Fabrice NOUANGA

J’ai enfin compris pourquoi les Camerounais(es) cachent leur âge

J’ai une amie sublime, tellement sublime qu’elle te donne envie de lui demander ses secrets : les crèmes qu’elle utilise (on ne sait jamais, dès fois que la sublimité soit au fond du pot), le régime qu’elle suit (vu qu’on est ce qu’on mange, elle doit vraiment manger des trucs très intéressants) et le prêt à porter qui l’habille (elle a vraiment du goût en matière de look). Hier donc, lors de mon anniversaire, pendant le cocktail qu’elle m’a offert à cet effet pour célébrer mes 37 ans sur terre, j’étais tout naturellement en train de lui poser toutes ces questions, quand soudain, je lui ai demandé son âge à elle.

Et bien vous savez quoi ? Elle ne savait pas… Je veux dire, elle ne savait pas quoi me répondre. Elle a réfléchi et elle a fini par me lâcher qu’en tous cas, elle n’avait plus vingt ans. J’ai été surpris, embarrassé d’avoir posé la question, puis charmé par sa coquetterie. Oui, je savais que mon amie n’avait plus 20 ans et même qu’elle avait dépassé la trentaine. Preuve que la sublimité n’a pas d’âge.

Comme cette jeune dame, nous sommes si nombreux ici au Mboa à cacher ainsi notre âge… Et bien oui, chaque année le temps ne fait pas d’exception, on prend tous « un an de plus » ! Mais curieusement, plus on vieillit, plus on a vraiment tendance à taire notre âge quand on ose nous le demander ! Surtout les femmes. Elles sont toujours plus ou moins réticentes à l’idée de parler de leur âge après 25 ans… J’ai enfin compris pourquoi.

 

 

1- Nous voulons faire plus jeunes malgré le poids de notre âge

 

Ben tenez. Il ne faut pas se leurrer hein, 95% des gens qui cachent leur âge ou mentent à ce sujet le font  toujours paraître plus jeunes devant les gens. Car, après tout, l’âge c’est psychologique, non ?

 

Bon, après avoir caché comme ça, je ne sais pas comment ils vont donc faire pour cacher aussi les nombreuses rides d’expression qui s’affichent « oh ah » sur leur visage. Cacher son âge ok, mais il faut bien le cacher hein, car malgré tout, il finit par transparaître sur notre physique, quelque soit les solutions esthétiques prises. On ne peut pas éternellement être jeunes mes gens.

 

2- Nous voulons avoir du boulot et certains avantages

 

Il faut bien l’avouer : on ne prête qu’aux jeunes. Quand on est vieux à 30 ans et plus, on n’a plus le droit à certains avantages liés aux jeunes et à certains concours lancés ou boulots proposés. Dans ce cas, il faut donc taire son âge ou même le réduire à « Kumba », pour espérer avoir quelque chose d’intéressant en retour… Malheureusement, en face du boulot qu’on vous propose ou des avantages auxquels on pense pouvoir bénéficier, il faut souvent présenter un justificatif. Et c’est là alors.

 

On comprend donc que cacher son âge n’a servi à rien, car on finit par être détecté et chassé à coups de bâtons, car déjà trop vieux ou vieille pour la circonstance. Peu importe le relooking hein, quand tu as 35 ans, malgré le fait que tu fasses 22 ans, ton visage, ta voix, tes muscles, tes mollets, ta barbe, finissent par te trahir. L’affaire de l’âge là, ça ne rit pas, onong. Mieux de dire la vérité.

 

3- Nous sommes trop cachotiers et superstitieux

 

«  Quel est ton âge ? Mon âge ? Euh… ça commence par un 2, je crois… Ou alors ça se finit par un 2 ? Je ne sais plus… ».
Le Camerounais est tellement vilain massa. Il va toujours trouver la moindre occasion de te détourner de la question pour te mentir. Nous sommes tellement cachottiers que nous aimons tout cacher aux gens, même les choses les plus banales et les plus gratuites. On n’aime rien dire aux autres car on est tellement superstitieux et cachottiers de naissance. Nous gardons donc tout dans notre cœur pour éviter de partager et pour éviter qu’on prenne nos chances.

 

Donc, dire son âge aux gens, c’est s’exposer à la magie, c’est ouvrir sa vie aux sorciers qui pourraient passer par là pour nous faire du mal. Tsuipps ! Alors personne n’ose. Qu’est ce que cela nous donne même de tout cacher oh ? Je ne sais pas. Pourtant, c’est si simple, donner son âge. Je ne vois pas le souci, sincèrement.
4- Nous avons tellement honte et peur de vieillir

 

Souvent, quand on atteint un certain âge, et qu’on nous le demande, nous nous retrouvons confrontés au vieillissement et finissons souvent par baisser la tête d’un air nostalgique. Oui, nous avons honte et peur de vieillir. Nous avons tellement honte d’apparaître vieux devant les gens, nous préférons cacher le nombre d’années que nous avons au dos. Etre vieux ou vieille nous effraie et nous fait tant honte. On ne souhaite donc pas le devenir. On voudrait demeurer jeune à vie. Mais est ce possible ? On n’a pas le choix ! On finira toujours par marcher avec des béquilles. Pourquoi donc cacher son âge sachant bien qu’on aura les cheveux blancs quelque soit le « black » qu’on y mettra ?

 

Oui, les Camerounais ont peur de vieillir. Vraiment, ils ont la trouille ! De quoi ? Je ne sais pas… De perdre, peut- être leur dignité ? Oui, ils ont peur de perdre leurs capacités, leur énergie, leur enthousiasme. Quand ils regardent leurs rides ou leur corps plus flasque, plus mou, ils ne peuvent pas s’empêcher de penser à la fin : la multiplication des rides sera proportionnelle à la disparition de leurs muscles ! En fait, ils/elles se voient comme leur père/mère… Fatigué, affaibli. Et ça, ils détestent.

Moi, 37 ans et si fier de les avoir …

5- Nous aimons tellement vivre dans le passé
Le Camerounais est nostalgique de sa jeunesse, voilà pourquoi prendre de l’âge l’angoisse. Il veut toujours continuer à vivre comme s’il avait 20 ans. Continuer à coucher avec les jeunes filles ou les jeunes garçons, selon le sexe. Continuer à aller en boite de nuit. Continuer à s’habiller en androïde ou en yord. Continuer à rester jeune. Vous les entendrez alors dire trop souvent : « à notre époque hein… » Quelle époque même donc ! Devenir adulte pèse en quelque sorte. Alors il faut le cacher.

