Fabrice NOUANGA

Voici pourquoi il faut pénaliser le tribalisme au Cameroun

Depuis la dernière élection présidentielle tenue en novembre 2018 au Cameroun, le pays a sombré dans une escalade tribale qui donne froid au dos. Dans la rue, les réseaux sociaux, la télévision et partout d’ailleurs, il ne se passe plus un jour sans que des tribus s’insultent copieusement,  se dénigrant ainsi les unes les autres. D’ailleurs, des expressions nocives comme « Sardinards » et « Tontinards » pour designer certaines tribus, sont nées et font la Une, donnant ainsi le flanc à un tribalisme choquant sans pareil.

Vu l’ampleur du phénomène, il est plus que jamais impératif de pénaliser ce fléau qui gangrène piteusement tout une nation et la ramène plusieurs années en arrière. Comment réellement parler d’unité, si chaque Camerounais où qu’il se trouve pense d’abord à sa région,  son village, aux siens, aux ressortissants de son département avant de recruter, de faire du bien, d’aider, de soutenir, d’agir ? Le tribalisme, cette survalorisation de son identité propre, la négation et le rejet de l’autre est connu aujourd’hui au Camerouncomme étant un obstacle majeur à notre chère unité. Oui, beaucoup de Camerounais s’accoutument de plus en plus à la culture barbare du tribalisme. Partout où il se manifeste, il fait des ravages.

la Une inaceptable d’un journal au Cameroun

Il faut donc pénaliser le tribalisme

Oui, il faut pénaliser le tribalisme parce que plus que la compétence et l’efficacité, à cause de lui, c’est l’origine ethnique, la filiation, la religion, qui deviennent le critère par excellence d’ascension sociale. Le tribalisme nie donc carrément  la méritocratie. Que ce soit pour un emploi, un concours, un service public…Ce qui compte n’est pas ce que l’on sait faire, mais celui que l’on connaît au « village ». Par conséquent, ce ne sont pas les plus compétents  et les plus méritants qui sont engagés.

Il faut pénaliser le tribalisme parce qu’il conduit chaque tribu à voter sur une base ethnique afin de placer son représentant dans les rouages de l’appareil étatique. Cela s’est encore fait sentir lors la dernièreélectionprésidentielle. Il se dit que, Biya était le candidat des Bétis. Kamto, le candidat des Bamilékés. Cabral, celui des Basaa. NdamDjoya, celui des Bamoun. Ndifor, celui des Anglophones. Pour ne citer que ceux-là.

Le President Biya lors de la dernière election présidentielle

Ainsi, par ce vote tribal, les Camerounais espèrent en votant leur « représentant », tenter via celui-ci, de capter les subventions, les nominations et les services publics pour les détourner vers leurs groupes au détriment des autres factions ethniques. Il en découle une sorte de course effrénée à l’appropriation de l’État, car c’est le seul moyen de contrôler les ressources publiques et de s’enrichir. D’où l’émergence d’une société dévergondée, fondée sur le clientélisme, le favoritisme, l’ethnicisme, le clanisme, le népotisme et donc le laxisme.

Il faut pénaliser le tribalisme parce qu’il limite les relations humaines aux seuls membres de sa « famille tribale », du clan ou de la tribu, en instaurant une sorte de méfiance généralisée envers les autres. Il empêche finalement ainsi, d’échanger avec les autres, ceux qui ne sont pas de sa tribu. Des attitudes qui n’ont fait au final que consolider la misère, exacerber la pauvreté et creuser les inégalités, poussant ainsi les Camerounais à se réfugier dans un tribalisme protecteur. Un véritable cercle vicieux !

Le candidat Maurice Kamto lors de la campagne présidentielle

Il faut pénaliser le tribalisme parce que, de plus en plus, on voit des Camerounais se comporter par l’exclusive, célébrant un culte immodéré de leur tribu, en entretenant l’idée d’une supériorité naturelle ou historique de celle-ci sur les autres. Certains vont même carrément jusqu’àaccoler des clichés et des stéréotypes aux autres tribus. Vous entendrez alors les tenants de ces stéréotypes dire que certaines tribus seraient des « vantards », des « escrocs », des « prostituées », des « envahisseurs », des « fous pour 5 min », des « sorciers », des « mamy watta », des « alcooliques », des « méchants », des « violents », des « cupides », des « chichards », etc. On finit donc par jeter un regardaussi méprisant sur d’autres tribus à cause de ces préjugés non fondés. Et on y croit fermement !

Il faut pénaliser le tribalisme, parce que chaque Camerounais, consciemment ou non, fait la promotion de sa tribu en critère premier pour tisser ses relations, avant de l’introduire pernicieusement, tel un virus, dans le système où elle s’imposera comme critère de sélection et de rejet en lieu et place de la compétence et de la méritocratie.

Alors, sincèrement, vu ces dégâts de plus en plus innombrables,  je pense fermement, la main, sur le cœur, qu’il faut punir ceux qui promeuvent le tribalisme. Oui, il faut des lois qui condamnent les adeptes de cette pratique indigeste et les foutre en taule. Le tribalisme fait « petit d’esprit ». C’est gênant et honteux de se proclamer ouvertement tribaliste et trouver de bonnes raisons pour expliquer ses réactions et le masquer.

Il faut pénaliser cette histoire car elle entretient des frustrations et fait le lit de la violence ; la petite violence au quotidien, la petite violence pernicieuse; la violence ravalée, née du sentiment d’injustice et de rage impuissante et qui vous font « attendre votre tour pour leur faire voir à ces gens là »; cette violence là est la plus dangereuse.

Le candidat Cabral Libii lors de la campagne présidentielle

Oui, il faut pénaliser le tribalisme car il nie l’individu, lui renie ses droits les plus élémentaires, l’empêche de s’exprimer et de vivre tout simplement car certaines tribus par leur pouvoir politique, économique ou social confisquent tout et se disent les meilleurs et persistent donc finalement dans la perversion.

Je crois fermement que, en pénalisant le tribalisme, chaque Camerounais où qu’il soit pourrait donc promouvoir l’anti-tribalisme et l’unité de la nation par tous les moyens possibles, afin d’extirper cette gangrènesystémique qui a envahi toutes les entreprises, les ministères, les PME, les associations, les écoles, les équipes sportives, les groupes culturels, les églises…

 

Ce n’est plus l’affaire de Biya (fût-il chef de l’État), mais l’affaire de tous ! L’unité d’un pays ne devrait pas reposer sur de simples considérations creuses comme la « paix », l’ « équilibre régional », le « mariage mixte »… Aucun groupe ethnique, aucune tribu, aucun clan ne devrait de par son pouvoir politique, économique ou social laisser aux autres l’impression que leur tour est venu de s’octroyer la part du lion du « gâteau national » et donc profiter toujours entièrement des avantages de tout un pays. Oui ; il faut punir les tribalistes.

Et pourquoi d’ailleurs on ne créerait pas chez nous, comme la CONAC, une Commission Anti Tribalisme : LA CONAT ?

Fabrice NOUANGA contact Whatsapp: +237694658721


Chers Tous, Chères Toutes, recevez mon « MERCI »

Chers Tous et Chères Toutes,

 

2018 vient donc de s’achever. Nous voici désormais en 2019. Après 365 jours de moins passé sur la terre, je voudrais, par cette lettre, vous exprimer ma gratitude, à vous tous qui m’avez aidé et soutenu durant l’année qui s’en va.

Grand merci à vous tous qui m’avez suivi, soutenu, encouragé, félicité, remercié… Merci à tous ceux qui m’avez donné envie de vivre, à travers un acte, un geste, une phrase, un mot.

Merci à vous, qui, durant le long voyage vers 2019, m’avez aidé, épaulé, encouragé, accueilli, tenu par la main…

Vous êtes si nombreux. Je ne peux vous citer nommément tous. Je dirai donc :

Passant une interview

 

Merci infiniment à Toi Seigneur !

 

Merci pour tout ce que Tu m’as donné en abondance : santé, joie, paix… Merci pour les dures leçons qui m’ont aidé à mieux me connaître et à mieux connaître les autres. Merci pour les échecs que j’ai encaissés : cela m’a enseigné l’humilité, l’obligation de ne jamais m’asseoir sur mes lauriers et la nécessité de comprendre les échecs des autres personnes qui, elles aussi par moment, ont besoin d’être aidées.

 

Mon Dieu, merci pour la joie bien simple de réaliser que je suis vivant. Merci pour les chances que j’ai connues, mes malchances que j’ai évitées, les solutions que j’ai trouvées, les talents que j’ai développés, les victoires que j’ai remportées, les bonnes journées que j’ai vécues.

Merci pour les parents que j’ai connus, les amis que j’ai rencontrés, les éducateurs que j’ai côtoyés, les livres que j’ai lus, les voyages que j’ai faits, les repas que j’ai pris. Merci mon Dieu de m’avoir donné la sérénité d’accepter les choses que je ne puis changer, le courage de changer les choses que je peux et la sagesse d’en connaître la différence.

Merci Seigneur !

 
Merci beaucoup à vous, ma grande famille biologique !

 

Merci à vous ma famille, ma grande famille ! Merci à vous mes parents à qui je dois tout et que je ne remercierai jamais assez. Merci pour votre amour, votre ouverture d’esprit, votre courage et votre détermination.

Merci pour votre éducation. Merci Papa, merci Maman. Sans votre amour et votre soutien, ce voyage vers 2019 n’aurait pu être possible. Merci à vous pour tout ce que vous avez pu faire pour moi durant toute ma jeunesse. Vous aurez toujours mon respect.

Merci à Toi ma défunte Tante Mama Valentine, comme je t’appelais affectueusement. Je souhaite te dédier mon livre ; Maman, je t’aime et pense fort à toi… Toi aussi tu as contribué à faire de moi ce que je suis aujourd’hui.

 

Merci à mes oncles et tantes, mes cousins

Ma joie immense de vivre

et cousines, ainsi que tout le reste de ma famille.

Merci à vous mes frères et soeurs, et à vos compagnes respectives, pour tout l’amour et le soutien que vous me donnez. Merci à vous pour avoir été à mes côtés durant cette année qui s’achève.

Gracias !

 

 

Merci à vous, mes amis !

 

Merci à vous qui êtes là pour moi et pour qui je compte. Merci à vous pour être mes amis, qu’on se donne fréquemment des nouvelles ou non. Merci à vous pour faire partie de ma vie. Merci à vous pour m’avoir toujours soutenu et encouragé.

