçues et dévoilées, j’ai pu ressentir leur présence tout près de moi. Je ne dormais d’ailleurs plus. Je les voyais s’approcher en bande. C’est alors que j’ai commencé à tourner et virer sur le matelas, voulant me relever, évitant leur regard, feignant de ne pas les voir, de ne pas les entendre, de ne pas les écouter ronronner. Mais rien à faire ! Intrépides, elles étaient déjà là, face à moi.
J’étais désormais conscient que ma nuit dans cet enfer, allait être hachée et gâchée. J’avais pris le gros risque. J’ai fait ma prière.  Mais, j’étais malheureusement toujours cloué sur ce matelas, stupéfait, incapable de me lever, surtout avec toute la bière que je venais de boire.
Subrepticement, elles se sont farouchement approchées d’un coup, pour m’anéantir et me broyer. Je lisais dans leurs yeux, un cynisme aiguë.
Arrivées à mon chevet, une première  a frôlé mon torse nu avec son corps, sans la moindre pudeur hein. Elle s’est enfoncée en moi et m’a défoncé. Remarquant mon apparente indifférence, une deuxième, puis une troisième, puis une quatrième… se sont agrippées sur moi. Armées jusqu’aux dents, elles se sont toutes, en bande soudée, pressées contre mon corps et m’ont mordu sans scrupule jusqu’à mes plus intimes recoins. Quelle douleur !
Je me battais corps et âme. Je ne pouvais crier malgré la douleur. Je me démenais juste comme je peux. Je m’évertuais simplement à les repousser lamentablement de mes deux mains, encore et encore. Mais, curieusement, les bonnes dames s’en foutaient et se moquaient de moi. Elles continuaient ainsi inlassablement et méchamment leur sale et sadique besogne. Tout ce qui les intéressait, c’était mon sang. Oui, mon sang frais. C’est de ça qu’elles se nourrissent ces vampires. Alors, elles le suçaient à fond et s’en régalaient agréablement.
Ce fut Une attaque nocturne brusque, lâche et foudroyante…
 
Lorsqu’elles m’agressaient, avec leurs longues pièces buccales en forme de trompe rigide de type piqueur-suceur, elles m’injectaient un peu de leur salive, riche en anticoagulant. Ce qui leur permettait de mieux aspirer et de bien conserver mon pauvre sang fraîchement pompé.
Ce liquide qu’elles éjaculaient sur ma peau, provoquait alors sur celle-ci, des brûlures et des douleurs atroces et des démangeaisons et boutons insupportables. Leur attaque nocturne, brusque et lâche était foudroyante. Leurs piqûres et leurs morsures désagréables, irritantes, énervantes, exaspérantes…étaient là, visibles sur tout mon corps. Je grognais. J’étais au bord des larmes.
Que de sang perdu en une seule nuit !
J’étais obligé de subir un peu plus leurs marmonnements. Surtout que j’étais sans défense. C’était une nuit presque suicidaire. Je n’avais jamais vécu pareille agression de ma vie. J’ai dû pèter un plomb. Je me suis même mis à gonfler. Mais étonnamment, mes odeurs de transpirations mêlées à ma sueur et à l’alcool que j’avais bu, semblaient plus les attirer et les exciter.
Puis, brusquement, au bout d’un moment, plus rien. La nuit est subitement redevenue calme. Les femelles suceuses ont disparu, mon sang plein dans leur ventre. Elles m’ont vidé complètement. Elles sont parties, m’abandonnant sans force. Quelles misères !
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Mes suceuses n’étaient pourtant que des anophèles…femelles…
 Mes agresseurs. Crédit photo : pixabay. Publiée avec autorisation
J’ai regardé l’heure. Il était 4h47 min. Cela faisait maintenant un bon bout de temps que ma nuit était aussi mouvementée et folle, toute hachée par la venue satanique de ces montres d’anophèles femelles, ces moustiques qui donnent des sueurs froides et la trouille. Oui, ces moustiques qui font mourir de paludisme et de fièvre.
Il est 5h24 min. Pendant que je me retourne sur ma natte et me repositionne pour commencer à ronfler un peu, tout à coup : « Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii » (oreille gauche), « Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii » (oreille droite). « Gniiiiiiiiiiiii…Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii…Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii », encore et toujours « Gniiiiiiiiiiiiiiiiiii », puis « re-Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ». Je me réveillais de nouveau brusquement, au son nauséabond de ces foutus ronflements, en me grattant tout le corps.
Quelles salopes, ces femelles de moustiques, suceuses de sang!
Fabrice Larry NOUANGA
 