 

Le temps qui passe est une gageure, surtout en ces moments où le jeunisme est loi et la vieillesse constamment dévalorisée. Personne ne veut rester à la traîne. Tout le monde veut être connecté  au monde nouveau et donc rester jeune. Il n’est donc facile pour personne de prendre de l’âge ou de s’enthousiasmer à l’idée de souffler un jour de trop nombreuses bougies. Les gens sont angoissés à l’idée de devenir faillibles, de se départir de toutes leurs belles facultés et, en particulier, de leur apparence, bien évidemment.

 

Taire son âge, à quoi bon ???
Voilà le triste constat. Voilà pourquoi nous passons le temps à cacher notre âge. Mais, à un moment, il faut arrêter de taire son âge. Car en voulant absolument rester jeune, nous avons recours à des artifices, à des crèmes antirides, à des vitamines, à davantage de sport, à un régime draconien, tout cela pour nous donner un peu de répit, du temps supplémentaire, alors que ce dernier poursuit sa route inexorablement. Ne vaudrait- il pas mieux accepter de prendre de l’âge et quelques kilos puisque nous martyriser le corps et, pire encore, le cœur et l’esprit est à peu près aussi vain que de vouloir arrêter le temps ?

 

Il n’est pas si simple évidemment d’accueillir rides et embonpoint, mais avons-nous vraiment le choix ? La jeunesse éternelle, la beauté immuable, ne sont qu’un idéal de perfection. Assumons notre âge. C’est une grâce de vieillir et non un drame. Disons notre âge. Hier, moi j’ai eu 37 ans révolus et j’en suis si fier et heureux.

 

Fabrice Herve NOUANGA


Top 6 des signes qui prouvent qu’une Camerounaise souhaite être viens-resteuse

Elle s’appelait Adriana. 29ans, couturière à Mokolo. Elle vivait encore chez ses parents. Et lui, Sergio, 38 ans, jeune cadre dans une banque de la place, célibataire et vivant tout seul. La première fois où il l’a rencontrée, c’était dans une soirée d’anniversaire. Elle était brune, ses cheveux courts dévoilant une jolie nuque. Elle avait une démarche et une certaine présence particulièrement féminine. Il succomba à son charme. Instantanément hein. Il prit son numéro. Et une semaine plus tard, ils passèrent à l’acte chez lui, dans son somptueux palais. Et les jours qui suivirent, elle le harcelait désormais de SMS et d’appels insignifiants.

 

Adriana craignait la rupture dans l’horizon. Elle se posa immédiatement la question : « comment garder cet homme et vivre chez lui ? » Puis, un matin après un mois, le téléphone de Sergio vibra. Purée…C’était Adriana. Il afficha un sourire amusé. (J’appuie sur le bouton forward pour avancer rapidement dans l’histoire). Il lui donna rendez-vous dans un restaurant à côté de son bureau. Avant même de commencer à siroter son café glacé, Adriana lui balança : « Depuis la dernière fois, je ne vois plus la lune ». Le gars déglutit et sentit une onde de frayeur parcourir son corps. Il avala difficilement sa salive. « Tu es quoi ? » S’étonna t-il énervé. « Tu n’as pas compris ou bien ? Je suis enceinte. Je n’ai pas eu mes règles ça fait trois jours ». Elle répondit, l’air sérieux. Très sérieuse hein. Et à Sergio de demander furieux : « Qu’attends-tu de moi ? » … « Quelle question ! J’attends de venir vivre avec toi non, car mes parents ne vont pas accepter que je continue à vivre avec eux après une troisième grossesse.» Wandaful !

Couple amoureux

Rentrons dans le vif du sujet 

Eh oui, chers messieurs, l’histoire de Sergio m’a juste aidé à vous révéler les signes majeurs qui prouvent qu’une femme nourrit l’intention de devenir une viens-resteuse (concubine) chez un homme.  Vous êtes ensemble depuis quelques temps et même si vous n’avez pas encore parlé de vous installer ensemble, il y a des signes qui ne trompent pas. Ces signes sont nombreux, mais j’en ai détecté six principalement que je vais essayer de vous présenter ici.
1- Elle oublie expressément ses effets chez vous

 

Si votre go commence à oublier négligemment des objets chez vous, ce n’est pas qu’elle a des problèmes de mémoire hein, mais qu’elle essaye tout simplement de vous faire passer un message subliminal. Il y a donc des objets qu’elle commence à laisser chez vous : sa brosse à dent est un coup classique dans la technique féminine. Abandonnée volontairement à côté de la vôtre, cela veut implicitement dire qu’elle se sent bien chez vous. Les bijoux suivent. En fait quand elle oublie des bijoux chez vous comme les boucles d’oreilles, les bagues, les bracelets, c’est une technique pour que le gars pense toujours à elle, et une bonne excuse pour revenir chercher ces pauvres bijoux abandonnés.

 

Vient ensuite le nécessaire à maquillage, qui trônera fièrement dans la salle de bain du gars, pour qu’elle puisse souvent passer une nuit improvisée chez lui et restez fraîche le lendemain matin quand elle devra repartir. Et vient ensuite l’oublie du string. Ici le message est clair. Le string oublié et posé en évidence dans un coin de la chambre du gars est là pour faire comprendre aux autres conquêtes de son mec qu’il est déjà pris. C’est une véritable technique de guerre pour faire fuir la concurrence.

Il y a donc d’autres petites choses comme ça que madame va expressément laisser chez le gars pour marquer son territoire : Les talons hauts, les vêtements, Le chargeur de portable, Le livre, Le catalogue de sa marque préférée, et trop souvent aussi, une photo d’elle.

 

 

2- Elle devient une maniaque du ménage

 

Un autre signe qui annonce l’intention d’une fille de vouloir devenir viens-resteuse, vous allez constatez qu’elle est subitement devenue une maniaque du ménage. Chez son gars, tout est toujours en ordre: la cuisine brille, la cuvette des toilettes est impeccable. Elle a subitement des gènes du ménage en elle. Elle ne confond pas ordre et propreté. Dans la maison de  son gars, les sols et les surfaces sont récurés, les meubles époussetés, la moquette aspirée, les toilettes et salles de bains étincelantes. Le lit est toujours bien dressé, les vêtements bien lavés, repassés et rangés. Elle prend l’habitude de ranger régulièrement chaque pièce. Par exemple, remettre en place les coussins et replier les plaids du salon, suspendre les vêtements le soir, plier le linge propre dès qu’il est sec, etc.

 

Elle nettoie donc tout dans la foulée. Le nettoyage devient sa seconde nature. Elle fait la vaisselle après le dîner, rince le lavabo de la salle de bains après leur toilette et balaient la cuisine après le goûter. Le gars ne verra donc plus jamais ses affaires traîner dans tous les coins, les miettes envahir la maison et les cabinets non récurés.

Elle adore tout rendre propre.