Merci particulièrement à toi Deudjui Ecclesiaste, pour ton énorme accompagnement et ton soutien dans la pratique du blogging.

Avec le Camerounologue Ecclesiaste Deudjui lors d’un apero

J’ai beaucoup appris de toi et tes conseils m’ont fortement aidé. Je ne te considère plus comme un ami, mais comme un frère.

 

Merci aussi à toi Fotso Fonkam, pour ta gentillesse et ta générosité indescriptible. Grâce à toi, à tes remarques, tes conseils, j’ai pu apprendre beaucoup dans le digital.

À tous les autres, de près ou de loin, grand Merci à vous, quelle que soit votre nationalité ou votre origine, votre couleur, votre religion, je vous aime car vous êtes mes amis !

Thanks !

Mon ami blogueur Fotso Fonkam en mode selfie. Derrière lui, les blogueurs Mireille Chandeup et W.  Kakoua

Merci à vous, chers collègues !

Vous m’appelez tous, affectueusement « prési ». J’ai déjà passé beaucoup de temps avec vous. Les journées de travail partagées avec vous ont, en effet, représenté une grande partie de ma vie.

Le contexte de travail n’est pas toujours évident pour que s’exprime l’amitié. Le stress, les tensions et la pression professionnels, sont souvent difficiles à gérer et laissent peu de place à la relation humaine.
Mais vous, chers collègues, je veux vous dire que je vous apprécie tous. Travailler avec vous m’a beaucoup appris sur moi-même. Je tenais à vous écrire ce petit message pour vous dire merci pour tout. J’ai décidé de vous remercier du fond du coeur pour toutes ces années de collaboration où nous nous sommes si bien entendus. Années après années, nous avons su tisser ensemble des liens indescriptibles. Vous êtes irremplaçables.

Merci !
Merci à vous, les blogueurs ; et vous, mes lecteurs !

 

Wow sympa les blogueurs ! Vraiment merci les gars, même si je pense qu’il est difficile de classer vos blogs et de vous citer nommément. Vous êtes fort différents et chacun de vous mérite son heure de gloire. Vous êtes si exceptionnels et cela fait chaud au coeur et m’encourage à bloguer encore quelques dizaines d’années…N’en déplaise à certaines…Lol. Merci pour cette grande famille que vous représentez désormais pour moi. Je peux dormir en paix et espérer que vous êtes là.

 

Merci à vous tous mes lecteurs, vous, ces amis virtuels qui prenez chaque fois le temps de vous abonner à mon blog et à mes pages facebooks et comptes sur les réseaux sociaux.

Oui, vous qui prenez la peine de partager mes articles et trouvez du temps de me lire et d’écrire des commentaires sous mes articles et mes posts.

À tous, je dis infiniment merci pour cette marque particulière d’attention. Je suis flatté et encouragé. Et je promet de faire chaque jour un peu plus.

En compagnie de quelques blogueurs du Cameroun. Dont Dania Ebongue

 

Merci à Toi, Mondoblog-RFI !

 

Merci à toute l’équipe de Mondoblog-RFI. Il me fait vraiment plaisir de vous envoyer mes plus sincères remerciements, par votre générosité de compréhension, d’attention et de nombreux conseils envers moi. Grâce à vous, le blogging est devenu ma passion.

De mon plein gré, ça été une excellente expérience d’avoir été sélectionné dans votre plate forme et participé à votre formation à Tana et d’avoir ainsi rencontré autant de monde, de l’encouragement, de la motivation et beaucoup d’écoute. Et tout ça, dans un humour pétillant. Une très belle aventure. Merci !

Logo officiel de Mondoblog

 

 

 

Merci à tous et à chacun ! Gracias !

 

Merci à tous ceux qui m’ont aidé pendant ce voyage vers 2019. Merci à ceux qui m’ont hébergé, nourri, accueilli, à ceux qui m’ont offert un fruit au bord de la route, Une bière dans une gargotte, un plat dans un tourne dos… À ceux qui m’ont souri, à ceux qui m’ont encouragé. Merci à ceux qui se sont intéressés à moi et à mon aventure. Merci à tous ceux qui ont fait de cette aventure un voyage humain.

 

Merci à vous tous que j’ai connus au cours de ce périple en 2018, et avec qui j’ai partagé des moments de ce magnifique voyage. Merci à vous pour m’avoir accompagné, m’avoir suivi, m’avoir fait rire, m’avoir prêté attention, merci à vous tous.

 

Merci à ceux que je n’ai pas cité. La liste n’est pas exhaustive… ça c’est sûr ! Une nouvelle année est là. Une nouvelle aventure s’annonce. Vivement que vous soyez de nouveau là, pour cet autre voyage vers 2020.

 

Avant de terminer, très important !

 

Vous tous que j’ai offensé en acte, en parole, consciemment ou inconsciemment durant l’année 2018… Sincèrement, de tout coeur, je vous dis, vous n’avez encore rien vu, attendez moi en 2019! Vous allez seulement me fuir hein. J’essayerai d’être plus intéressant. Ahahahahah.

 

Bonne année 2019 chers tous !!! Vous êtes FORMIDABLES !

 

Fabrice Larry Nouanga. Whatsapp :+237 694658721

 

 


Quand des CONS boycottent eux-mêmes leur CAN

Depuis l’annonce officielle par le président de la Confédération africaine de football du retrait de la CAN 2019 à leur pays, beaucoup de Camerounais n’ont pas encore repris leurs esprits. Le gouvernement a même qualifié la décision de la CAF « d’injustice flagrante, » tandis que dans les rues, les Camerounais crient au scandale et ne cachent pas leur mécontentement et leur déception.

Et pourtant, tous sommes responsables de cette honte et de cette humiliation flagrantes. Foutons donc la paix au président de la CAF. Assumons nos animosités. Nous avons nous mêmes refusé d’organiser la CAN 2019 à cause de nos conneries.

Crédit photo :RFI radio

 

Voici pourquoi :

 

La connerie comme mode de vie

C’est une vérité irréfutable : Le culte de l’excellence et la culture du mérite sont laissés aux « naïfs » et aux « simples d’esprit ». Les leaders politiques préfèrent épuiser leur temps et leur énergie en de vaines querelles politiciennes.

Nous sommes gouvernés, par des êtres qui ressemblent à des Troglodytes (lire les lettres persanes de Montesquieu, livre XII) ; vous comprendrez mieux mes propos. Le Cameroun est un pays dirigé par un seul individu.

Nous sommes virulents et si motivés dans la bêtise des ténèbres. Et jetons sur la toile, les assises d’une nouvelle république, qui n’honore pas la Nation. Le Cameroun manque des hommes vraiment instruits et vertueux. Avoir fréquenté les grandes écoles, les universités occidentales, ou des masters bidon, de science Pô. Paris, ne font, ni la compétence, ni la vertu. Alors, comment aurions nous pu organiser cette CAN ?

 

Crédit photo : stades de la CAN 2019 page Facebook

NOTRE connerie NOTOIRE NOUS A NOYÉS!

Notre mentalité, que dis-je, notre connerie rétrograde explique ce retrait de la CAN au Cameroun. Elle gangrène notre cher pays. Elle se manifeste dans tous ses états. Elle se traduit par une indiscipline criarde et des « crimes » les plus sordides auxquels on assiste tous les jours. Chacun se plaît à faire ce qu’il veut, où il veut sans tenir compte des impacts négatifs de ses actes sur les autres et sur l’Etat.

Oui,  nous sommes tous responsables de cette honte que la CAF nous a largués en plein visage.

Les parents semblent avoir démissionné de leurs rôles d’éducateurs à la base (famille), de même l’État confronté à de nombreuses difficultés peine à mobiliser les facteurs pouvant assurer une bonne éducation à sa jeunesse ; une éducation inappropriée et défaillante.

En outre il y a une culture de l’excuse empêchant de sanctionner à la limite, de punir les agissements de certains Camerounais qui se croient tout  C’est même quoi ce pays ?

Dans les rues de nos villes sensées abriter cette CAN, c’est la gabegie totale. Vous y resterez bête et pantois devant les actes de connerie perpétrés tous les jours. Vous vous demanderez alors si vous êtes chez les Hommes ou les animaux !

Dans tous les secteurs règnent l’anarchie. Combien de personnes parmi nous respectent la queue dans un service public ou un lieu quelconque parce qu’on est pressé ? Combien d’édifices ont été saccagés et détruits dans nos rues et quartiers ?

Combien d’accidents de la circulation d’une rare intensité ont pu troubler tous les militants des droits de l’homme? Que de vies abrégées à cause de l’indiscipline notoire de « chauffards » conduisant en état d’ivresse ou ne maitrisant pas le code de la route? Que de véhicules poubelles jonchant nos rues !

Des marchands ambulants qui prennent possession de la chaussée mettant en péril leur vie sous le regard impuissant des services de l’ordre.

Crédit photo : Stades de la CAN 2019 page Facebook

De gros gaillards qui transforment les murs de paisibles citoyens et de grands immeubles en urinoirs et « défécatoires »

Des élèves qui menacent et font preuve d’insolence verbales et gestuelles à l’encontre de leurs professeurs.

Des sachets, des bouteilles plastiques, des ordures ménagères jetés par terre et sur le goudron alors que les bacs à ordure existent tout près. On vous dira alors, « HYSACAM » la société de ramassage d’ordures est alors là pourquoi ? »

De hautes autorités de notre pays (ministres, directeurs de société) qui sont sensés nous diriger brulent les feux rouges ou conduisent en état d’ivresse ou bien même sont auteurs d’insultes dans les télévisions. Faut voir les débats dans nos télés ! On dirait des querelles ! Que d’insultes !

 

Tous des délinquants moraux 

Des actes indescriptibles de corruption, de délinquance financière et de la malversation des compatriotes qui se plaisent impunément dans des situations qui font régresser le progrès du pays, ou encore ce refus ostensible d’une bonne partie des Camerounais de payer les différentes taxes, et surtout les impôts et la douane.

Des médecins qui quittent très tôt leurs lieux de travail pour aller donner des prestations dans d’autres centres de soins et cliniques privés. Ces infirmiers qui prennent de l’argent aux malades et les arnaquent au quotidien dans les hôpitaux ou font simplement les consultations et les soins par affinité.

Des déchets liquides ou solides déversés partout dans les rues sans que personne ne s’en offusque. Des tuyaux de toilettes directement connectés au dehors ou aux fossés qui, d’une part barrent le chemin des passants et d’autre part, deviennent des nids de moustiques qui infectent toute la population.