Whatsapp: +237 694658721


J’ai enfin su comment un blogueur acquiert de la réputation

Je connais de dizaines de blogueurs autour de moi. Et j’ai souvent eu l’impression que, tout comme le mien, leurs blogs ne sont pas suffisamment connus et populaires.  Beaucoup d’entre nous manquent cruellement de réputation et de popularité. Ah oui !  Et pourtant, chaque jour, nous écrivons et publions.
Certes, à côté de nous, il y a quand même des blogs, qui au contraire, se démarquent et dont les auteurs et les acteurs sont devenus de véritables influenceurs et dont la visibilité n’est  plus à démontrer. Leur notoriété frise d’ailleurs beaucoup d’admiration et de respect.
Alors, j’ai voulu comprendre pourquoi ça coince chez d’autres. Pourquoi rien ne décolle ? À cet effet, j’ai décidé de parcourir des blogs populaires. J’ai pris la peine de rencontrer et d’interroger quelques blogueurs influents et charismatiques. J’ai alors aujourd’hui pu dénicher le secret de leur réussite. Oui, j’ai pu trouver les astuces magiques et intelligentes qu’ils utilisent pour faire de leurs blogs, de véritables réussites planétaires.  Tout est pourtant si simple.
Je suis si fier d’être un blogueur. Écrire, ma passion. Crédit photo : Attino avec mon autorisation
Ainsi, dès que je prendrai désormais ma plume.
1 – Je dois produire un contenu digeste 
J’ai constaté que, pour tout blog sérieux, il a toujours fallu remonter les manches et travailler sérieusement son contenu.
Le contenu est primordial pour que mon  blog devienne populaire et ait de la réputation, car c’est ce contenu là qui va lui permettre, naturellement de le faire connaître. Le contenu efficace, c’est donc des articles de qualité et bien rédigés, des conseils intelligents et efficaces, des réflexions importantes, des photos et des vidéos professionnelles, etc. que je publie régulièrement. Ce n’est que grâce à cela que je vais pouvoir me positionner comme un expert dans mon domaine, comme une référence, et ainsi, attirer de plus en plus de visiteurs sur mon blog.
Parce que, je l’ai compris, si j’ai un blog sans contenu intéressant ou utile pour mon public, il sera assurément un gros échec. Conséquence directe, mes articles ne seront pas lus, pas commentés, pas partagés et pire encore, ils ne seront certainement pas bien référencés sur les moteurs de recherche !
2 – Je dois écrire et parler comme mon public cible
 
L’autre secret que j’ai découvert pour donner de la réputation à mon blog, c’est de bien travailler son ton. Le ton de mes articles ou de mes vidéos, est absolument primordial pour faire connaître mon blog.
Je dois devoir trouver le ton idéal pour capter l’attention de mon public cible et ainsi, me faire connaître sur la toile ! En clair, j’ai compris que, lorsque je produis un contenu, quel qu’il soit, je dois surtout et simplement m’imaginer que je suis face à quelques lecteurs de mon public cible et qu’ils doivent naturellement comprendre et s’intéresser tout de suite à ce que je leur dis. Évidemment, je dois donc employer le bon ton qui les correspond et qu’ils comprennent très facilement! Mon langage ne saurait donc être soutenu, alors que je blogue par exemple sur les Camerounais d’en bas.
Les Mondoblogueurs à leur formation de Dakar en 2015. Crédit photo : RFI Mondoblog
3 – Je dois beaucoup utiliser les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux sont extraordinairement un atout efficace aujourd’hui. Ils sont carrément incontournables de nos jours. Alors, pour avoir de la réputation en tant que blogueur, je dois savoir m’en servir.
Pour cela, je devrais regrouper une communauté autour de moi et de mon thème de prédilection ou de ma ligne éditoriale. Je dois pour ainsi, partager avec cette communauté mes articles, mes vidéos, mais surtout répondre aux questions des lecteurs, à leurs commentaires et autres réactions… Les réseaux sociaux peuvent assurément m’aider à me positionner comme une référence dans mon domaine.
Les réseaux sociaux sont une arme efficace de réputation pour mon blog.  Je dois donc les utiliser de façon intelligente, car ce sont des outils pour me permettre de rejoindre ma cible plus facilement et donc, de faire connaître mon blog.
Que ce soit donc Facebook, Twitter, Linkedin, Instagram, YouTube ou autres, en tant que blogueur, je dois comprendre que l’important est de me montrer intéressant pour mon public cible, voire carrément incontournable.

Page d’accueil Facebook. Crédit photo; Camer Post. Image reproduite avec autorisation

 