3- Elle devient extrêmement collante

 

Quand une femme veut déjà venir vivre chez son gars, elle a envie de montrer à tout le monde que ce mec lui appartient, c’est le tien ! Du coup, elle devient hyper collante en public. Quand son copain est avec ses potes, c’est là où elle débarque et s’accroche à lui comme un koala à son eucalyptus. Et si jamais une de ses amies s’approche, elle embrasse son chéri à pleine bouche pour qu’elle comprenne que c’est sa chasse gardée !
Dès qu’elle est seule avec son mec, elle en profite pour lui faire passer un interrogatoire : ses potes, ses ex, ses passions, son chat, elle veut tout savoir !

 

Elle finit par devenir trop envahissante, onong !  Elle surchauffe le téléphone du pauvre massa. Toute la journée, elle inonde le gars de sms pour lui raconter sa vie en direct. Quand elle l’appelle, elle le saoules trois heures juste pour entendre sa voix… Elle finit par l’étouffer ! Le gars est enseveli par trois-cent sms dans la journée ! Le trip de ce genre de go, c’est de voir son chéri le plus possible. Elle organise désormais son emploi du temps en fonction de celui de son mec hein! Tant pis s’il veut voir ses potes ou comater devant la télé, tu tapes l’incruste ! Elle devient la sangsue, miss super Glu.

 

4- Elle se transforme en nymphomane

 
Première chose qui caractérise une future viens-resteuse dz ce type là : un sourire rêveur imbécile à s’imaginer tout un tas d’aventures et de cascades qu’elle ferait au lit avec son futur « mari ». Le courant avec son gars commence curieusement à bien passer. Elle parle beaucoup plus des affaires de piment à ce moment là et fait tout pour allumer son gars. La go devient fougueuse et très demandeuse au lit.

Avec elle, les choses commencent à partir en couilles. Elle se met à devenir… collante. Pressante. Insistante. Et méchamment insatiable. Il faut toujours qu’elle voit son gars pour qu’ils « baisent » impérativement tous les jours (et si possible, plusieurs fois par jour), sinon elle ne sera pas bien dans sa peau. Son moral tomberait dans ses chaussettes, elle douterait d’elle-même, elle douterait de lui, elle me taperait soit un scandale en mode assiettes qui volent et insultes, soit un énorme coup de déprime. La façon qu’elle se lâche pendant l’acte sexuel est abracadabrante. Sa partie de jambes en l’air est un spectacle. Parce que c’est particulièrement hard et hot.

 
D’ailleurs, elle ne porte désormais que les mini-jupes, les matelots, les décolletés ouverts et des talons de 15 cm au moins juste pour faire saliver le gars. Excitante, ça c’est sûr, féminine, sans aucun doute.

Le sexe, son dada désormais

 

5- Elle séduit énormément sa belle famille
Une femme qui souhaite déjà intégrer le viens on reste, sera capable de supporter toutes les caprices de son beau-père, et peut-être le rejet de ses belles-sœurs. Elle ne boudera plus jamais sa belle-mère quand celle-ci lui fera quelques reproches ou arrivera chez son gars à l’improvise.

 

La future viens-resteuse fréquentera donc abondamment la belle famille, ses beaux frères et sœurs, afin de voir comment sont leurs relations. Elle devient irréprochable sur le plan de la politesse envers eux. L’atout numéro un de sa séduction, ce sera le sourire, pour tout le monde et sans limitation hein. En plus, elle leur fera de temps en temps beaucoup de petits cadeaux.

 
6- Elle piégera le gars par une grossesse subite.

 

Voici alors l’astuce la plus utilisée des futures viens-resteuses, la must. Elles sont convaincues que faire un enfant avec un gars oblige absolument le gars à les faire vivre chez lui et donc à les épouser.

 

Alors, pour être sûre de gagner la maison du gars, elle va le piéger par une grossesse brusque et subite. Elle va ainsi opter pour cette tentative purement suicidaire et… pathétique pour garder son homme et le manipuler par des chantages, s’il ne cède pas.

Femme enceinte. Crédit photo: africaguinee.com

Messieurs, Vous êtes désormais avertis hein…
Voilà, Messieurs, les signes qui annoncent l’intention d’une femme qui voudrait déjà viens-resteusement vivre avec vous. Ce qui n’est même pas mauvais hein. La vie de couple n’est pas condamnable oh. Mais je vous dévoile ces comportements ici, pour que vous soyez désormais prêts et que vous ne dites plus que vous ne saviez pas.

 

Mesdames,  Vous avez désormais le secret hein…
Et aujourd’hui, Sergio et Adriana sont en couple. Bientôt ça va faire huit ans qu’ils vivent en concubinage. Adriana avait bien réussi son coup hein. Chapeau la go. Les célibataires endurcis là, doivent se marier de force.
Fabrice Larry NOUANGA


Voici pourquoi Longuè Longuè est devenu populaire sur Facebook au Cameroun

Ces derniers jours au Cameroun, une escalade conflictuelle entre les artistes musiciens Longuè Longuè et Lady Ponce a défrayé la chronique sur Facebook. En effet, Longuè Longuè est le premier acteur à sonner le tocsin du clash avec sa congénère Lady Ponce dans l’une de ses envolées narcissiques lors d’un de ses lives Facebook dont lui seul a le secret hein, la qualifiant « d’illettrée », de « malhonnête » et de «prostituée».

Réponse du berger à la bergère : Lady Ponce, dans l’une de ses récentes interviews télévisées et dans une émission radio, de battre en brèche à travers une excroissance langagière, la posture désinvolte, désobligeante et incongrue de Longuè Longuè, en le qualifiant de « violeur », « d’homosexuel » et de « pédophile ». Ne pouvant rester indiffèrent, le «libérateur libéré», dans une dérive orale, s’est permis, dans une autre vidéo live Facebook insolite, insolente et exubérante, qui a pulvérisé tous les records de vues, de partages et de commentaires, de flinguer sa consœur Lady Ponce. Voilà les faits.

L’artiste Lady Ponce sur un plateau de télévision

 

Ce que je vous explique dans cet article, ce sont les raisons pour lesquelles l’artiste, qui, hier était anonyme sur les réseaux sociaux, est curieusement devenu populaire sur Facebook.   La mauvaise mentalité des « regardeurs » de ses vidéos, a construit sa notoriété. Voici comment.

1- Les Camerounais sont passionnés de « kongossa » et de ragots

Et Longuè Longuè le fait bien. C’est aujourd’hui de notoriété publique : les Camerounais adooorent le kongossa. Ces petits potins croustillants sur les autres. Quand les gens entendent et voient Longuè Longuè faire le Kongossa comme eux, ils sont tellement attirés car nourris par le désir de connaître les échecs, les erreurs, les chutes et les démons des autres. Ils aiment tellement colporter les ragots et voir des personnes blessées. C’est leur vice. Plus vous êtes populaire au Cameroun, belle, riche et célèbre, plus vous serez sujet aux « on dit ». Rien à faire.