Plus grave et insensé, et uniquement propre aux animaux, des gens qui se permettent de jeter tous leurs déchets dans les caniveaux pourtant uniquement réservés à l’écoulement facile des eaux de pluies pendant la saison pluvieuse, oubliant qu’en cas de fortes pluies, ce sont eux qui sont les premières victimes. Mais ceux qui s’adonnent à cette pratique rétorquent à ceux qui s’y opposent que ce sont des endroits publics, et chacun a le droit d’en faire ce qui l’arrange.

Mon Dieu. Et nous voulions organiser une CAN ??? Minalmi !

Crédit photo : stades de la CAN 2019 page Facebook

Des responsables scolaires qui soutirent de l’argent aux élèves ou à leurs parents pour les aider à aller en classe supérieure. Ces mêmes responsables qui détournent l’argent destiné aux différentes formations.

Des enseignants qui sèchent les cours des écoles publiques pour aller dispenser des cours dans les établissements privés ou distribuent des notes sexuellement transmissibles, et couchent avec leurs élèves et étudiantes !

Des mutations et nominations abusives et inciviques tellement fréquentes dans presque tous les services étatiques. Des Universités transformées en lieu de débauche où sexe, drogue et alcool se côtoient jour et nuit sous le regard des dirigeants.

Une connerie morale exagérée

Une indécence vestimentaire à nulle autre pareille, où les jeunes filles marchent presque nues exposant leurs corps. Des extravagances qui prêtent le flanc. « String », « taille basse », « matelots », « jupe tralala », autant de styles qui ont pris des proportions alarmantes et inquiétantes. « DVD »(Dos et Ventre Dehors), « VCD »(Ventre et Cuisses Dehors), « CD »(Cuisses Dehors), sont là autant de formules descriptibles du style d’habillement trop excentriques et trop indécents qu’arborent les jeunes filles et même certaines femmes majeures, parfois mariées à longueur de journée.

Des fonctionnaires qui arrivent rarement à l’heure à leurs lieux de boulot, Et même quand ils y arrivent, c’est pour quelques temps seulement, rentrent ensuite paisiblement et impunément à la maison ou se retrouvent et a discuter dans les bars. Souvent, ceux qui ont besoin d’eux pensent qu’ils sont en déplacement ou en congé. Personne qui les sanctionne. En plus, beaucoup sont ceux qui ne reviennent plus au service après la pause de midi : chez eux, la ponctualité et l’assiduité au travail n’est pas de mise. Pire, ces fonctionnaires ne sont pas du tout accueillants : ils font comme s’ils ne sont pas là pour servir.

Personne ne respecte les bonnes manières et les règles du travail. Pendant que les dames se curent les ongles et pianotent leurs androïde, les hommes eux se racontent les dernières conquêtes féminines, et pourtant des piles de dossiers versés en même le sol, attendant d’être traités depuis des années. Vous êtes alors en face d’une inertie et d’un laxisme sans pareils dans tous les secteurs de la vie publique.

Une diaspora paresseuse, partisane du moindre effort, peu travailleuse, toujours vouée à la critique, sans apport réel dans le développement du pays. Tout ce qu’elle sait faire, c’est déteindre l’image du pays, leur pays pourtant. Ils le diabolisent et le « lobotomisent » partout où ils peuvent, comme s’ils n’y ont jamais vécu !

Des prix des produits, (surtout de premières nécessités) souvent subventionnés par l’État lui-même, qu’on augmente à tord et à travers quand et comme on veut, sans que des sanctions soient prises. Une cherté de la vie sans complaisance. Des hommes d’affaires qui font sortir nos produits locaux vers d’autres destinations jugées financièrement plus porteuses que chez nous, ruinent ainsi nos marchés et nous affament encore plus.

L’octroi des marchés de l’État aux gens peu méritants ; ceux qui les attribuent ayant leur part de pourcentage là dedans.

Conséquence, les délais de constructions des édifices publics et autres marchés ne sont jamais respectés ; n’ya qu’à voir tous ces chantiers abandonnés et ces routes dégradées et ces immeubles qui s’écroulent après quelques mois de livraison.

 

Des députés et sénateurs qui pensent très rarement à ceux qui les ont choisis, le peuple, et une fois élus, disent adieu à ces pauvres populations. Chacun agissant d’abord pour ses propres intérêts. Pourtant fallait les écouter quand ils venaient négocier les vois !

Les lois même qu’ils adoptent sont perpétuellement remises en question par le peuple qui ne s’y reconnaît réellement pas. C’est ce même comportement incivique qui amène certains élus à dormir lors des sessions du parlement, alors qu’ils sont convoqués pour donner leurs points de vue sur une éventuelle adoption d’une loi. Souvent, ils s’absentent à ces rencontres sans aucun motif valable.

 

Des gouvernants incompétents,nuls ,sans éthique, avides de pouvoirs et d’argents, corrompus et grabataires.

Que de CONS. Je vais même citer quoi et laisser quoi mon Dieu. Tellement que le Cameroun est pourri. Et voilà le pays qui voulait oser organiser la CAN. Qui voulait accueillir le football africain et toute la crème qu’il compte.

A vrai dire, personne, oui personne, aucun Camerounais ne fait correctement son travail d’éducation et de protection de notre pays. Chacun y vit comme s’il était étranger et donc de passage. Tout est provisoirement définitif ou comme vous vous voulez, définitivement provisoire !

Au Cameroun, la gabegie est tellement devenue une pratique courante qu’elle est rarement sanctionnée. Je ne sais pas pourquoi ! L’intolérance est de plus en plus grande du fait de cet incivisme ! Que dégâts Seigneur!

Et dans toutes les rues, la violence et l’agressivité sont devenues monnaie courante. Tu dis bonjour à quelqu’un, il te dévisage et te regarde d’abord des pieds à la tête avant de répondre, par « on se connait ? »

De même que la délinquance juvénile, le grand banditisme avec l’apparition des gangs de bandes armées et de nervis s’est installé, perturbant la quiétude des populations au jour le jour. On vous arrache, sac, bijoux, argent et téléphone devant les gens et tout ce qu’on trouve à faire, c’est rire.

Crédit photo : stades de la CAN 2019 page Facebook

A Yaoundé la capitale « pourrie-tique » citée comme l’une des villes phares qui devait abriter cette CAN, c’est la merde. C’est l’une des villes les plus insalubres, où règne la dépravation des mœurs et une débauche les plus indescriptibles.

La majorité des Camerounais ignorent le sens même du civisme et les principes de la démocratie sans lesquels celle-ci est inéluctablement vouée à l’échec.

Oui,  Hamad devait nous retirer cette CAN. La faute n’incombepas seulement à l’État qui, face à ces cas criards d’incivisme ne punit pas assez et ne prend donc pas ses responsabilités pour des raisons généralement personnelles.

Nous sommes Tous responsables de cet échec. À chacun d’assumer cette honte nationale. Les vrais cons sont les Camerounais eux-mêmes. Ils ont boycotté leur CAN. Qu’on ne la leur donneta plus…dans ces conditions.

Fabrice Nouanga


Attention, il est très dangereux de rester sans « faire »…

NB: article destiné aux adultes sexuellement actifs et aux couples responsables, fidèles et normalement constitués.

 

La carence, le manque, l’abstinence sexuelle volontaire ou involontaire, est un problème réel pour les hommes et les femmes Kamers déjà sexuellement actifs. Absolument ! Quand l’absence d’opportunité, en couple ou pas, de mener une vie sexuelle active se fait sentir, il y a effectivement de quoi s’inquiéter hein.

 

Généralement, la détresse physique, mais encore plus sexologique et psychologique n’est pas loin, onong. Il est donc clair, une vie sans sexe avec autrui, quand on en souhaite une, voilà réellement de quoi possiblement vivre un calvaire pour ceux et celles qui ont déjà la pratique sexuelle. Alors de grâce, faites l’amour.
Quitte à me répéter, je le redis encore : la sexualité fait partie intégrante des besoins fondamentaux de l’être humain. De ce fait, de ne pas être en mesure d’assouvir cette quête de sexe avec d’autres peut assurément conduire à la souffrance. Les tensions ressenties par une insatisfaction sont alors réelles et davantage manifestes selon la durée et le contexte de la privation.

Il faut éviter ce genre d’attitude avec son en couple. Faites l’amour mes gens.

 

Les dangers, quels sont-ils ?

 

1- La mauvaise humeur et le stress permanent

 

Bougonner, ça vous dit quelque chose ? Oui, le manque de sexe fait bougonner. Il a pour effet, chez plusieurs, de faire varier l’humeur, voire même d’augmenter le niveau de stress. La tension sexuelle perdurant, il peut devenir difficile de catalyser cette demande physique autrement. Manque de sommeil, douleurs physiques, courbatures musculaires peuvent également être justifiés par la corrélation mal de sexe/mal partout !

 

Généralement, les gens actifs, mais sans rapports sexuels sont souvent très nerveuses et de très mauvaise humeur. Surtout les femmes. Tout ce qu’on peut leur dire les énerve. Ce genre de personnes deviennent très souvent aigries et acariâtres. De grâce, faites attention et faites l’amour les gens.

 

Sans surprises, le manque de sexe entraîne de la frustration et donc, un surplus de stress. Des études ont montré que les personnes qui n’avaient pas de relations sexuelles régulières avaient une pression sanguine beaucoup plus élevée que les personnes ayant eu une relation sexuelle récente.

 

 

2- La solitude ambiante et l’ennui

 

Bien sûr que la carence sexuelle mène à la baisse de confiance en soi et, par conséquent, à l’isolement s’y rattachant. Eh oui hein. L’autocritique, l’apitoiement, le dénigrement découlent du fait de ne pas être apte à combler ce besoin qui nécessite la présence d’un tiers. On se sent alors très souvent trop seul. Et bienvenue l’ennui total. Lorsqu’on est l’un de ces désespérés du sexe, très facile de se faire « matcher ». La solitude vous envahit et finit par vous rendre malade.

Femme toute seule et apparemment tristeZ

 

3- Le système immunitaire vulnérable

 

L’es scientifiques disent que l’activité sexuelle renforce le système immunitaire. Alors logiquement, le contraire semble inévitable si l’on est privés de sexe. Il semble que les personnes faisant l’amour une à deux fois par semaine vérraient la production de l’immunoglobuline s’élever de 30%.

 

Cette dernière représente la première ligne de défense corporelle contre les virus et les bactéries. Donc ne pas faire l’amour régulièrement peut exposer notre corps à des maladies graves hein. Faut faire gaffe.