 À travers les réseaux sociaux, je vais me faire des « alliés », ces gens qui aiment ce que je fais, et même plus encore : ces gens qui parlent de moi autour d’eux, qui partagent mes articles, qui font vivre mes réseaux sociaux parfois (par leurs likes, leurs commentaires…). En clair, mes « alliés », mes « fans », ce sont ces gens avec qui j’aurais créé un lien de confiance fort et ces gens-là seront des vecteurs extrêmement efficaces pour faire connaître mon blog, que ce soit sur le Web ou en dehors.
Alors, je ne devrais aucunement pas les sous-estimer. Je dois bien au contraire les chouchouter, leur parler, répondre à leurs questions… Ce sont ces alliés, idéalement influents, qui construiront ma réputation et le succès de mon blog.
4 – Je dois lire, commenter et partager les contenus de blogs de mes collègues 
J’ai surtout compris que je ne peux pas être populaire et avoir de la réputation si je reste égoïste. Je devrais donc savoir que j’ai des collègues blogueurs, alors j’ai le devoir de les lire, de commenter et de partager leurs contenus aussi. Surtout, quand ils se rapprochent de ma ligne éditoriale.
Il ne s’agit pas pour moi,  de balancer des commentaires du type « Whaou, super article ! » sur les articles des autres blogueurs. Non ! Il faut que j’écrive des commentaires construits intelligemment, qui apportent quelque chose, un point de vue, une idée, une réflexion, un argument sur l’article du collègue.  Et que, surtout, je place un lien de l’article lu,  vers mon blog…
Et oui, les blogueurs sont comme tout le monde, comme moi, comme vous : ils aiment qu’on parle d’eux, ou plus précisément, ils aiment qu’on parle (en bien) de leur travail ! Ainsi, il n’est pas rare pour un blogueur de vérifier qui a fait des backlinks vers son blog, ou en clair, qui a cité un de ses articles ou fait un lien vers son blog. Il faut donc flatter leur ego. Car s’ils sont influents, je pourrais par là, bénéficier de leur audience.
5– Je dois offrir gracieusement  quelque chose de gratuit à mes lecteurs 
Je me souviens encore Comme si c’était hier,  de cette excitation que j’avais quand j’étais gamin,  lorsque j’ouvrais la boîte de crème de kinders et qu’il y avait un petit jouet gratuit à l’intérieur. Et parfois même, j’achetais les kinders juste parce qu’il y avait un jouet gratuit à l’intérieur.
C’est la même sensation pour le blog. Mon blog doit être comme cette boîte de kinders.  Si à travers mon blog, j’offre quelque chose de gratuit aux internautes, à mes lecteurs fidèles et favoris, comme des gadgets, ou même  une formation par exemple, alors je suis convaincu que je vais attirer l’attention des visiteurs dans ce blog. Et si jamais le potentiel lecteur est ravi de mon « cadeau », alors il va forcément devenir un fidèle lecteur et peut-être même en parler autour de lui !
Bref, c’est gagnant-gagnant car cela permet de faire connaître mon blog.
Les blogueurs Camerounais atour de l’ambassadeur  de France, tous attentifs. Crédit photo: IFC de Dla. Image reproduite avec autorisation
6– Je dois parfois sortir du Web
Parfois, ça fait un sacré bien de lever le nez de son ordinateur. Et pour donner de la réputation à mon blog, c’est aussi une excellente idée. Je ne devrais pas me cantonner à parler de moi et de mon blog sur Internet, alors que tous les jours je croise du monde fou autour de moi.  Je dois donc dire à ce monde là, ce que je fais comme blogueur, quel est mon sujet de prédilection.
Je dois d’ailleurs avoir des cartes de visite que je peux offrir. Elle devrait indiquer mon adresse de blog. Il n’y a rien de mieux que le contact humain pour se trouver de nouveaux visiteurs fidèles, voire carrément des alliés tels que je le disais précédemment.
7- Je dois créer une newsletters pour mon blog 
Voilà un autre secret que j’ai appris pour rendre mon blog populaire et lui donner de la réputation.  Je pourrais créer une newsletters.  C’est une astuce qui marche. Je vous assure. Grâce à elle, je pourrais ainsi envoyer des emails en masse aux fans, ou aux potentiels lecteurs pour les informer d’un nouvel article dans mon blog.
Mais, je dois le faire de façon intelligente, c’est-à-dire, éviter de spammer mes contacts, faire des envois à intervalles raisonnables, soigner l’email envoyé autant au niveau du contenu que du design, utiliser du contenu qui corresponde à ma cible… Bref, il ne s’agit pas simplement d’envoyer un coucou et de dire que j’ai un blog ou que je viens d’écrire un article, il faut d’abord être courtois et respectueux pour espérer me faire connaître efficacement.
Devenir blogueurs populaire et avoir de la réputation est donc possible et si simple pour tout le monde 
 
Voilà globalement, les secrets et les astuces que j’ai découverts pour donner de la réputation à mon blog et me rendre populaire. Tous les blogueurs qui ont « réussi » sont passés par là, je suppose. Il existe évidemment d’autres astuces efficaces, d’ailleurs, vous pouvez les partager sous ce billet.
Elles ne marchent peut-être pas toujours, certes, car une réputation se construit durant de longues années, mais elles restent naturellement des moyens sûrs qui vous permettraient par la suite de faire connaître votre blog.
Chers blogueurs, futurs blogueurs, prenons donc humblement le temps de bien les comprendre et les intégrer avant de nous lancer tête baissée, car il serait dommage qu’une de ces astuces se retourne contre nous car vous n’avons pas fait attention à bien l’appliquer.
Il est surtout important de savoir que,  faire connaître son blog, implique d’être sérieux, réfléchi et patient. C’est un travail global. Et pour que notre travail soit efficace, populaire et réputé, il est impératif et nécessaire d’appliquer les secrets magiques ci-dessous. J’en ai pris la ferme résolution et l’insigne engagement.  Et vous alors ?
Blogueusement vôtre ! Au plaisir mes gens.
Fabrice Nouanga
Whatsapp :+237-694-658-721


Africains du monde entier, Notre Dame ne vaut pas notre âme

Le lundi 15 avril dernier, un violent incendie s’est déclaré dans la Cathédrale Notre-Dame de Paris, ravageant ainsi l’édifice millénaire et plongeant la France entière dans la stupeur et l’effroi. Malgré les efforts des pompiers de Paris, la flèche de la Cathédrale s’est effondrée et les deux tiers de la toiture sont partis en fumée, défigurant lamentablement ce monument emblématique du patrimoine religieux, culturel et historique du pays de Macron.