Par jalousie, les gens vont tellement mal parler de vous, juste pour vous nuire hein. Parce que’au Mboa, le succès d’une personne nous dérange, sa beauté nous dérange, son ambition nous dérange, son intelligence, sa répartie…nous dérangent. Bref, toutes ces qualités qu’elle a, que l’on envie, et que l’on n’a pas nous énervent. Et ce kongossa nous unit contre un seul et même ennemi, avec des critiques communes. Voilà pourquoi il s’est crée un camp Longuè Longuè et un camp Lady Ponce. Certains utilisent le kongossa comme moyen de se venger. Et même les gens les plus proches de vous hein.

2- Les Camerounais affectionnent le langage grossier et ordurier

Et Longuè Longuè l’utilise bien. Au Mboa, la vie est tellement trop violente et sauvage que le langage est devenu exagérément ordurier et grossier de sorte que les Camerounais se sont transformés en maroufles habillés en goujats. Donc, quand ils écoutent Longuè Longué qui use de ce langage dans ses lives-vidéos, ils se retrouvent et ça leur plait. Les gens se donnent tellement de plaisir à être grossiers et hideux en usant de la liberté de s’en prendre à des vies privées.

On n’entend qu’insultes, insolence, sarcasmes, vilénies, invectives, calomnies, outrages et impolitesse dans leurs bouches! Il n’y a finalement que ça au quotidien. Donc, quand Longuè Longuè utilise les mots comme « pute », « lesbienne », « enculer », « foirés », « djansang », « vendeuses de piment » dans une vidéo, provoquant ainsi des éclats de rire en raison de l’arrogance et de l’impertinence de tels propos, les Camerounais adorent. Il parle là comme eux. Oui, ils aiment écouter ce genre de langage de la rue. Le champ social camerounais a tellement des insulteurs à gage et des calomniateurs qui déversent de telles infamies indigestes sur les autres massa. Et curieusement, les meilleurs boutefeux, dénigreurs, hâbleurs, calomniateurs et sycophantes sont applaudis oh.

Une attitude de la vidéo live qui a fait le buzz

 

 

3- Les Camerounais sont trop voyeurs et exhibitionnistes

Et Longuè Longuè se montre bien. Autrefois, les familles se retrouvaient pour l’angélus et la prière qui ponctuait toute leurs soirées. Aujourd’hui, elles se rassemblent pour les lives-vidéos de Longuè Longuè, la « grand-messe » du kongossa, avec lui-même comme « grand prêtre », pour la célébrer. Ces vidéos sont devenues l’opium de tout un peuple, car nous sommes de bons voyeurs. Et il le sait.

Les Camerounais aiment voir ses confessions intimes, les danseurs, les buveurs de bière, les bagarreurs, les accidentés, les cadavres, les kongosseurs, les faits divers, les querelleurs, les disputeurs, les clasheurs… C’est l’escalade du « toujours voir plus » en effet. Toujours voir plus d’images, de vidéos et de confidences dévoilant la vie intime des personnes ! Toujours voir plus d’images de violences, de guerres, de bagarres, de show. Et c’est donc ce que fait Longuè Longuè dans ses vidéos. Il parle de sa vie, de la vie des autres. Il insulte, il calomnie, il clashe. Il montre ses immeubles, sa chambre, ses « petites », son argent, ses costumes, ses dragues, son lit, comment il embrasse les femmes et croque la vie. Et naturellement, ça attire les gros yeux des Camerounais voyeurs et exhibitionnistes. Nous au Mboa, nous avons un grand penchant pour ce genre de voyeurisme et en demandons toujours plus. On adore voir le spectacle, onong.

Caméra pour live Facebook

 

 

4- Les Camerounais adorent voir les gens clasher et bagarrer

Et Longuè Longuè clash bien. D’une manière générale, les Camerounais ressentent un plaisir intense à voir les personnes clasher devant eux. Face à la douleur de ces individus qui se bagarrent, ils ressentent énormément de bien. Ils aiment voir les gens déshumanisés. Donc, quand Longuè Longuè fait des vidéos où il insulte et clashe avec Lady Ponce, Fingon, Petit Pays, Tchop Tchop, nous autres Camerounais nous y trouvons du bon plaisir. On s’en délecte.

On aime vivre la douleur physique (actes violents, morsures…) et/ou psychologique (humiliations, insultes, dévalorisation…) des autres. Le Camerounais prend un plaisir extrême à voir torturer moralement une personne. Voilà pourquoi nous aimons les manipulateurs, les égocentriques, les lunatiques et profondément les narcissiques. Nous prenons plaisir à regarder certains déstabiliser et à affaiblir les autres, dans le but de les voir les fragiliser et les épuiser psychologiquement à travers des humiliations, de la soumission, de l’instrumentalisation, des reproches abusifs, des remarques inappropriées sur le physique et/ou les traits de caractère, de l’agressivité, des colères intempestives et injustifiées, un comportement despotique comme le fait si bien Longuè Longuè dans ses lives-vidéos afin d’isoler progressivement et au maximum ses victimes. Eh oui !

Longuè Longuè dans son show

 

5- Les Camerounais sont extrêmement chômeurs et oisifs
Et Longuè Longuè le leur démontre bien. Dans un pays où les gens n’ont rien à faire de concret, car sans boulot et où la majorité des personnes s’ennuient, alors ils s’occupent comme ils peuvent, à regarder les vidéos de Longuè Longuè sur Facebook à longueur de journée, en alimentant calomnies, querelles et intrigues. Cette médiocrité peut parfois compromettre les dynamiques les plus nobles.

C’est dans cette inactivité que le Camerounais trouve donc du temps pour passer autant de temps dans les réseaux sociaux pour essayer de combler par tous les moyens un vide abyssal qui lui pèse. Quel travailleur normal perdrait tant d’heures à papoter sur internet inutilement ? Tant qu’il y aura donc toujours ce cancer du chômage et de l’oisiveté au Mboa, on aura toujours des gens qui vont passer des jours et des nuits entières à regarder les lives de Longuè Longuè sur Facebook et à lui donner des milliers de vues qui le rendent populaire. On se retrouve alors dans un type d’ignominie qui relève carrément du futile et s’éloigne fatalement de l’utile.