 

 

4- Baisse totale de la libido

 

La libido, pour ceux qui ne le savent pas, c’est le désir sexuel. Il paraît donc que, ne pas faire l’amour, peut faire totalement faire baisser cette libido. Ceci n’est entièrement pas vrai oh. Mais, certains experts ont défini que l’activité sexuelle régulière était une façon de « faire du feu » de notre libido et qu’au contraire, une période d’abstinence diminuerait le désir sexuel. Donc, rester sans trop faire là, peut carrément rendre les femmes « frigides » et les hommes « impuissants ». Dans tous les cas, on peut perdre son désir sexuel comme ça hein. Attention donc.

Femme seule et triste

5- Danger pour la santé cardiovasculaire

 

Il est prouvé qu’une bonne vie sexuelle est fortement liée à une bonne santé cardiovasculaire. Seulement, peu d’études ont permis de définir si la privation de sexe avait un réel impact négatif sur notre cœur. Cependant, il serait préférable d’évacuer la frustration sexuelle sur un tapis de course, par exemple, pour vous assurer que notre cœur fonctionne bien sainement. Il faut donc se mettre à l’acte sexuel. D’ailleurs c’est un très bon sport. Le sport litique quoi.

 
6- Mesdames, votre vagin se resserre ? Non, pas vraiment…

 

Pour vous Mesdames, contrairement aux idées reçues, l’abstinence trop longue ne rend pas votre vagin plus serré hein. Ce que vous ressentez dans votre jardin secret ne dépend pas du nombre de partenaires sexuels, et l’abstinence ne réduit pas l’espace de votre vagin.

 

Cependant, vos tissus vaginaux peuvent ne plus avoir cette habitude de se relaxer à chaque pénétration lorsque vous reprendrez une activité sexuelle. Il faudra juste un peu de temps pour que ça revienne à la normale. Donc vaut mieux faire l’amour. Ça détend énormément.

 

 

7 – Les soucis d’érection chez l’homme

 

Les études réalisées sur ce propos sont unanimes puisque l’activité sexuelle a un effet grandement positif sur les érections. Si, du jour au lendemain, les hommes stoppent leur activité sexuelle, ils rencontreret’ont probablement des disfonctionnements érectiles. C’est la réalité massa. Donc les gars, rester sans faire là peut faire qu’on ne lève plus normalement hein. Faut pas être surpris.

 

Homme triste en amour…, Crédit photo: Camer.be

8 – Pour les femmes, difficultés pour « mouiller »

 

Ce n’est plus un secret hein les go : une activité sexuelle régulière permet à aux organes sexuels de fonctionner sans encombre. Des experts sexuels ont établi que le processus qui permet à la vulve de la femme de « mouiller » bénéficie beaucoup de la régularité de l’activité sexuelle.

 

Et si vous arrêtez donc pendant un moment, vous aurez probablement besoin d’un coup de pouce (sans mauvais jeux de mots) et d’un peu de temps pour vous faire mouiller mesdames. Imaginez donc les douleurs et les risques d’une pénétration sans être mouillée. Alors, les go, faites régulièrement l’amour. C’est trop important.

 

9- Attention, messieurs, au cancer de la prostate

 

En répercussion au problème d’érection susmentionné, la rareté des éjaculations augmente le risque d’avoir un cancer de la prostate. Une étude scientifique a établi que les hommes ayant une activité sexuelle régulière avaient 20% de risques en moins d’attraper un cancer de la prostate.

Toujours hot et hard. Crédit photo : pixabay CCO

En effet, l’éjaculation sert à nettoyer les substances potentiellement nocives de votre corps. Il faut donc beaucoup éjaculer pat des rapports sexuels. Au risque de tomber dans le cancer. Ce n’est pas moi qui dit oh.

Source : Bustle

 

Nous sommes avertis 

 

Chacun et chacune sait donc désormais ce qui lui reste à faire. Mais je voudrais préciser ici que je parle d’une sexualité responsable. Je n’ai pas dit de multiplier les partenaires. Et de se prostituer. Et je parle surtout des couples normalement constitués. Et des adultes déjà sexuellement actifs. Ceci ne concerne pas les mineurs, les nés de nouveau dans le Christ, les ennemis de la fornification, les vierges et les puceaux… En bon entendeur, salut.

 

Fabrice Nouanga

Whatsapp :+237694658721


Cameroun : Hôpitaux publics, ces « H » de la Honte

Il y a quelques mois, j’ai assisté une amie victime d’un violent et tragique accident de moto sur la voie publique. Son bras droit déchiqueté par la violence du choc pendait et n’attendait donc que d’être amputé pour qu’elle espère vivre. Une fois rendus dans un hôpital public de la place en urgence, le spectacle était désolant.

Au milieu du vacarme dans la salle d’attente, la jeune dame saignait abondamment. Les secouristes apeurés de lui couper le bras pour la « sauver de la mort » ont quand-même pu le faire et ont immédiatement fait un garrot.  La dame doit alors faire face à une autre réalité : les médicaments manquent et, autour d’elle, la mort rôde. Je vous épargne la suite par pudeur, car la fin était plutôt tragique.

Des cas comme ceux-là sont devenus monnaie courante au Cameroun. Certaines structures hospitalières du Mboa, sont affublées de surnoms indignes tels que “mouroirs”, voire plus méprisants, “boulevard des allongés”, ou encore “hospices de vieillards”, compte tenu de la mauvaise qualité des soins et autres prestations prodiguées…

Des malades. Crédit photo : pixabay

 

Nos hôpitaux sont en fait des grands malades chroniques qui suffoquent. Ils sont tellement mal soignés et nécessitent peut-être aussi des « évacuations ». Un tableau sombre, qui fait froid au dos. Voici la liste non-exhaustive de leurs principaux symptômes:
1- UNE CORRUPTION ET UNE ARNAQUE NAUSÉABONDES

 

 

La corruption dicte sa loi dans nos hôpitaux. Les infirmiers et les médecins, mal payés et heureux de se faire de l’argent facile, chercheront toujours à extorquer du fric aux malades avant de les soigner. Ici, rien n’est fait gratuitement. Du simple accueil, à l’hospitalisation, il faut débourser des sous, ou pour dire cru, il faut corrompre. En effet, nos hôpitaux ont été contaminés par les virus de la vénalité et de la corruption. On paye pour avoir un certificat médical même sans voir un médecin. On monnaye pour avoir de meilleurs soins.

On paye pour avoir l’attention des gardes-malades. On paye pour sa sécurité. On paye pour éviter qu’un nouveau-né ne soit volé ou que les organes d’un proche ne soient détournés à la morgue. Et donc, qui ne payent pas, s’expose au hasard du sort. Les malades sont ainsi rançonnés et arnaqués tous les jours, au détriment de leur santé. Ce qui passe en premier, c’est le fric. Le fameux serment d’Hippocrate est ainsi foulé au pied. L’incivisme dicte sa loi !
2- UN PERSONNEL MÉDICAL INCOMPÉTENT

 

 

Nos hôpitaux sont pleins de personnel incompétent et mal formé. Certains médecins et d’infirmiers n’ont pas une qualification digne de ce nom. On recrute parfois sur des bases douteuses et non pertinentes, telles que le népotisme, le favoritisme et le tribalisme. Certains médecins arrivent même carrément à se tromper: opérations ratées, erreurs de diagnostic, actes bâclés voire inutiles.

Chacun est devenu pharmacien par excellence. N’importe qui peut prescrire une ordonnance médicale. On observe un manque cruel de professionnalisme et une incompétence notoire. Des «tueurs» ont ainsi envahi nos centres hospitaliers et font librement leur mauvais boulot, sans foi ni loi, au grand dam des autorités sanitaires. L’usure des personnels s’accentue à mesure que l’hôpital se mue en véritable refuge, dernière soupape d’une société en voie de précarisation.

La dépouille de Monique Koumatékel transportée vers la morgue…

 

3- UN MARCHÉ NOIR DE VENTE DE MÉDICAMENTS

 

 

Plus grave, les pansements, les solutés de remplissage, les perfusions et les antibiotiques manquent dans les hôpitaux et se vendent plutôt dans les rues, sous le couvert des médecins et infirmières. L’hôpital est donc rapidement en rupture de stock. Les secours tardent à arriver. On vous envoie acheter quelque part chez son frère dans une rue.

Les patients se lancent alors à la recherche des revendeurs de médicaments issus du marché noir, entretenu par ces médecins. Dans les villages isolés comme dans les grandes villes, les médicaments normalement délivrés sur ordonnance sont vendus librement et partout à des prix dérisoires. En plus d’ignorer la composition, la posologie et les effets secondaires de ces médicaments de rue, beaucoup de paysans ou d’employés exerçant un travail pénible se procurent des analgésiques comme le Tramadol pour affronter des journées interminables au risque réel d’addiction et d’overdose. Triste !
4- UN PLATEAU TECHNIQUE DÉLABRÉ

 

 

Nos hôpitaux, très vieux et caducs, ne disposent malheureusement pas d’un plateau technique satisfaisant. Tout ou presque y est archaïque. Les équipements sont vétustes, délabrés, désuets et vieillis. On observe un manque de lits, d’appareils performants, de technologie innovante et moderne. A quelques exceptions près bien sûr. On nous parle pourtant tous les jours d’hôpitaux de référence. Mais de quelle référence donc, si pour le moindre petit AVC il faut procéder à une évacuation sanitaire?

Bien plus, les produits pharmaceutiques ne sont pas viables, beaucoup sont illicites et parfois périmés, mais sont quand même en vente dans tous les coins et recoins. Le plateau technique est donc si obsolète que le système sanitaire est non opérationnel et non performant.

 

 

5- UNE CLOCHARDISATION DES MÉDECINS ET LA FUITE DES CERVEAUX

 

 

Les conditions de travail de certains praticiens de la santé, qui sont encore sous serment d’Hippocrate et qui le respectent, laissent à désirer. Les médecins et les infirmiers n’ont aucun statut réel et sont parmi les plus défavorisés des couches professionnelles. Ils sont mal payés et ne bénéficient pas de bonnes conditions de travail. À certains, il manque parfois jusqu’au matériel de travail, pendant que des allocations sont détournées depuis le sommet.

Leurs conditions de travail sont si déplorables qu’ils n’ont parfois pas le choix. Comment voulez-vous que nos médecins bossent bien s’ils ne peuvent pas assurer le minimum vital à leurs familles, parce que sans salaire parfois. Certains sont affectés dans les bourgades sans aucun accompagnement financier possible. Mais on leur demande quand même de sauver des vies ! Les pauvres !