La Cathédrale Notre dame de Paris en feu. Crédit photo : Val Onambele. Image reproduite avec autorisation

 

Quelques minutes plus tard, la colère et l’indignation légitime des Français s’est fait ressentir. Et très rapidement, telle une traînée de poudre, l’indignation et la consternation inqualifiables, se sont répandues dans le monde entier. De milliers de personnes, au rang desquelles des Africains, ont affiché publiquement sur les réseaux sociaux et dans les médias, leur bouleversement sarcastique pour ce patrimoine français et la douleur inconsolable devant cette scène qualifiée d’horreur. De simples citoyens, aux églises, en passant par des institutions internationales, des chefs d’Etat et de gouvernement, chacun s’est senti profondément touché. Le succès des appels au don fait fureur. En fin d’après-midi du mardi 16 avril, certains médias recensaient déjà plus de 600 millions d’euros de promesse de dons, notamment via des opérations de mécénat. Parmi lesquels ceux de nombreux Africains. Tout ça, pour un bâtiment en France.

La Guinée Conakry aurait versé beaucoup d’argent pour la reconstruction de la cathédrale Notre dame. Crédit photo :Guinée Infos. Image reproduite avec autorisation
Un des dons versés pour la reconstruction de la cathédrale Notre dame. Crédit photo :BFMTV. Image reproduite avec autorisation

Alors, j’ai voulu comprendre. J’ai voulu savoir ce qui se passe avec la mentalité dépigmentée des Africains. Je n’ai rien contre les Européens qui ont juste su agir pour leur patrimoine. Mon problème, c’est avec mes « Frères ».

Depuis que cet événement a eu lieu, il m’arrive parfois de m’asseoir des heures et des heures devant ma télévision pour regarder mon Afrique. Tenez-vous bien tranquilles ! Sur 10 informations sur le continent, 9 sont des tristes malheurs: Coups d’état, épidémies, guerres civiles, immigration clandestine, noyades, tueries diverses, terrorisme, famines, pénuries, accidents…Le tableau est si sombre et délirant. Je me suis alors sincèrement interrogé avec colère. Comment, oui comment des Africains peuvent-Ils donc autant s’indigner pour des pierres en béton en France alors qu’il est clair que d’innombrables personnes souffrent le martyr partout sur leur continent ?  Ils broient du noir. Mais jamais, je n’ai vu une telle vague d’indignation. La vie humaine vaut donc moins qu’un bâtiment reconstruisable ? Un édifice vaut donc plus que toutes ces âmes parties et meurtries ?

À chaque seconde en Afrique, de milliers d’âmes meurent de faim, de maladies, de guerres, et cela après des semaines et des mois d’une souffrance horrible. Cette atroce souffrance qui ne se limite parfois pas à la simple douleur physique; mais qui inclut la détresse psychologique et mentale des concernés et de leurs proches, qui, souvent, doivent regarder étourdis, leurs enfants mourir dans leurs bras. Mais jamais, les Africains n’ont bronché et se sont consternés. Chez nous, mourir est si facile et banale que la mort devient une moquerie. Ah oui ! Pendant ce temps, L’Africain préfère pleurer pour un bâtiment en France.

Un chef traditionnel Ivoirien veut participer à la reconstruction de la cathédrale Notre dame. Crédit photo :Culture Ébène. Image reproduite avec autorisation

Et étonnamment, tout cela arrive, sans que personne ne s’émeuve. Sans que personne ne sorte 10 F par altruisme. Quel est donc le problème? Qu’est ce qui n’a pas marché? Comment peut-on autant rester insensible et de marbre devant la souffrance humaine mais pleurer pour un édifice qu’on a parfois  jamais vu ? Comment est-ce possible ?

Le mot Afrique lui-même dénote finalement « continent de malheurs ». Les Africains ont tant «mal». Oui, ils saignent dans leur cœur et dans leur chair. Certains subissent des traumatismes et des douleurs indescriptibles dus à des infections, des maladies et autres conditions invalidantes. Chaque fin d’année, le bilan est lourd et macabre: de millions de nouveaux orphelins à cause du SIDA. Des réfugiés par milliers. Des corps mutilés. Des déplacés de guerres. Des handicapés énormes. Tout récemment encore, c’est Ebola qui est arrivé et décimait tous les jours une bonne tranche de la population congolaise. Des terroristes décimaient tout un village, oui tout un village Peuhl au Mali. Un cyclone balayait de milliers et de milliers de personnes au Botswana et au Zimbabwe. Les tueries et les barbaries sont donc naturellement devenues le plat exquis et quotidien de tout un peuple. Il s’en régale bien. Et curieusement, personne ne s’émeut. Personne ne contribue. Personne n’organise une quête mondiale. Non, non, non ! Trois fois Non !

Ce manque du nécessaire, même le plus élémentaire (de l’eau en quantité suffisante, de l’électricité, l’hygiène, le vêtement, un foyer et pire de la nourriture), entraîne des souffrances incommensurables chez plus de la totalité des personnes en Afrique. Et les conditions ne font qu’empirer. Tout ne fait que s’aggraver. Mais nous pleurons quand même un bâtiment en France. Quel gâchis !