Facebook comme remède au chômage

 

 

Un peuple en crise de valeurs et en perte de repères ne peut qu’agir ainsi…
Voilà pourquoi Longuè Longuè est devenu populaire et le sera encore plus sur Facebook et pourquoi ses vidéos lives vont continuer à attirer encore et toujours plus de monde. Ces vidéos nous révèlent là, la crise morale et mentale dont souffre malheureusement un peuple dévergondé en perte de valeurs et de morale. Il est tellement en déliquescence avancée. Pourtant, dans la vie, il faut savoir se consacrer à l’essentiel au détriment de l’accessoire. Comprenne qui pourra et réagira qui voudra…
Allez, « collectez-vous. Collectez-vous » pour la prochaine vidéo live de Longuè Longuè hein…Tsuips !
Fabrice Larry NOUANGA


Télécoms : comment Camtel a pressé et sucé Orange Cameroun

Tout commence un mardi matin de ce mois d’octobre. Je voudrais passer un appel urgent à un ami. Je constate alors que son téléphone ne sonne pas. Je me dis que celui-ci ou le mien a un souci. Que non. Il s’agit plutôt d’un problème de réseau. J’essaie de lui envoyer un sms. Mais le sms me regarde et refuse de s’en aller. Ma tension monte. Je décide alors de me connecter sur internet pour lui faire un message via son compte whatsApp. Toujours rien. Le stress est à son comble. Que se passe-t-il encore non?

 

Ah, il se peut que je ne sois pas seul dans ces sales draps. L’operateur Orange que j’utilise a un réel souci. Evidemment, quelques minutes plus tard, je reçois effectivement un message d’Orange qui s’excuse des désagréments causés. Ils auraient des perturbations avec leur fibre optique. Tout devrait rentrer dans l’ordre selon leur sms. N’est ce pas je reste tranquille. On va faire comment !

 

Orange aurait menti à ses clients et ne reconnait pas sa dette…

Mais, quelques heures plus tard, une lettre circule. Ekié ! Elle est signée du Directeur General de Camtel, le gestionnaire exclusif de la fibre optique au Cameroun. Il parait que l’affaire de rupture de services sur la fibre optique que Orange envoie comme excuse là par les sms n’est pas vrai hein. Eh aaaaahh ! Donc ils nous ont menti ? Dans la lettre du D.G de Camtel, Il parait qu’Orange n’aurait pas payé une dette de 1,6 milliard de francs CFA qui lui est réclamée. Raison pour laquelle l’opérateur public aurait réduit sa capacité data sur fibre optique. Selon Camtel, Orange n’honorerait pas ses engagements contractuels. Mais pourquoi donc avoir menti à ses consommateurs ? Waaaaaaaa !!!! La tension monte. L’affaire là ne fait que commencer.

Orange et les ses soucis de réseaux

 

N’est-ce-pas Orange contrattaque par une lettre aussi. Hum. J’ai bien dit que l’affaire ci. Apparemment, Orange ne reconnaît pas la dette que lui réclame Camtel. Et pourtant, depuis quelques heures tous les services sont brouillés. Pas de téléphone, pas d’internet, pas de transfert d’argent Orange Money. Rien ne passe depuis quelques heures, car Camtel a suspendu la fibre optique de son créancier. Il persiste et réclame son argent.

Se sentant vraiment cloué et voyant que les dommages devenaient de plus en plus lourds auprès de sa clientèle, l’opérateur français publie finalement une seconde note dans laquelle il indique avoir rempli ses obligations vis-à-vis de la Cameroon télécommunications (Camtel). Quelques minutes plus tard, ses services reprennent. Ouf !

La lettre de Camtel

 

Nouveau rebondissement…

 

On croyait l’affaire finit. Que non ! Comme il fallait donc s’y attendre, quelques jours plus tard, l’affaire connaît un nouveau rebondissement. Orange indique avoir procédé au paiement, par avance de 700 millions de Fcfa, des prestations de Camtel relatives à la fourniture de la fibre optique jusqu’en décembre 2017. « Cependant, depuis juillet 2017, Orange conteste une facture de 1,6 milliard de francs CFA portant sur des capacités managées en sécurisation, qui ne fait l’objet d’aucun contrat, ni sur la nature du service, ni sur le montant, ni sur la durée », indique une lettre d’Orange publiée sur les réseaux sociaux.

 

Camtel ne lâche pas. Comment est ce que sur 1,6 milliards de dette, Orange n’aurait versé que 700 Millions de Fcfa ? Le DG de Camtel refuse d’entendre ça. Il ne gère pas les miettes dis donc. Ou orange paye, ou alors il ne paye pas hein et on le coupe. C’est quoi ça ! Le D.G de Camtel continue donc de presser son Orange. Le gars veut absolument sucer cet Orange qui lui doit beaucoup de jus. Un vrai dur. Un milliard, six millions de CFA ? Ce n’est pas donné hein. Et ce n’est pas quand même une boite comme Orange qui peut manquer un pareil pactole. Lui qui fait selon certaines sources près de 2 milliards de Fcfa de recettes par jour au Mboa.

Riposte d’Orange

 

Orange saisit le Régulateur ART mais en vain…

 

Se sentant tellement acculé, pressé, sucée, Orange décide de saisir le Directeur de l’Agence de régulation des télécommunications (ART), le régulateur quoi. Pour qu’il tranche non. N’est ce pas le Directeur de l’ART a invoqué la loi pour appeler Camtel à rétablir l’ensemble des liaisons coupées d’Orange. Ahahahaha. Peine perdue. Camtel les gère même ? Bon, il fait quand même semblant d’obéir et de rétablir les services. Tout semblait alors rentrer dans l’ordre. Mais c’était juste de façade hein. Le DG de Camtel durcit le ton. Tant que son argent n’est pas payé, Orange va seulement fermer boutique. A prendre ou à laisser. Est-ce que le gars blague. Quelques jours plus tard, alors qu’Orange croyait que tout est redevenu normal, et repaf ! Les services d’Orange connaissent de nouveau des perturbations.

 

Orange est au bord de la dépression. Que se passe-t-il même ? Camtel lui veut même quoi non ? Il y a un autre problème ? Orange décide à nouveau d’envoyer un nouveau message d’excuse à ses clients. «Cher client, nous subissons une rupture abusive et illégale de la fibre optique. Orange s’excuse de ce désagrément et travaille à un rétablissement rapide», a écrit l’opérateur de téléphonie mobile.

Camtel et son DG

 

Orange court vers le boycott de ses clients…

 

L’affaire est grave. Les clients d’Orange commencent à grogner. Certains sabotent même déjà sa puce. D’aucuns plus prévoyants commencent à vider leurs comptes Orange Money. On ne sait jamais oh. C’est comme ça que ça commence. Ce problème commence réellement à causer un préjudice énorme en termes d’image à l’operateur français, au delà même du montant réclamé par Camtel. Alors Orange se sentant vraiment pressé comme une vraie Orange naturelle, prend finalement la décision de payer une facture qu’il conteste. L’operateur informe son bourreau par une correspondance formelle du projet de règlement de la totalité de sa facture.