La plupart des médecins vont donc fuir leur pays et aller exercer à l’étranger, pour la recherche d’un meilleur cadre de vie afin de mieux pratiquer leur profession. Et ce sont les pauvres Camerounais qui en pâtissent. Un regard jeté dans les hôpitaux étrangers, montre qu’ils sont remplis de nos médecins camerounais, de très bons, tous en quête de meilleure santé professionnelle. On constate donc une fuite criarde de nos compétences. Les gars préfèrent partir, à la recherche de lendemains meilleurs.

Une vie avec les médicaments. Crédit photo : pixabay

 

 

Le grand H de l’hôpital au Cameroun, correspond en fait au grand H de la… honte. Indiscutable!

 

 

Les hôpitaux publics au Cameroun saignent. Leur hémorragie est drastique. Ils sont rongés par divers symptômes très avancés tels que: le manque d’écoute et de communication dans la relation soignant-malade, le recrutement « gabégique » et anarchique d’un personnel parfois non qualifié et incompétent, la mauvaise qualité des soins et particulièrement des urgences, le manque criard d’hygiène, les équipement défectueux, l’absence de certains médicaments essentiels au lit du malade, la limite de la maintenance hospitalière, l’absentéisme régulier, le retard chronique, les erreurs médicales flagrantes, entre autres… Ainsi, à voir l’état lamentable de nos centres hospitaliers, il y a de quoi se faire du mauvais sang.

C’est vrai, L’État fait de plus en plus des efforts pour améliorer les conditions dans nos hôpitaux publics; certaines mesures sont à féliciter et à encourager, mais le personnel, toujours plus en souffrance, tend à saquer ces efforts par son comportement et ses attitudes malheureuses, déconcertantes et indécentes. Heureusement, il existe quand même encore quelques rares cas d’hôpitaux de confiance chez nous, souvent privés, il faut le dire, où l’on peut retrouver le sourire, une fois qu’on y est entré. Mais beaucoup, beaucoup trop même d’efforts, restent encore à faire.

Il faut qu’on puisse sensibiliser tous les médecins et tous les soignants à la nécessité de prendre en compte le patient dans sa globalité. À faire comprendre que ce patient est d’abord et avant tout une personne avec des droits et qu’il mérite de vivre, quelque soit sa couche sociale et ses origines.

 

PARCE QUE LA SANTÉ DES CAMEROUNAIS EST UN DROIT, PAS UNE FAVEUR.

 

Fabrice NOUANGA

Contact WhatsApp:+237694658721


Les Camerounais(e)s et le sexe, c’est grave !

Il y a quelques jours, deux pages d’un ouvrage de Sciences inscrit au programme des classes de 5e ont défrayé la chronique. On reprocherait à l’ouvrage d’aborder des questions de sexe comme la fellation, le Cunnilingus, la zoophilie à un niveau aussi sensible comme la 5e vu que les apprenants y seraient encore trop gamins. Les débats étaient houleux massa. Un sujet n’a jamais autant suscité des réactions et des passions. C’est les commentaires que tu voulais entendre ? Ce sont les experts que vous vouliez écouter ?

 

Que ce soit à la Télé, radio, presse, réseaux sociaux, bars, hôtels, restaurants, marchés, partout, c’était le talk show, le branlebas général.  Les émotions étaient au comble. Les gens étaient surexcités. Chacun voulant te démontrer les avantages et les inconvénients de telle ou telle autre pratique sexuelle.

 

Ça m’a tout de suite rappelé le fameux livre « Revenge Porn » de la très célèbre Nathalie Nkoa. Eh oui, au pays du piment, tout baigne. Chez nous, le sexe gouverne.

Une des pages du livre à problème. Crédit photo :whatsapp images

Rassurez-vous, je ne reviens pas ici sur cette polémique sur ce manuel que je juge d’ailleurs inopportune hein. Mais, j’ai une fois de plus eu la preuve palpable que les affaires de sexe passionnent et excitent tant les Camerounais(e)s dans leur majorité. Le sexe est notre dada. On l’adore au Mboa. C’est notre premier hobby. C’est grave. On dirait qu’il y a une grande banalisation du sexe dans la société camerounaise. Et plus le temps avance, plus la situation empire.

L’internet aidant, les réseaux sorciers faisant, la pornographie au Mboa est à portée de main. Elle est présente dans chaque foyer, véhiculant une image dégradante de la femme réduite au simple objet sexuel. J’exagère? À peine. Une société qui aspire à défendre la dignité humaine, mais qui faillit cruellement à sa tâche à cause des histoires de bas ventre. La liberté sexuelle au Cameroun semble avoir des effets indésirables et, comme, toujours c’est les femmes et les enfants qui en subissent les conséquences. Pire, elles adorent baiser.

Conséquence, le sexe au Mboa est si banalisé que tout le monde en parle et le pratique. Je dis bien tout le monde. Des pubs, des clips vidéos, des chansons, des films, des revues, des émissions télé et radio, des discussions, des blagues (pas drôle la plupart du temps) qui ont pour sujet le sexe, des forums, des groupes facebook et whatsapp…en ont fait leur menu du jour au quotidien. Le sexe est partout. Il est dans toutes les conversations. Il est dans tous les pantalons. Il est sous toutes les robes et jupettes. Il est tellement banalisé. Il passionne et envoûte les Kamers.

 

Une société perverse et passionnée de sexe 

 

Mais bon Dieu, c’est quoi cette société de ouf ? C’est quoi cette société où la perversité et les plaisirs sexuels passent avant toute chose ? C’est quoi cette société où tout le monde ne rêve que de s’envoyer en l’air ? C’est quoi ces nanas de 14 ans qui se vantent devant leurs copines d’avoir couché une dizaine, voire plus de mecs?! Ces quoi ces mecs qui pensent que pour être un VRAI homme il faut tout simplement coucher avec le plus de filles possible?! C’est quoi ces femmes qui écument les hôtels et les motels à la recherche du pénis ? C’est quoi ces hommes qui s’envoient en l’air avec toutes catégories de pétasses ? C’est quoi ce peuple sexuel sans retenue ?

Le genre d’images qui nous passionnent. Crédit photo :Janasia page Facebook 

Franchement c’est triste de voir qu’au Cameroun, au bout de deux jours de relation voir moins hein, on puisse passer au lit sans capote et sans se connaitre réellement car le but ultime de la relation étant le sexe. Car, pour certaines personnes, une relation amoureuse sans sexe, ce n’est pas une relation. Minalmi. Tant que l’on est pas passé au lit, ben il n’y a rien. Chacun est libre de penser comme il veut. Mais je dois avouer que c’est choquant.

Aujourd’hui au Cameroun, pour certain(e)s, être vierge ou puceau, c’est une tare, une vraie honte. Si t’es encore vierge à 25 ou même à 20 ans, c’est que t’as un problème. Les gens sont tellement obsédés de sexe et dans une quête irrationnelle de plaisirs et de perversions qu’ils sont prêts à vendre leur âme pour quelques minutes de jouissance sexuelle.

 

Certaines personnes (je ne veux pas généraliser) veulent toujours plus de sexe en pensant que cela va calmer leur frustration et leurs soucis. Ils multiplient ainsi les partenaires, les expériences les plus salaces, les positions les plus cochones, les pornos abracadabrants… Mais au final, ils sont toujours aussi vides qu’avant et se fanent comme des vieilles serpillières.

Le sexe gouverne au Cameroun. Crédit photo : groupe Facebook « Parlons d’amour »

Sérieux, je ne comprend pas comment on peut dévoiler son intimité aussi facilement à un inconnu hein. Comment peut-on ne pas se respecter à ce point ? Yeuch !

Dans notre société, les jeunes apprennent ce que leurs aînés leur montrent. Et ce qu’ils leur montrent, c’est que le sexe est partout et qu’il est sucré. Que le sexe est très fort et très nécessaire. Que le sexe c’est la vie. Foutaises.

 

Tant que ça va faire de l’argent et donner du plaisir, ça ne dérange pas. Le sexe, omniprésent, rassemble donc et divise. Nous en sommes là. Une sexualité qui s’expose partout et pour tout. Une sexualité débridée. Aujourd’hui au Mboa, tout est produit de consommation. Du Hamburger à la pipe en passant par la chatte.
Aujourd’hui, une jeune femme de 13 ans faisant l’amour et enceinte est normale. Une autre de 14 ans qui couche avec deux personnes en même temps ayant l’âge de son père est normale.  Une autre qui baise dans une partouze avec ses amis est normale. Une autre qui sort avec tous les frères d’une maison est très normale. Une autre qui touma avec plusieurs garçons et qui fait un enfant à chacun d’eux est trop normale. Mais sincèrement où va-t-on ? À l’époque, et je ne parle pas du moyen-âge, mais il y a 40 ans à peine, une femme avait des valeurs et ne couchait pas à droite à gauche. Mais aujourd’hui, c’est la pagaille.

La preuve, il est impossible, je dis bien impossible de trouver une personne vierge à 18 ans. Elles ont toutes fait l’amour déjà et toujours sans sentiments, ni amour ! Toutes ont des enfants, beaucoup d’enfants d’ailleurs. Ah oui, dans une République de piment, c’est ça la mode.

Elles se lancent bêtement dans des concepts débiles comme les « sexfriend », les « plan cul », les partouzes qu’elles adoptent toutes en pensant qu’elles font ça parce qu’elles sont libres, coquines et libertines alors qu’elles ne suivent qu’un mouvement imposé par cette stupide société qui me dégoûte au plus haut point.

Le sexe au menu partout. Crédit photo :groupe Facebook « Parlons d’amour »

 

Maintenant au Mboa, un jeune homme qui a des valeurs, qui ne veut pas faire l’amour avec une personne qu’il n’aime pas est considéré comme une « tapette », un « homelette ». Pour s’intégrer, il faut baiser avec le plus de personnes et le plus rapidement possible. Là, on te respecte.

 

C’est vraiment triste de voir cela et de se sentir impuissant, savoir que l’on ne peut rien y faire, savoir que la fille qu’on aime a déjà couché avec plusieurs personnes, 2, 3 , 4 ou 5. Et pire, à des enfants de pères différents et inconnus. Savoir qu’ils ont fait ça pour « s’éclater » juste.
Maintenant, chez nous, on apprend aux jeunes à vivre l’instant présent, c’est à dire se bourrer la gueule avec l’alcool, coucher avec n’importe qui, parce que soit disant « on n’a qu’une vie, il faut en profiter » sans se soucier du lendemain et des conséquences. On se retrouve donc en face d’une jeunesse sans responsabilité et dévergondée, un peuple sexuel déréglé qui oublie ses vrais défis.