La lettre de compassion du président du Cameroun Paul Biya. Crédit photo :Cabinet Civil présidence du Cameroun. Image reproduite avec autorisation

À cause de ces barbaries, certaines de nos Nations voient leurs économies, leurs patrimoines, leurs richesses, leurs propriétés, maisons et commerces totalement détruits, pendant qu’une grande partie de la population civile meurt ou est fatalement blessée. Mais nous nous indignons pour Notre dame. Vaut-elle plus que notre âme ?

Je suis abasourdi devant un tel spectacle macabre. Pourquoi, oui pourquoi l’Afrique reste-elle donc aussi indifférente face à ses propres malheurs ? Est-elle sourde ou refuse t-elle tout simplement de s’entendre? Comment et pourquoi se laisse t-elle sombrer ainsi? Et préfère tourner la face vers les malheurs des choses éphémères des Blancs ?

Ne voit-elle pas ces tremblements de terre, ces inondations, ces éruptions volcaniques, ces tornades dévastatrices, ces ouragans incontrôlables, ces tempêtes et autres cataclysmes, ces sécheresses éternelles, ces infestations d’insectes qui ajoutent leur poids à l’index de la misère humaine ? Sincèrement, pourquoi sommes nous ainsi ?

Oui, pourquoi la guerre, le terrorisme et la violence chez nous ne font pleurer personne ? Pourquoi les Africains doivent-ils souffrir de maladies et de faim,  mais ne s’offusquent pas pour autant ? Pourquoi l’Africain doit-il autant subir la pauvreté et la misère à la suite de catastrophes naturelles? Mais ne s’émeut pas ? POURQUOI ces choses arrivent-elles de façon routinière en Afrique? Mais personne ne dit rien ? Personne ne s’indigne. Personne ne sort des centaines de milliers de Francs ?  Mais préfère pleurer et contribuer pour  Notre Dame ? Un simple bâtiment. Sommes-nous maudits ?

Une internaute s’indigne de l’attitude des Africains. Crédit photo :Le Barbu Nouméa. Image reproduite avec autorisation

Sincèrement, je m’interroge, et je souhaite comprendre ! J’ai l’impression que les Africains sont dépassés. Leur dépigmentation mentale a atteint des proportions alarmantes. Ils veulent donc  me faire croire que leur âme est en dessas d’une cathédrale ???!! !

Avec l’incident de Notre Dame, j’ai finalement compris qu’ils ont vraiment vendu leurs âmes. Notre dame le leur a brulé dans cet incendie.

Pauvre Afrique. Donc tu étais donc vraiment si mal partie ???

Fabrice Nouanga

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Il faut rapidement interdire le concubinage au Cameroun

Oui,  il faut absolument et très rapidement interdire le concubinage au Cameroun. L’homme camerounais (je précise), ce bourreau des temps modernes, pour ne pas rester seul, a vite souvent couru chercher, sans l’épouser, une femme, une jeune femme, toute fraîche, toute pimpante, toute coquette ; la coupant ainsi de ses études, de son petit job et de sa famille. Mais une fois qu’il a fini de l’utiliser à ses fins charnels et sexuels, des années et des années durant, il l’a souvent abandonnée, répudiée et chassée, toute fanée, sucée, baisée et pressée comme une orange, la pauvre, trainant derrière elle, de multiples enfants non reconnus et sans repères…sans malheureusement pouvoir lui faire réaliser ce rêve de toutes les femmes du mboa : le mariage.

 

Oui le mariage, ce pourquoi de milliers de « viens-resteuses » quittent tout, comme enchainées pour suivre leurs bourreaux… Voilà tristement, le fade et ignoble calvaire de toutes ces femmes camerounaises en concubinage, ces « viens-resteuses », ces esclaves d’un autre genre. Elles sont si nombreuses au Cameroun, qui vivent ainsi silencieusement leurs peines, leurs souffrances, incapables parfois de broncher, de tousser, la peur dans le ventre.
Je me suis alors toujours étonné de cet état des choses. Alors que beaucoup de filles cherchent comment fuir l’esclavage du concubinage, il y’en a curieusement au quotidien, qui rêvent plutôt de devenir des « esclaves » dans ces mariages d’un autre genre.  Quel paradoxe ! Et pourtant il faut interdire le concubinage. Oui, j’insiste : il faut l’interdire au Cameroun.

 

Un mariage sexuel
Il faut l’interdire parce qu’une « viens-resteuse » est toujours transformée en missionnaire…Que dis-je ? En soumissionnaire dans le lit, par son obsédé de « mari ». Je pèse mes mots… C’est clair, elle est une pure esclave sexuelle. Parce qu’à toutes les heures, elle doit se livrer aux désirs libidineux de son bourreau sexuel. 4h du matin, zizi, 6h, zizi, 8h ; zizi ; 10h, zizi, 18h, zizi, 21h, zizi, minuit même zizi…D’ailleurs, les hommes ont trouvé tous les verbes insalubres et salissants pour designer sans pudeur, leurs pratiques libidineuses sur ces femmes « mariées »: « baiser », « écraser » , « piner », « nyass », « mbinda », « fouetter », « cogner », « manger », « couper »…La pauvre devient donc un « animal » sexuel ! Voilà à quoi sont réduites les femmes dans ces « foyers »! De vrais objets ! Quelle connerie!