Hum, mais curieusement, les services sont toujours suspendus. Mince ! Camtel veut même quoi non ? La tension monte. Il parait que le virement fait par Orange n’est pas encore visible dans les comptes de Camtel. Alors le D.G dit que tant qu’il ne voit pas son argent, il ne rétablit rien. Orange veut le frapper. Et les clients d’Orange eux, ils continuent de subir hein. Camtel les gère même ? Le gars continue de presser. Et il voudrait tout sucer.

 

 

Camtel presse et finit par sucer Orange…

 

Puis, sur la foi de son engagement, et avec les bons offices de la Ministre des postes et télécommunications, Le Directeur de Camtel, lâche finalement du lest et procède au rétablissement progressif des services d’Orange interrompus, à la grande satisfaction des abonnés d’Orange qui ont de nouveau pu recommencer à savourer les services offerts par leur operateur. Les bons comptes faisant de bons amis, l’incident est finalement clos. En espérant que le partenariat va se poursuivre sous de bons hospices.

Agence d’Orange Cameroun à Yaoundé

Ainsi s’achève une guerre folle entre deux operateurs de telecoms, pourtant complices. Et justement pour contenter sa clientèle abusée pendant ces durs moments, Orange décida d’envoyer des bonus de data et d’appels à ses abonnés. C’est vrai que c’était des bonus de 24h de durée hein. Mais quelque soit le cas, Orange a vraiment subi un coup dur. L’affaire de s’appeler Orange là, hum. Camtel l’a confondu à une vraie Orange hein. Le DG a bien pressé et sucé sa part. Assia Orange ! C’est la vie, la vie au Mboa !

 

Fabrice Larry NOUANGA


Trop c’est trop : que les Camerounais arrêtent de boire!

C’est l’histoire de Nadia F. une amie de longue date, jeune ingénieur agricole. Lors d’une sortie amoureuse avec son ex amant, elle a fatalement subi les méfaits pervers de l’alcool. Avec ce qui lui est arrivé, je crois qu’elle ne pourrait plus jamais s’asseoir là où se trouve un verre de bière ou de whisky.

 

Tout a  commencé par un rendez-vous dans un bar…
Après quelques semaines de séparation, suite à un malentendu et à quelques maladresses de couple, elle décida de renouer avec son bon gars et s’engagea donc de repartir à zéro. Elle le retrouva ce samedi soir là devant un bar très populaire de la ville. Quand elle arrive, il est adossé au mur du bar, prenant une pose à la John Wayne, une cigarette au bec, et une bière entamée à la main. Arrivée à sa hauteur, il ne lui dit rien hein, mais la plaque curieusement contre le mur du bar et glisse furieusement sa langue dans sa bouche et empoigne ses fesses de sa main libre, en renversant sa bière près d’elle.

 

 

Elle ignorait que le pire devait bientôt se produire…

 

D’abord agréablement surprise par tant de passion, elle sentit vite la (FORTE) saveur de la bière dans sa bouche. Elle comprend alors que son « amoureux » est vraiment pinté. Furieuse, elle le gifle et pour s’excuser le gars lui répond d’une voix glauque, bourrée et légendaire, confirmant qu’il avait effectivement BU, trop BU même avant de la revoir, pour se donner du courage et oser l’embrasser. Excuse acceptée.

Ils continuèrent quand même la soirée en marchant. Mais, c’était sans compter sur ses dizaines de chutes ; il voulut lui offrir du chocolat mais il est tombé de tout son corps de viande saoule sur le pauvre vendeur ambulant au moment de payer ; ses cris pour lui parler ; les projets de ce qu’il avait prévu de lui faire au lit (tout ce qu’il ne pouvait jamais lui faire avant) étaient indigestes. Un vrai calvaire.

 

Ayant eu marre des humiliations qu’elle subissait déjà, elle voulut l’abandonner pour partir. Mais, le bon gars serra son bras fort pour la retenir. Elle réussit heureusement à se défaire de son étreinte, lui parla, le calma, et lui demanda de rentrer chez lui, qu’ils s’appelleraient le lendemain (bien entendu…).

 

 

L’alcool est donc si méchant  et cruel???

 

Optimiste, elle commence à croire que le bon monsieur a repris un tant soit peu de sagesse et de sobriété et va ENFIN rentrer chez lui hein. Quand, soudain, elle le voit tout naturellement ouvrir sa braguette, faire tomber son pantalon et son bermuda à ses pieds. La scène se passe dans une rue un peu déserte. Et là, il se met à pisser à côté d’elle. Et du coup, elle a pris ses jambes à son cou et courut, courut, courut.

Quelques minutes plus tard, Nadia F. jeta un regard par dessus son épaule et voit son bourreau essayer de lui courir après, caleçon et pantalon toujours à ses pieds, le gros sexe en balade, digne d’un Denis Lavant dans un film de Carax, titubant dans la nuit profonde et lui criant : « Mais Nadiaaaaa, attends-moi, Nadiaaaaaa, je t’aiiiiiiiiiime »… C’est la dernière fois qu’elle l’a vu et entendu cette nuit là.

Elle a longtemps couru et est venue se réfugier chez moi, car je n’habite pas loin de là. Elle avait tant peur qu’il la retrouve. Je lui fis alors remarquer que ça aurait pu mal se terminer. Lhomme était sous l’effet de l’alcool et ne se contrôlait en fait plus.Elle est jusqu’à présent traumatisée par cet incident et à juré ne plus sortir ou rester avec un alcoolo.


L’alcool, un ami trop dangereux…
Cette histoire rocambolesque m’a ainsi permis de faire repérer à ma chère amie, les méfaits de la consommation abusive de l’alcool dans nos vies. Dans une société anxiogène comme celle du Cameroun, où l’individu a le sentiment qu’il n’y a plus de sécurité nulle part, ni dans la rue ni dans le travail, ni dans le domaine de la santé, le Camerounais joue le rôle de l’apaisement et de l’oubli en se plongeant dans l’abus d’alcool. Pour lui, boire c’est décrocher un peu. Faute de rêver. Quelles hallucinations !
Un organisme détruit et saccagé…

 
Dans notre organisme, l’alcool descend dans l’estomac mais n’a pas besoin d’être digéré. Après quelques verres, le buveur peut ressentir de nombreux effets : il se sent plus calme, il devient très loquace, la gêne disparaît, il se sent un peu étourdi, ses gestes sont incontrôlables. Plus il boit, plus les effets augmentent et peuvent devenir indésirables : l’étourdissement se transforme en mal de tête, le calme en nausée et la parole en balbutiement…

 

En petite quantité, l’alcool accroît le rythme cardiaque et la pression, mais les diminue lorsque consommé de façon excessive. Beaucoup de nos organes sont ainsi altérés : le cœur, les reins, l’estomac, la peau, le cerveau. Il peut provoquer des pertes de mémoire et même certains types de cancer qui conduisent fatalement à la mort.