 

Arrêtons le massacre !

 

Je voudrais donc dire aux vierges, puceaux par choix, aux gens qui ont décidé d’arrêter les relations sexuelles à tord et à travers, de se préserver… que vous n’êtes pas fous lol (ni les autres d’ailleurs). Je pense que vous avez juste compris le vrai cadeau qu’est le SEXE.

Une vraie république du « piment ».Crédit photo: groupe Facebook « parlons d’amour »

Voilà donc le Cameroun, un pays où on ne se passionne que de sexe. Le sexe le matin. Le sexe à midi. Le sexe le soir. Le sexe et encore le sexe. Soit tu le fais, soit il va te faire. La tentation est partout. N y a qu’à voir le trop grand nombre de bébés qui naissent au quotidien, certains cherchant parents ou trouvant parents irresponsables.

Drôle de pays hein ! Je vous le dit. Il faut vraiment une armée de psychologues pour que les habitants de ce pimentier de pays tournent changent de mentalité comme les autres pays…

Le sexe est vraiment une faim chez nous, ônong !

Fabrice NOUANGA


Mesdames, voici les neuf secrets magiques pour se marier rapidement

Une amie et confidente m’a rendu visite au boulot la semaine dernière, abattue et effondrée et presque en larmes. En fait,  elle vivait depuis près de deux ans avec son copain, mais, au moment où elle rêvait déjà qu’il s’engagerait à lui faire une demande en mariage et à consentir enfin à venir officiellement demander sa main, le gars l’a brusquement larguée, l’abondonnant ainsi avec deux enfants. Et c’est la troisième fois qu’un homme la quitte comme ça hein.  Aujourd’hui, elle est une véritable celibattante avec trois enfants en charge et sans boulot. Et pourtant, une si charmante femme oh, avec un gros diplôme d’ingénieur en poche.

Après quelques câlins de consolation, j’ai fait asseoir ma pote et je lui ai alors révélé qu’elle est victime de ses propres turpitudes. Comme beaucoup de ses consœurs solitaires, célibataires, abandonnées, désabusées, elle n’a certainement pas pu convaincre son homme à l’épouser, à travers certaines petites attitudes souvent anodines hein.

Femme mariée, que de bonheur ! Crédit photo :Page officielle Facebook de Créatives  Studios

 

Voici donc neuf secrets efficaces pour se marier 
Mesdames, oui mesdames les célibataires, vous vous consolez à dire tous les jours que le « mariage n’est pas une fin en soi ». Que non ! Le mariage est une vraie « faim à Soa ». Alors, pour convaincre un homme à vous épouser, suivez ce guide. Appliquez juste ces astuces et vous me direz.

 

1- Soyez naturelle. Laissez un peu les conneries

 

Les hommes apprécient les choses simples et les femmes na-tu-rel-les. C’est vrai que les publicités glamour à la TV font rêver. Mais, une femme préfabriquée avec une fausse poitrine, des faux cheveux, de faux ongles, un faux teint djansang, une fausse voix, des fausses fesses ne pourrait sincèrement pas séduire facilement et donc trouver le mariage. Nous les hommes, on n’aime pas ça. Les go, soyez naturelle et ne faites pas de manières.

 

 

2- Soyez sexy. Évitez un peu d’être djouksa

 

Bien que le sexe ne soit pas primordial dans une relation hein, mais c’est important d’être sexy, onong. Alors soyez romantique et sexy pour montrer à votre gars qu’il vous intéresse. Essayez de ne pas être trop prude ou introvertie. Habillez vous de manière à séduire. Être sexy ne veut pas dire être dénudée. Non. Mais, faites en sorte que même dans votre kaba ngondo, vos sublimes et ravissantes formes soient mises en valeur. Sexy, veut dire charmante, attirante, classe. Cela implique par exemple de belles petites tenues, de jolies coiffures, une démarche époustouflante, une voix envoûtante, un parfum de rose, un regard électrique, des sous-vêtements excitants et éclatants.  Les hommes qui veulent se marier, ne cherchent pas une colocataire hein.  Mais une femme de rêve.

 

 

3- Soyez affective. La douceur c’est pour les femmes

 

Montrez toujours à votre gars, votre affection avec distinction. Évitez d’être brutale et sauvage. On peut être une femme de caractère, sans forcément être impolie et méprisante. Être douce et affective est primordiale pour une femme. Je ne dis pas d’être môle hein. Un regard appuyé, une caresse dans le dos, de petits jeux dans la maison, un bisou langoureux aux lèvres, un petit baiser de temps en temps à ton gars, conviennent. Respectez donc votre partenaire, soyez douce, soyez soumise, soyez aimante, soyez tendre, prenez soin de lui. C’est votre bébé mais…. N’exagérez pas ! Oui vous direz qu’on peut tout faire pour les hommes, ils iront voir ailleurs… Mais il ne faut rien faire de « collant » ou de déplacé.

Une demande sublime en mariage. Crédit photo :Page Facebook African Wedding

 

4- Soyez amusante. Riez et faites rire dionc

 

Les go, cela paraît évident, mais c’est un critère décisif pour qu’un gars vous épouse. Ayez le sens de l’humour. Ne soyez pas coincée, aigrie, triste ou négative. Débordez de joie. Les femmes heureuses qui profitent de chaque minute de la vie exercent une attraction incroyable sur les hommes. Rayonnez donc. Si la chaleur de votre cœur se lit sur votre visage, si les sentiments que vous avez pour lui se lisent dans vos yeux, vous nous ferez fondre. Cela permet de lever tous les doutes, c’est le remède miracle. Le rire est synonyme d’harmonie. Bon, ne devenez pas aussi une « riri » hein. Genre qui rit de tout « kia kia kia ». Même quand ce n’est pas amusant.

 

5- Ne soyez pas chiches. Offrez lui aussi hein

 

Souvenez-vous que l’amour va dans les deux sens. Si vous voulez être respectée et traitée d’égale à égal, faites-en autant pour votre gars. Donnez-lui envie de s’impliquer dans la relation et de vous épouser. Les hommes aiment aussi les cadeaux et les surprises. Comment veux-tu que ton homme t’épouse, si, même un bonbon, tu ne lui as jamais offert ?! Ekié ! Soyez généreuse les go. Prétendre le contraire ne ferait que vous éloigner si loin du mariage. Onong !

 

 

6- Soyez fidèles. Laissez un peu la vente non officielle du « piment »

 

La fidélité est un gage pour trouver le mariage. Et sachez le mesdames, avoir plusieurs gars, c’est se prostituer. Ah oui hein. Si vous manquez de respect à un homme en flirtant ouvertement avec d’autres en sa présence ou pas, ne vous attendez pas à avoir son alliance au doigt. Nyet ! Respecter votre partenaire. Soyez lui fidèle. Onong, il vous épousera là là là. Sortir avec plusieurs hommes vous rend irresponsable et irrespectable et vous transforme en pute à ses yeux.
7- Soyez son amie, sa pote, sa confidente

 

Vous êtes sa petite amie, sa compagne…Apprenez à être son amie, sa pote, sa confidente, à devenir son indispensable,  à partager ses passions. Soyez joyeuse quand vous êtes ensemble. Conseillez-le. Ne soyez pas seulement une partenaire sexuelle, devenez plus. Comme dans toutes les  relations, il y aura des disputes. La clé n’est pas de se contenter de parler des problèmes mais de les résoudre efficacement. Eviter de reparler sans cesse des problèmes passés, c’est agaçant. Eviter d’être rancunière, vous allez avoir un ulcère pour rien. Profiter juste de votre homme dans le présent et votre futur sera merveilleux.

Quand le mariage rend tout ton entourage heureux et fier de toi. Crédit photo : Klala Photography

 

8- Soyez entreprenantes et ambitieuse

 

Oui on sait que les hommes aiment les femmes entreprenantes au lit… Oui mais çà c’était avant hein. Maintenant les hommes aiment les femmes actives, travailleuses, des working girls, des leaders, des femmes qui vont les épauler, une femme qui sait ce qu’elle veut, et qui sait où elle va. Une femme qui est capable de gérer son foyer et de gérer une entreprise.  Quel homme ne voudrait pas dans sa vie une femme entreprenante, travailleuse, une mère, une épouse, une conseillère, une working girl, une séductrice, une amoureuse, une partenaire ? Quel homme n’épouserait pas une femme entreprenante au bout de deux mois de relations ? Soyez une femme qui peut l’épauler financièrement.  Ne soyez plus une femme au foyer. Ne soyez plus femme qui demande l’argent à son homme. Ayez votre propre argent. Ça vous grandit jusqu’à.

 

9- Soyez une tigresse au lit. Faites monter la température

 

Le mariage commence et se gâte au lit hein les go. Alors, n’hésitez donc pas à libérer vos gestes, vos envies, vos pulsions… Quand le match s’approche, arrachez vos vêtements, faites un strip-tease, cambrez-vous, caressez-vous, mordez, sucez. Ne vous mettez aucun frein : personne n’est ridicule lorsque cela vient des tripes. On n’a pas honte de son gars, qui plus entre quatre murs.

Pendant l’acte, libérez votre parole. Ne faites pas l’amour en silence comme une sourde-muette. Alors oui, exprimez votre excitation, décrivez ce que vous lui faites ou allez lui faire avec des mots crus et cochons. Je vous assure les go, c’est est un aphrodisiaque redoutable. Et le mariage est garanti.

 

Le mariage se mérite…

 

Je n’ai même pas terminé de donner ces conseils que ma pote s’est levée et à sauté à mon cou pour me dire grandement merci et souhaiter d’ailleurs que je l’épouse. Hum, je réfléchis encore hein. Effectivement, elle s’est rendue compte qu’elle était le véritable problème dans toutes ses relations.

Éh oui, mesdames, comme cette dame, vous êtes parfois responsable de votre célibat endurci. Voici donc la solution. Ne dites plus jamais que vous ne saviez pas.

Bonne chance !

Fabrice NOUANGA (Whatsapp :+237694658721)

 


Cameroun : ces discriminations que les anglophones subissent

Il y a quelques jours, pendant que je prenais une bière en compagnie d’un de mes grands frères et amis, nous débâtions sur la crise anglophone en cours au Cameroun. Je m’inquiétais alors de la tournure terroriste et terrifiante que cette crise avait pris et surtout les nombreuses exactions commises, tant du côté des séparatistes que de l’État.