 

Une ménagère sans repos. Crédit photo: Valérie Onambele

Un mariage de ponte d’enfants 

J’insiste il faut l’interdire
Il faut interdire le concubinage parce qu’une « viens-resteuse » est une véritable pondeuse. Monsieur son « mari » est un veritable « enceinteur » hors pair. Vrai viril. « Les enfants c’est la richesse non ? » Clame-il fort pour justifier sa sale besogne ! Alors il faut engrosser madame chaque année. Qu’il puisse les nourrir ou pas, là n’est pas son problème. Accoucher, toujours accoucher, voilà l’objectif de la pauvre.

A vue d’œil, on ne peut donc savoir parmi ces pléthore d’enfants qui est le cadet, qui est l’ainé. Tellement les enfants sont faits en désordre qu’aucun planning familial n’est respecté. La mère pondeuse est là ! Faut alors parfois voir la pauvre avec ces innocents : un agrippé au dos, l’autre sur le sein gauche, un autre sur le sein droit, deux sous les bras…Une vraie équipe de football minime et mixte. La bêtise !

 

Un mariage d’esclavage 
Il faut interdire le « viens-on-reste » parce que pour Monsieur, plus besoin d’une domestique dans un couple en concubinage. La « viens-resteuse » joue déjà pleinement et très bien ce rôle. C’est la bonniche, la femme à tout faire. Quand tout le monde dort, elle travaille. C’est le véritable bulldozer. Lessive, repassage, rangements, vaisselle, nettoyage divers, hygiène, tout passe par elle ; pendant que Monsieur regarde le foot, boit la bière ou s’envoie en l’air dans une auberge et les enfants jouent dans la cour, la « mariée » et fière de l’être a le devoir de s’occuper de toutes les tâches ménagères.

Obligée donc de se lever très tôt à l’aube, et de se coucher la dernière très tard au petit matin. Tant que tout n’est pas propre et rangé, point de répit Madame. La merde !

Un mariage de feu
Il faut absolument interdire le concubinage au Cameroun, parce que la « viens-resteuse » est une « prépareuse » née. Elle a le devoir d’être un cordon bleu. Là alors, c’est primordial, la cuisine. La « viens-resteuse », c’est d’abord ça. Elle doit donc maitriser comment on prépare tous les mets de la République et même d’ailleurs. Elle n’a aucun droit à l’erreur. Elle prépare d’ailleurs à toute heure.

Parfois, il faut le faire la veille. Sous le soleil, sous la pluie, au feu de bois, au réchaud à pétrole, très rarement au gaz; et elle a intérêt à servir le repas à temps. Qu’elle-même mange ou pas oh, ce qui importe c’est que la nombreuse famille du « mari » présente à la maison, passe à table. Cuisiner, toujours cuisiner, et encore cuisiner ; tous les jours ; à toutes les heures ; pas de répit. Et c’est à la commande de Monsieur hein, des belles sœurs ou des beaux ! La vraie sorcellerie !

Une « prépareuse » hors du commun. Crédit photo Facebook Images. Auteur :page Facebook « recrutement barth ». Image reproduite avec autorisation 

 

Le concubinage est une violence faite aux camerounaises
Oui, voilà pourquoi j’insiste et persiste qu’il faut interdire cette chose qu’on appelle concubinage au Cameroun. Eh oui, parce que la « viens-resteuse » est UNE PUISSANTE ESCLAVE, que dis-je ? Machine à tout faire. Et malheureusement, très souvent, après cet esclavage des temps modernes où la femme subit toutes les humiliations, les travaux les plus durs, les maternités incontrôlées, les bastonnades injustifiées, elle est remplacée par une autre plus fraîche, sans être, dotée, encore moins épousée. Le mariage, ce pourquoi elle acceptait autant de souffrir et de se sacrifier lui est finalement refusé sadiquement après tant de sacrifices.
AH PAUVRES FEMMES ! Face à ces bourreaux que sont les hommes, COURAGE MES SOEURS!!!

 

Fabrice NOUANGA

Whatsapp :+237-694-658-721


Cameroun : quand la mort et la douleur deviennent des spectacles

DOUALA – Lycée bilingue de Deido: Tchanou Ousmane Blerius, élève en classe de 2nd C dans cet établissement scolaire célèbre par les faits divers qui s’y multiplient, a rendu l’âme vendredi 29 mars 2019.

D’après les témoignages recueillis ça et là, tout serait parti d’une dispute qui a mal tourné entre la victime et quelques uns de ses anciens camarades, exclus de l’établissement plusieurs mois plus tôt.

Un responsable de l’établissement explique d’ailleurs que, c’est lors d’une rixe que Blerius, garçon unique à ses parents, a été mortellement poignardé par un membre de ce gang d’anciens délinquants du lycée qui tentait de lui arracher son téléphone portable, quelques minutes après la remise des bulletins de fin du second trimestre.

Transporté de toute urgence à l’hôpital du district de Deido, situé à quelques encablures du lycée, pour recevoir des soins intensifs, la victime a succombé à ses blessures et a rendu l’âme sur le champ après une tentative vaine des médecins de le réanimer.