 

 

Un esprit perturbé et dépressif…

 
Sur le plan psychologique, c’est encore plus dangereux. L’alcool entraîne des perturbations terribles sur la vitesse psychomotrice, la mémoire, l’apprentissage, l’appréciation de l’espace, la capacité de raisonnement. Il plonge le soulard dans une espèce d’anxiété et de dépression sans faille. Ses buveurs, en état d’ébriété, peuvent devenir violents avec les gens de leur entourage. Ils ont surtout une grande tendance à blâmer les autres hein, la famille, les amis, les compagnons de travail parfois, pour rien comme ça. On remarque chez eux, un affaiblissement des facultés intellectuelles, une vraie obnubilation de l’esprit.

L’alcool humilie tant. Crédit photo : F k

Des Camerounais nuls et sans personnalité…

 
Sur le plan social alors, c’est la catastrophe. Les Camerounais sont devenus de vrais malades à cause de leur passion pour la bière. Ils y investissent tout leur argent et voilà pourquoi ils ont autant de difficultés financières et affichent une irresponsabilité notoire. Tous les jours, ils ont des problèmes de relations avec leur conjoint et leurs enfants. Combien d’enfants ont été fabriqués dans l’alcool ? Combien de viols vécus ? Combien de MST et de Virus de VIH contractés ?

 

 

Trop c’est trop…

 
À cause de l’alcool, dans les familles, ce sont les chicanes, les mauvais traitements, le non respect de la parole donnée qui dictent leur loi. À cause des parents alcooliques, les enfants connaissent des troubles émotifs et comportementaux. L’alcool que boit une femme enceinte irrigue le fœtus et à la naissance, l’enfant finit par avoir des problèmes physiques ou mentaux toute la vie. Ceux des alcooliques qui travaillent, brillent par une paresse hors pairs ou un absentéisme criard dont les conséquences sont une baisse marquée du rendement au travail. Et on est souvent surpris de voir le Cameroun se retrouver autant en arrière. Triste !

 

J’arrête donc de boire…

 
L’alcool n’est pas un produit ordinaire. Bien qu’il ait souvent des connotations de plaisir et de sociabilité, les conséquences néfastes de son usage sont diverses et très répandues. Il conduit directement vers la tombe. S’alcooliser fortement nous marginalise rapidement et nous aliène. Il est grand temps de cesser de boire autant. Sortons un peu de ce monde fou ! Et moi, pour passer de la parole aux actes, Comme mon ami Deudjui Ecclésiaste, je décide dès aujourd’hui, de ne plus boire de l’alcool oooh. J’en ai terminé.

 

Fabrice Larry NOUANGA

 


Mesdames, voici dix types d’hommes que vous devez absolument fuir

Dans cet article je m’adresse autant aux femmes qu’aux hommes. Je me suis toujours étonné de voir autant d’hommes célib-à-terre là dehors. Mais, quand je me suis rapproché de très près, vers plusieurs d’entre eux, j’ai finalement compris d’où vient le problème. Sincèrement hein, il y a des types d’hommes Kamers au Mboa, qui effraient et traumatisent les femmes. De vrais extraterrestres. Les gars n’ont aucune galanterie, aucun feeling, aucun sens de la séduction. Car tellement ils sont toxiques et amers. Ils ont de ces attitudes et comportements qui font peur aux femmes.

Mesdames, je vous dresse ici, le portrait de ces hommes insupportables et avec qui il est vraiment préférable de ne pas se mettre en couple. Sinon, bienvenue l’AVC. Ne dites pas que je ne vous avais pas dit :

1- Le gars fils à maman, trop toutou

Lui, c’est le genre de gars qui habite éternellement chez sa mère, mais il vous dira toujours que c’est « temporaire » hein. Le fils à maman appelle sa mère en renfort tous les jours. C’est sa mère qui fait encore sa lessive et ses petites courses. Sa mère est omniprésente dans sa vie. Le fait d’être proche de sa mère n’est même pas un problème en soi hein. Mais, même lorsqu’il déménage, sa mère reste reste dans sa vie.

Au moment de prendre une décision, il appelle toujours sa mère. C’est sa mère qui lui donne toutes les idées. C’est sa mère qui décide de quand il doit sortir. De l’heure où il doit rentrer à la maison. Quel genre de boisson il doit boire. Du lieu où il doit aller se balader. Sa mère c’est sa boussole. C’est même elle qui lui dit quelle position il doit prendre au lit avec sa petite. Vraiment hein !

Femme triste. Crédit photo : pixabay

 

2- Le gars pingre, trop chiche

Lui, il a toujours des soucis financiers éh. Même le jour de l’anniversaire de sa petite, il cherche toujours des prétextes pour ne pas lui payer un cadeau. Son principe est « les bons comptes font les bons amis. » Quand il donne à sa go, elle doit lui rembourser. On voit rarement son portefeuille. Et lorsqu’il est contraint d’apporter sa contribution, c’est pour payer la moitié de l’addition, à la virgule près.

Il ne supporte pas de payer un sous de plus. Il ne sort jamais avec sa petite. Elle doit toujours venir chez lui pour lui éviter les dépenses. Le jour même où il décide d’offrir un petit repas au restau, au moment de payer, pas de chance : il a oublié son porte-monnaie ! Yeuch !

3- Le gars éternellement gamin, trop bébé

L’autre qualité ci alors. Mince ! Quand lui il a une petite, c’est grave. Plutôt que s’intéresser à elle, de remarquer sa présence, ou même de lui parler, il passe ses son temps, soit à feuilleter sa collection de Bandes Dessinées, soit à jouer avec ses soldats de plomb, soit à sa Play Station ou encore à manier toutes sortes de joujoux auxquels personne, et surtout sa go, n’a le droit de toucher. Le gars est encore tellement gamin qu’il n’a pas d’autres distractions que les Tiji et les mangas.

Il reste bébé à vie. Il n’est jamais avec les grands, mais les enfants. Il ne fait que les choses des enfants. Pourtant quand on le voit, il est robuste hein. Mais dans la tête, le gars n’a jamais grandi. Va-t-il même grandir un jour ou tentera-t-il de demeurer enfant toute sa vie? Qui sait !