Il réussit quand même à me convaincre de la vraie origine du conflit. Deux petites anecdotes tellement anodines qu’il me raconta m’indignèrent : celle d’un justiciable anglophone, condamnable seulement parce qu’il était incapable de s’exprimer correctement en français, et l’autre, d’un enseignant francophone incapable de traduire un mot français en anglais correct à ses étudiants anglophones.

Un post sur Facebook qui parle de cette crise

Évidemment, ces deux cas et bien d’autres démontrent à suffisance les discriminations que subissent nos frères anglophones au quotidien au Cameroun. Pour nous autres francophones, nous ne ressentons pas vraiment le mal, mais les faits sont là.

Les anglophones représentent seulement 20 % de la population du Cameroun et vivent pour la plupart dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Lorsqu’en 2016 leur colère a été provoquée par le refus du gouvernement de répondre à des avocats anglophones, qui dénonçaient la nomination de magistrats ne parlant pas suffisamment bien anglais et non formés en common law [système juridique d’inspiration britannique], personne ne se doutait qu’une simple revendication comme celle-là dégénérerait en une grave crise sociale aujourd’hui incontrôlable.

Après des manifestations qui ont parfois été réprimées violemment par le pouvoir central, enseignants et étudiants ont rallié les avocats. Le mouvement a pris de l’ampleur, critiquant la transformation progressive des modes de vie sous l’influence francophone.  Eh oui, les francophones ont toujours dupé les anglophones.

 

L’histoire nous le rappelle 
Le 21 juillet 1961, lors de la conférence de Foumban, l’ex président francophone Ahidjo met sur la table une constitution ficelée par la France. Les Anglophones, qui ne s’y étaient pas préparés, ne font rien d’autre qu’y apporter des amendements dont une grande partie sera rejetée. Et comme si ça ne suffisait pas, un référendum presqu’illégal est organisé en 1972. Et au lieu d’organiser ce référendum uniquement dans le Cameroun anglophone pour mesurer objectivement le degré de réceptivité des populations locales à l’idée de vivre sous un régime unitaire et non fédéral, Ahidjo l’étend sur tout le territoire du Cameroun francophone qui représente pourtant 80% de la population, ouvrant ainsi les portes à un « oui » automatique.
L’histoire du Cameroun montre donc combien les francophones ont marginalisé les anglophones.

Un post sur la page Facebook de BBC qui explique l’origine de la grève des avocats anglophones

Un fonctionnement ardu de l’État 
Et à voir le fonctionnement de notre République actuelle, la mal-gouvernance de nos dirigeants depuis 1982 est venue renforcer ce mal. Les anglophones subissent donc tous les jours des frustrations parfois intolérables et flagrantes.

Dans la Constitution de 1961, « le français et l’anglais sont les langues officielles de la République fédérale du Cameroun … ». Celle de 1996 va plus loin en stipulant que « les langues officielles de la République du Cameroun sont le français et l’anglais, les deux langues étant d’égale valeur. » Mais, L’Etat ne garantira pas la promotion du bilinguisme dans le pays et ne s’efforcera pas de promouvoir et de protéger la langue anglaise au même titre que le français. Non seulement la loi du nombre donne une prééminence certaine au français, en consacrant une espèce de marginalisation de l’anglais, mais surtout, le bilinguisme officiel sert d’alibi à trois défaillances imputables à l’Etat au Cameroun.

C’est tellement étonnant de voir tant d’incongruités dans le fonctionnement de notre cher Cameroun. Dites-moi, pourquoi les textes officiels de notre pays sont-ils encore publiés uniquement en français ? Pourquoi la majorité des officiels (président, ministres, DG, et autres) francophones ne s’expriment-ils pas en anglais en situation formelle ? Faites un tour dans nos administrations pour vous rendre compte de la situation.

Pourquoi, dans le système éducatif camerounais par exemple, l’Etat s’est-il limité à une juxtaposition dans le pays de deux sous-systèmes (anglophone et francophone) au niveau du primaire et du secondaire, pour ne « tolérer » le bilinguisme que dans l’enseignement supérieur, alors que l’institution de la parité linguistique dès 1961, de la maternelle au supérieur, aurait à ce jour moulé des millions de Camerounais dans le bilinguisme intégral ? Regardez les plaques et enseignes publiques !  Tout est écrit en français. L’anglais est souvent écrit tout petit en dessous ou carrément inexistant.

Des posts sur Facebook se multiplient pour dénoncer les frustrations anglophones

Que de duperies !
Même lorsqu’ils sont nommés à des postes élevés dans l’administration pour des raisons d’intégration nationale, las anglophones disposent en réalité de peu de marge de manœuvre, et ne peuvent donc pas impacter (culturellement, entre autres) sur le système. Les ennuis quotidiens du Premier Ministre anglophone sur certains dossiers, le manque de respect chronique et ouvert dont il est l’objet de la part de certains membres du gouvernement, aggravent une situation déjà fort embarrassante.
Alors, je voudrais le dire ici. Ce n’est pas parce qu’au Cameroun, la communauté anglophone est minoritaire démographiquement, territorialement et économiquement qu’elle devrait être culturellement étouffée ou assimilée par la majorité francophone. Certaines attitudes ou faits objectifs confirment cette impression au quotidien, et cela aboutit inéluctablement à ce sentiment largement partagé par les anglophones d’être culturellement muselés, comprimés, marginalisés et finalement trompés et dupés au change par les Francophones, malgré tout le ramdam fait autour de la promotion officielle de leurs langue, l’anglais.

Un post sur Facebook au commencement de la crise

Je redis donc ici que leurs revendications de départ étaient légitimes et fondées. On aurait dû les prendre sérieusement en compte. Dommage qu’elles se soient plutôt transformées en revendications séparatistes et sécessionnistes, avec tous les pillages et tueries qu’elles engendrent. Bien dommage ! Vivement l’accalmie et que le problème anglophone soit donc enfin véritablement posé sur la table dans un dialogue franc et porteur d’espoir. Le prochain septennat au lendemain du 7 octobre prochain doit s’y pencher, absolument et catégoriquement. Peace in Cameroun !

Fabrice NOUANGA


Biya n’est pas le vrai problème du Cameroun

Un nom n’a jamais autant été vilipendé comme celui du Président du Cameroun Paul Biya. Du pousseur, au médecin, en passant par le call boxeur, Biya est devenu la brosse à dents de tous les Camerounais. Ils lui trouvent l’origine de tous leurs malheurs et de tous leurs déboires. Et avec l’arrivée des réseaux « sorciers » tels que Facebook et Twitter, l’homme lion est le refrain dans toutes les conversations. Que d’insultes ! Que de haine !

Alors, je dis non ! Biya n’est pas la cause de nos malheurs. D’ailleurs il ne fera aucun miracle pour développer le Cameroun tant que nous ne changerons pas nos mentalités abracadabrantes et rétrogrades. Le vrai problème du Cameroun, ce sont ses citoyens. Eh oui ! Je m’explique :

 

 

Les Camerounais sont trop mal intentionnés…

 

Sinon, comment comprendre que dans un monde en plein changement rapide, les seuls qui courent un grand risque à rester éternellement dans le caniveau, ce sont les Camerounais. Nous sommes les seuls qui ne menageons aucun effort pour changer de mentalité, se remettre en cause, s’adapter aux situations et contextes de la vie actuelle. Est-ce la faute de Biya ?

 

La jeunesse camerounaise est l’une des plus dévergondées du monde. Elle est sans force et puissance, désœuvrée, sans emploi, sans aucune activité, sans soutien, sans appui, livrée à elle-même et aux fins des politiques, juste pour les élections et servir de bétail électoral. Elle est au bord du gouffre, à l’agonie ! C’est toujours la faute de Biya ?

 

Il s’est greffé dans nos cerveaux, des habitudes héritées des années d’antiquité: la forte propension à la mendicité, le manque d’ardeur au travail, le goût des choses dérisoires (fête, cérémonies somptueuses), la bêtise, la cupidité, là paresse, la dépense, l’incivisme notoire, le retard systématique aux rendez-vous (le nègre étant fâché avec l’heure)…Toujours à cause dz Biya ?

C’est ainsi que les cabinets ministériels et les QG des sociétés, ressemblent plus à des conseils de famille qu’à des cercles de compétences. Les chefs d’entreprises embauchent en priorité sur des bases tribales au mépris de la compétence et de l’expérience des candidats. Le tribalisme et le régionalisme sont des dadas. Et on ose accuser Biya.

 

La multiplication des sectes et notamment des églises dites « réveillées », avec des croyances tribales sur la sorcellerie, favorisent l’obscurantisme et poussent leurs adhérents à croire que Dieu peut les transporter en Suisse sans obtenir de visa. Elles poussent ces adeptes à croire que la solution aux problèmes du Cameroun viendra de Dieu et non du travail ; d’où le développement des jeux de hasard et de la facilité. Après on indexe Biya.
On peut donc comprendre pourquoi un pouvoir arrogant et fier de piller les richesses du pays, n’est pas mis en difficulté depuis 36 ans, puisque le peuple camerounais, si fade, lâche et amorphe, attend que Dieu s’en occupe et préfère se morfondre et injurier ses gouvernants qu’ils ont eux-mêmes élus. Nous sommes victimes de nos imprudences et nos propres turpitudes. Biya se joue juste de notre mentalité pour mieux confisquer le pouvoir.

 

Il est de notoriété publique que le Camerounais soit paresseux, il arrive toujours en retard au travail, il prend toujours son temps et préfère le temps de loisirs à celui du travail. Au Cameroun, on arrive au boulot à 10H on en repart à 12H00.

En effet les fameux chefs d’entreprises camerounais gèrent leurs affaires de manière purement traditionnelle sans tenir compte des normes occidentales d’efficacité, de profit, de rentabilité etc. Ils se comportent avec leurs salariés comme des despotes. On nomme des parents et des frères à des postes sans qu’ils aient des compétences et des formations nécessaires.

 

Toutes ces entreprises créées en général par les proches du clan présidentiel n’ont pas d’objectifs de croissance, de rentabilité ; La comptabilité est à peine tenue. Par contre ‘l’ego social’ du patron est au zénith au point que certains se permettent même de laver leur voiture au champagne ou à la bière la plus cher du marché. C’est cela les méthodes managériales au Biyameroun.