L’émoi et la consternation des camarades de la victime – image issue des réseaux sociaux, reproduite avec autorisation

Seulement, quelques minutes plus tard tard, des vidéos et des images insoutenables de la victime agonisant sur son lit de mort, sont retrouvées sur les réseaux sociaux et même diffusées à la télévision. Les auteurs de cette barbarie d’un autre genre, sont des infirmières, des mamans, ces criminelles, qui au lieu d’assister le médecin, se sont plutôt transformées en camerawomen et ont carrément passé le temps à immortaliser ces moments de peine et de douleur pour ensuite les balancer sur les réseaux sociaux. Quel manque d’humanité !
Malheureusement, ce genre de scène est devenu banal au Cameroun. La douleur et la mort sont devenues des spectacles que les uns et es autres photographient et enregistrent dans leurs téléphones pour ensuite les faire voir à qui le veut, juste pour le buzz.

Mais, à vrai dire dire, comment peut-on filmer des gens entrain de pleurer à chaudes larmes sur leur mort? Comment peut-on photographier un mort couché dans un cercueil? Comment peut-on photographier un malade grave qui se bat avec la mort et exposer cela en mondovision? Comment peut-on prendre en image ou en vidéo un accidenté qui agonise ?

PHOTOGRAPHIER DES MORTS EST SI INDÉCENT ET INTOLÉRABLE…

Oui, qui n’a donc jamais vu ces photos et ces vidéos de morts se balader partout dans les téléphones, les tablettes, sur les réseaux sociaux, dans certaines télévisions ? Ces morts qu’on affiche partout et montre à qui veut les voir, du lit de mort, à la morgue, jusqu’au tombeau ?  Eh oui, il y a effectivement des gens mal intentionnés comme ça, qui adorent tellement avoir en leur possession ce genre de vidéos et de photos tristes des obsèques et des personnes décédées, les admirant et les montrant à qui veut les voir, à longueur de journée.

L’émotion devant l’hôpital après le décès du jeune élève – image issue des réseaux sociaux, reproduite avec autorisation

Nos reporters cadavériques sont ces gens qui ne vont jamais vraiment dans les deuils pour le mort, dans les lieux de crimes pour les victimes, dans les lieux d’accident pour les blessés et les décédés, mais sont là, juste pour profiter des vidéos et photos «insolites» pour leurs commentaires de quartier et leur buzz sur Facebook ! Quel drôle d’hommage ! Que d’indécence !

Personne au monde, je dis bien personne, ne souhaiterait que les gens le regardent (des inconnus en plus), ainsi couché, après sa mort, comme dans un film d’horreur. Personne ne souhaite se voir filmé entrain de souffrir ou de mourir. Personne !

Pourquoi certains Camerounais manquent-ils donc si bizarrement et si cruellement de tact et de savoir vivre ? Pourquoi manquent-ils de cœur et d’humanisme ? Non, la mort n’est pas le baptême ou le mariage quand même ! Eh, si le mort là pouvait se relever et sortir de la vidéo ou des photos là, vous gifler vous tous qui le regardez couché là, clac, clac, clac, casser tous vos machins d’appareils là, crac, crac, crac et de se rendormir en paix et éternellement !

Une campagne contre les vidéos et photos de morts – image issue des réseaux sociaux, reproduite avec autorisation

LA MORT N’EST PAS UN SPECTACLE GAI POUR EN FAIRE DE LA PUBLICITÉ…

Oui, je peux comprendre que ces reporters d’un autre genre aient été tellement attachés au défunt, et qu’ils veulent donc toujours rester, jusqu’à la dernière minute en contact avec lui. Chose normale ! Personne ne le leur refuse. C’est leur droit le plus absolu. Mais ces inconnus qui photographient la douleur et la mort, quel est leur intention ? Puissent ces gens comprendre que la mort n’est pas un spectacle gai qu’il faille à tout prix immortaliser comme une archive et le montrer à tors et à travers au premier venu. La mort, c’est triste, c’est mélancolique, c’est effroyable ! Elle n’est pas une « imbécilité ». Alors, n’en faisons pas la pub !

Et puis, je demande hein, filmer les obsèques là et photographier des morts, c’est même pour qui à la fin ? Le mort ou vous ? Sachant que le mort lui, est déjà parti non ? Qu’il ne reviendra plus jamais ! C’est sûr ! A quoi ça sert donc finalement de le photographier ?

 

Se livrer donc à de telles bassesses et autres « barbaries », c’est comme si on devait enterrer le mort avec ces lecteurs DVDs, ces smartphones, ces ordinateurs, ces photos prises et enregistrés, ces CDs, pour qu’il revoit paisiblement ses tristes obsèques là où il s’en est allé, dans l’au-delà. NON ! Trois fois non ! Il faut respecter la mort et les défunts ! Ils ne méritent pas ça et n’auraient jamais accepté pareils traitements de leur vivant ! La mort est tellement dure ! Il n’est donc pas question de la banaliser autant, en vilipendant ainsi les pauvres défunts au travers des images et autres vidéos publiées ça et là, et diffusées partout, sans le moindre respect de la dignité humaine.
Respecter la mort, c’est respecter la vie, parce que personne ne choisit de mourir et ne souhaite se voir sur des vidéos et des photos, enfermé dans un cercueil, étalé dans du sang, agonisant, les gens pleurant autour de lui! Il est absolument nécessaire qu’on arrête cette laide besogne et qu’on apprenne enfin à respecter nos chers morts. La mort et la douleur ne sont pas des spectacles à immortaliser.

 

Qu’on arrête la sorcellerie. C’est tout simplement pathétique. Dieu merci les infirmières criminelles qui ont réussi l’exploit de photographier et prendre les vidéos du jeune lycéen décédé ont été suspendues de leur service par le ministre de la Santé. C’est déjà un pas.
Paix aux âmes de ceux qui nous ont précédés. Que la terre de nos ancêtres leur soit légère.

 

Fabrice NOUANGA
Contact WhatsApp: +237-694-658-721


Six secrets magiques pour rendre une Camerounaise amoureuse

La plupart des hommes que je croise dans rue, me disent toujours qu’ils ont de la peine à rencontrer des femmes sérieuses qui tomberaient amoureuses d’eux et sauraient donc les aimer. Beaucoup d’entre eux, ont d’ailleurs décidé de ne plus « draguer » les « petites » car rien ne marche jamais.

Je voudrais donc dans ce billet, m’adresser à ces hommes pessimistes et maladroits. Je voudrais leur dire que,  c’est en fait eux qui ne savent pas séduire les Camerounaises. Tout est pourtant simple. Au Cameroun, pour faire tomber une femme amoureuse et la rendre dingue de vous, il suffit d’appliquer quelques petits gestes anodins et si simples. Les femmes ne sont pas du tout compliquées voyons. Il suffit de savoir les séduire par quelques astuces hard.

Voici donc ci-dessous six (6) conseils pratiques et efficaces pour qu’une « petite » tombe très vite amoureuse de vous les gars et ça marche à tous les coups.

 

1- Un bon gars, c’est celui qui soutient aveuglement sa petite dans tous les problèmes qu’elle n’aurait pourtant jamais eu s’il ne l’avait pas rencontrée! Eh oui !  Quand tu ne connais pas encore une femme, elle n’a aucun problème. Elle vit sa vie tranquillement. Mais le jour où tu te pointes, sache que ses problèmes et ses ennuis se pointent également devant toi et avec elle. Alors, agis sans trop te lamenter.

2- Le bon gars doit savoir que les problèmes de sa petite naissent toujours subitement le jour qu’il commence à la draguer. C’est un fait. Qu’il assume. Les problèmes de la femme t’attendaient bien sûr. Avant toi, elle savait comment faire. Elle réussissait à trouver des solutions rapides et efficaces. Mais comme tu es désormais là, prends juste le relais. C’est un passage de témoin.

3- Quand une petite pose un problème à son bon gars, qu’il n’essaie pas d’aller résoudre le problème lui-même. Donne-lui l’argent en main ou envoie le lui.
Si elle te dit par exemple que la maladie l’a clouée au lit et te demande urgemment les médicaments, de grâce, ne cours pas en pharmacie. Ce n’est pas de ce genre de médocs dont elle a besoin hein. Fais-lui tout simplement un transfert d’argent par un Orange Money. Et hop, elle est guérie ! Eh oui ! C’est efficace je t’assure. Ça marche.

4- Quand une petite annonce au bon gars qu’elle a un problème, que le bon gars lui donne d’abord l’argent avant de vérifier si ce qu’elle dit est vrai ou pas. Qu’il laisse les questions d’enquêteur là. Il faut apprendre à faire confiance aux petites. Qu’elles mentent ou pas, faut toujours croire à tout ce qu’elles disent. Surtout que les femmes sont très sensibles. Leur poser trop de questions là signifie que tu doutes d’elles et ça peut donc les énerver. Et elles décident de ne même plus prendre ton argent hein. Fais gaffe.

5- Le jour où la petite annonce un deuil d’un proche ou son anniversaire à son bon gars, qu’il lui donne vite l’argent. Vite hein. Mais si deux mois plus tard, elle re-annonce le même deuil ou le même anniversaire, qu’il lui redonne l’argent tout simplement. Faut pas qu’il pose trop de questions. Les gars doivent savoir que les petites perdent la même personne et fêtent leur anniversaire plusieurs fois en une année. C’est comme ça. Ils ignorent même quoi ?

6- Pour une petite, la meilleure façon d’un bon gars d’être romantique, c’est de la réveiller avec un sms lui annonçant un transfert d’argent par Orange Money, à midi, lui faire un sms d’amour lui annonçant un transfert d’argent Express Union et la nuit, lui souhaiter une bonne nuit avec un sms lui annonçant un transfert d’argent Mtn Money.

Voilà donc six secrets efficaces. Six secrets sûrs. En appliquant méticuleusement ces conseils pratiques, les gars, votre petite tombera folle amoureuse de vous. Et vous vous sentirez aimé. Ne dites donc plus que vous ne saviez pas. Que les femmes ne savent pas aimer. Vous avez ci-dessus la potion magique de l’amour . Surtout que les bons gars sont rares et les femmes amoureuses, très rares.

Voici donc des conseils pratiques. Faites-en bon usage. Au plaisir et amoureusement vôtre !

Fabrice Nouanga.

Contact Whatsapp :+237694658721