Avec de telles méthodes, vous comprendrez chers compatriotes, que le développement du Cameroun ne peut dépendre seulement que de Biya. Mon indignation part de ce fait. Le vrai problème du Cameroun ce sont les Camerounais eux-mêmes et non Biya qui les gouverne.
Pour nous libérer de nos peurs, de nos appréhensions, de nos craintes, de nos doutes, de nos faiblesses ou de nos complexes, et ainsi libérer le Cameroun et le développer, nous devons donc accepter que nous sommes le problème et partir à zéro. En d’autres termes, nous devons impérativement changer notre façon de penser et d’agir au quotidien en changeant nos mentalités abracadabrantes et pernicieuses.
CHANGEONS DE MENTALITÉS. LAISSONS BIYA TRANQUILLE

 

Changer de mentalité, c’est se libérer de l’ignorance, de l’obscurantisme et de l’analphabétisme. Changer de mentalité, c’est se libérer des vilains sentiments tels que la facilité et le gain facile, la paresse, la corruption, l’impunité, la politique de la main tendue, CARACTÈRE quige, la calomnie, la haine, la jalousie, l’égoïsme, l’égocentrisme, la tricherie et la malhonnêteté.

 

Changer de mentalité, ce n’est pas tout attendre de Biya, mais c’est de créer Soi-même les conditions de sa survie dans certaines situations et de son existence.

 

 

OUI, PERSONNE NE VIENDRA NOUS AFFRANCHIR SAUF NOUS-MÊMES

 

Personne ne viendra nous affranchir de la misère, de la pauvreté, de la souffrance, du chômage, de la criminalité, des incessantes guerres politiques, si nous ne payons pas le prix de notre liberté. Et le prix de notre liberté passe nécessairement par l’éducation, l’effort et le travail. Les Camerounais doivent entreprendre, apprendre un métier, acquérir de très bonnes valeurs morales, intellectuelles, persévérer, patienter puis investir leur temps dans de bonnes actions au lieu de passer leurs journées entières à disperser leur énergie pour insulter Biya et son gouvernement dans les bars et les réseaux sociaux.

 

Si chacun de nous Camerounais, quel que soit son métier, son domaine d’expertise, sa compétence, unissons nos forces, nos talents et mettons à cœur le sens de l’engagement, de la responsabilité, de la dignité, de l’intégrité et de la dévotion dans ce que nous faisons ou dans ce que nous savons mieux faire et ce, à tous les niveaux et échelons de la hiérarchie sociale, nous cultiverons l’excellence à tous égards puis développerons notre environnement, notre espace de vie, notre communauté, notre vie sociale et culturelle, notre espace professionnel, notre pays, notre continent par une accumulation soutenue de notre capital travail en création de richesse…

 

Nous devons donc avoir un mental et un moral de roc. Sachons tirer le meilleur de notre ouverture sur le monde. Sachons analyser, observer. Soyons curieux et ayons un esprit vif.

SOYONS TOUT SIMPLEMENT INSPIRÉS, brillants, forts et courageux, audacieux, ambitieux et illuminés, créatifs, inventifs, résistants,persévérants et battants, fougueux, passionnés et dynamiques.
Allons-nous continuer à croiser les bras et observer de loin la décrépitude de notre pays en accusant Biya ? Il faut pourtant agir pour sauver ce pays d’un naufrage fatal et irrémédiable.

 

C’est désormais à nous de changer le Cameroun, plus à Biya !

 

Si on se sent encore les dignes fils du Cameroun et de vrais patriotes comme ceux qui ont donné leur vie pour ce pays, alors nous n’avons qu’à nous organiser pour prendre notre destin en main en changeant de mentalités pour chasser pacifiquement tous ces flibustiers et tous ces mercenaires de dirigeants qui détruisent notre pays devant nos yeux. Soyons le changement. Laissons donc un peu Biya et sa clic tranquille. C’est à nous de transformer le Cameroun. Alors laissons Biya tranquille. Chaque Camerounais a contribué à rendre notre pays nul !

Fabrice NOUANGA


Voici pourquoi je n’épouserai jamais une divorcée camerounaise

Le Prince Harry, 33 ans et l’actrice américaine Meghan Markle 36 ans se sont mariés ce samedi 19 mai 2018 à Londres. Evidemment ce fut le mariage de l’année. Mais la plus grosse particularité de ce mariage c’est que la comédienne américaine Meghan Markle, désormais princesse d’Angleterre est une divorcée et plus âgée que son époux Harry. A priori, Meghan Markle n’a pas du tout le pedigree pour plaire aux traditionalistes de Westminster. La jeune femme est non seulement roturière, mais en prime de confession catholique.

Le prince Harry et la princesses Meghan

J’ai alors entendu de nombreuses Camerounaises sauter sur l’occasion pour vanter les mérites du divorce et pire, encourager leurs sœurs mariées ou en couple à initier des divorces dès le moindre pépin dans leur couple. Sacrilège ! Pour elles, si Meghan Markle n’avait pas divorcé elle n’aurait certainement pas rencontré le prince charmant. Le divorce est donc désormais devenu une vertu au Mboa. Jai vraiment ri. Et je continue même à rire.

Je plains vraiment les divorcées camerounaises, onong !

Les camerounaises sont donc si naïves à ce point ? Comment peuvent-elles être aussi incultes ? Depuis quand le divorce a des vertus au Cameroun ? Depuis quand les divorcées sont à féliciter dans notre pays ? Les femmes ignorent-elles que le divorce a des laideurs inimaginables auxquelles aucune femme ne doit en principe céder ? Savent-elles que :

Les divorcées camerounaises sont des blessées ?

Si l’amour est un baume pour le cœur, ce sentiment merveilleux peut être également très destructeur après un divorce. Oui mesdames, vous le savez. Le divorce vous laisse des blessures qui minent votre confiance nécessaire à toute nouvelle relation amoureuse. Ces blessures profondes sont les plus difficiles à guérir. Elles sont des gangrènes que vous portez toute votre vie. Un plâtre, un onguent ou un antibiotique ne suffisent pas à les atténuer. Et dans un contexte pareil ; vous croyez vraiment que vous pouvez être heureuses après un divorce ? Arrêtez de vous mentir à vous-mêmes. Les plaies du divorce dans votre cœur ne pourront jamais vous faciliter un nouveau mariage heureux. Faux !
Les divorcées camerounaises ont trop d’enfants ?

Les camerounaises sont championnes en maternité. Tellement elles font les enfants dans les mariages. Certes, les enfants sont le cadeau le plus précieux hein, mais une fois divorcées mesdames, votre calvaire commence. Et connaissant mes frères kamers, une femme avec les enfants va rarement en mariage, pire si elle sort d’un autre mariage. Et naturellement, les enfants deviennent un obstacle qui nuit à la formation d’un couple nouveau. Les hommes chez nous ne sont pas prêts à recomposer une famille ; surtout si l’ex est omniprésent dans le décor familial. D’ailleurs, les chances de refaire sa vie sont inférieures de 5 % si les enfants ont moins de 10 ans. Et avec ça les femmes osent dire que le divorce les rendrait heureuses. Non arrêtez la sorcellerie mesdames.

Femme très malheureuse tel que le sont les divorcées

Les divorcées camerounaises croupissent avec l’âge ?

Depuis la nuit des temps, l’homme recherche une femme en bonne santé, vigoureuse, capable de procréer (même s’il ne veut pas d’enfant). Il tournera donc son regard vers des partenaires plus jeunes que lui. Or, une divorcée camerounaise est généralement trop âgée et amortie par l’esclavage vécu dans son ex mariage et surtout les nombreuses maternités qu’elle y a subies. Les hommes aiment les femmes féminines avec peau parfaite, courbes accentuées, teint éclatant, seins encore debout, fesses rebondies. Une divorcée n’a plus tout ça et doit donc s’armer de beaucoup de patience et mettre en valeur sa personnalité pour espérer dénicher un nouveau mec prêt à s’engager dans une relation à long terme. Et avec ça vous osez encourager le divorce mesdames. Tsuipps !

Les divorcées camerounaises sont perdues ?

Apres leur divorce, généralement les femmes camerounaises sont désespérées. Elles vont tout essayer pour retrouver l’amour : les rencontres de hasard, les journaux, les agences matrimoniales et même internet hein. Rien n’y fait. Elles ne vivront que des aventures douloureuses sans lendemain ! Les femmes divorcées, qu’elles aient choisi de quitter l’autre ou non, sont perdues. Elles recherchent ce qu’elles ne sont pas. Leur intimité ? Certaines voudraient un prince charmant, mais ne sont plus capables d’accepter les sentiments. Incapables de s’engager au réel, elles trichent et fuient. Beaucoup de femmes divorcées ont en fait perdu leur identité de femme.

La douleur du divorce

Les divorcées camerounaises sont dans la détresse ?

Oui elles sont dans la détresse. Non pas dans la forme des apparences, mais au fond d’elles-mêmes. Incapables d’aimer, elles errent dans le labyrinthe des aventures, des rêves et des rancunes passées. Leur véritable détresse est la cruelle solitude. Les futures rencontres se transformeront alors en échecs, miroir parfait de leurs côtés sombres. A la solitude s’ajoute la détresse matérielle car le mari n’est plus là pour tout offrir et la prendre en charge. Elle se retrouve alors à se battre pour survivre toute seule ; et à nourrir les nombreux enfants. Et dans ce genre de contexte, quel est le prince charmant qui viendrait la chercher pour un nouveau mariage ? Yeuch !

 

Mesdames, il faut tout supporter dans vos mariages

Alors mesdames, vous autres qui avez eu la grâce de rencontrer un homme qui vous a épousés, restez dans vos mariages quelque soient les soucis. C’est aussi pour le pire que vous vous êtes mariées et vous l’avez accepté. Que le mot divorce ne traverse pas votre esprit un seul instant. Il est fatal pour vous et vos enfants car vous n’aurez jamais la même chance que Meghan Markle. Elle est Américaine hein et vous Camerounaise oh. Cessez donc de rêver les yeux ouverts.

Dur dur d’élever toute seule les enfants après un divorce

Les femmes doivent retrouver leur féminité profonde faite de douceur et d’amour pour l’apporter à leur époux. L’homme en retour transmet sa raison et sa force à la femme. L’addition de ces deux composantes donne l’alchimie de l’équilibre du couple humain. Enlever l’un ou l’autre et le masculin retombe dans sa froide logique, le féminin dans le cyclothymique affectif.

En tout cas, moi je n’épouserai jamais une divorcée camerounaise âgée et avec plein d’enfants. Eh oui !

Fabrice Nouanga