4- Le gars mal élevé, trop irrespectueux

 

Voici alors un gars terrible. Lui, il ne sait pas écouter les autres et ne sait que vanter ses exploits. Le plus souvent, il se croit supérieur à tout le monde et ramène tout à lui. C’est le nombril du Pape. Lorsqu’il parle, il utilise un ton tellement vulgaire et autoritaire massa. C’est quelqu’un qui est capable de manquer du respect à n’importe qui et à n’importe quel moment hein. Il n’a pas de limites.

Même lorsqu’il marche, on a l’impression qu’il veut dominer et contrôler toute la terre. Le gars là est d’une si mauvaise éducation, onong. Il est tellement irrespectueux. Sans scrupule. Il peut vous dire « mouf » sans raison. Il peut vous cracher dessus. Le gars se sent. Iiich !
5- Le gars cynique, trop méchant

Voici le grand frère du précèdent. Son degré de méchanceté avec les femmes, dépasse les bornes. Quand il a une petite, pour lui, elle n’est jamais assez bien coiffée, jamais assez bien habillée. Il affiche un cynisme exagéré envers sa petite. Il n’hésite pas à la rabaisser en public ou bien à tenir des propos machistes sur toutes les femmes qu’il rencontre, y compris celle qu’il est en train de draguer hein. Et il le lui crache à la face.

Il s’en fout de ce que ça peut lui faire. Il guette chez sa go, la moindre faute de français, le moindre geste maladroit. Et lui rappelle ça oh ah ! Et c’est toujours quand la go est avec ses amies qu’il lui réserve ses pires réflexions. Car pour lui, il prend tellement de plaisir à mal traiter une femme en public. Pour une femme, sortir en sa compagnie est un calvaire. On se demande ce qu’il fait avec elle. Tellement il la chiffonne. Triste !

Homme frappant sa "petite"...Crédit photo : Nguia-ba M.

6- Le gars sabitou, trop imbu

Le genre de gars ci, lui, il connait tout et on n’a rien à lui dire. C’est quelqu‘un qui veut toujours imposer ses points de vue à sa go. Il est toujours sur la défensive et ne tolère pas la contradiction hein. Ne sois jamais contre ce qu’il a dit. Il a toujours raison. Dans une relation amoureuse, il veut toujours que sa copine adopte son opinion, uniquement. Elle n’a rien à redire éh.

En d’autres mots, il essaie de contrôler et dominer toujours sa copine, sur le plan moral et psychologique. Avec lui, on ne bronche pas. On se tait et on écoute. Il sait tout. Toutes ses idées sont les meilleures. Les autres, c’est les cons, qui n’ont rien à lui dire. Mince !

7- Le gars sain, trop donneur de leçons

La plupart de ces gars, eux, n’ont pas de défauts hein, apparemment, car ils ne fument pas ; ils ne boivent pas ; ils ne sortent pas la nuit ; ils sont trop fidèles. Comme ils sont donc souvent persuadés qu’ils sont parfaits, et qu’après Jésus c’est eux, ils sont très critiques à l’égard des autres. On les entend critiquer les attitudes des autres personnes à longueur de journée. Eux, ils sont irréprochables. Les autres sont des perdus et des égarés.

Lorsqu’ils sont en compagnie d’une femme, c’est plus grave. Ils vont remarquer toutes ses banalités et ses défauts et essayer de la transformer là là là. Le péché ce sont les autres. Eux, c’est des anges. Minalmi !

8- Le gars hyper jaloux, un vrai malade

Toutes les fois que sa copine sort se balader ou avec des copines, le gars exige un compte-rendu, massa. Sa jalousie est tellement maladive et pernicieuse qu’elle devient rapidement lourde à supporter. Il appelle constamment sa petite. Il fouille son téléphone. Il veut savoir tout son agenda à la minute près. Le gars jaloux peut même aller jusqu’à fouiller dans les choses personnelles de sa copine hein, quand elle n’est pas là. Il ne donne aucune liberté. Il est toujours présent.

Il téléphone sa go 100 fois par jour, juste pour savoir ce qu’elle fait, où elle se trouve et avec qui ! Si elle ose ne pas répondre assez vite, il arrive en trombe pour vérifier qu’elle est bien seule. Et si par malheur il la trouve avec des amis, c’est le drame ! Impossible pour sa copine de parler à un homme sans qu’il se fasse un scénario dans la tête où forcément elle le trompe avec l’un ou l’autre. Jamais il ne laisse la fille libre ! Un vrai malade !

Femme seule. Crédit photo : pixabay

9- Le gars faux amoureux, trop romantique

Ce genre de gars met tout toujours tout son cœur dans la relation, même si celle-ci a commencé il n’y a que cinq minutes hein. Parce qu’il est excité à l’idée d’attirer sa cible, il pense qu’une connexion forte est en train de s’installer et il décide d’investir tous ses espoirs, toute son énergie sur une femme qu’il ne connaît en vérité qu’à peine.

Et c’est ainsi qu’il va lancer à sa go une comédie romantique avec des dîners à la chandelle et des poèmes massa. On dirait qu’il était perdu, n’avait pas d’autres espoirs. Il n’arrive plus à se maitriser et ne donne aucun temps à la relation de se construire. Ce sont les déclarations d’amour que vous voulez voir ? On dirait qu’il n’a jamais rencontré de femmes.

10- Le gars obsédé sexuel, trop pimentier

J’ai réservé celui-ci pour la fin. Lui c’est la pagaille. Le sexe et lui, hum ! C’est un « baiseur » hors pair. Excusez-moi du terme hein. Pardon pour les âmes sensibles. Ah oui, le genre de gars là aime « nyass » jusqu’à. Ils « mbinda » comme des chevaux et à toute heure hein. 4h du matin zizi, 6h du matin zizi, 10h, zizi, 18h, zizi, 21h, zizi, minuit même zizi… La sexualité des obsédés sexuels, je la considère comme une pathologie.

Oui ils sont malades !!! Et ils ont toutes les pichenettes hein. Que voulez-vous ? Ils ont ainsi réduit leurs chères nga en objet sexuel. Ils les chosifient sexuellement, tellement qu’on finit par penser que c’est uniquement pour satisfaire l’appétit sexuel de ces femelles et le leur que ces gars cherchent les go! La nuit, comme le jour ; de semaine, comme de mois, et d’années en années. Leur seule passion : le piment dans la sauce.

Homme trop romantique. Crédit photo : pixabay

 

Mesdames, Vous êtes donc averties…

Cette liste des défauts qui font fuir les femmes est loin d’être exhaustive. Il existe d’autres types de défauts chez les hommes, intolérables par les femmes. Savoir ce qui fait fuir les femmes est une aide précieuse pour trouver et séduire votre compagne chers messieurs. Mais c’est aussi très utile pour la garder près de soi. Car la séduction dure toute la vie d’un couple et le désir s’entretient.

Alors mesdames, vous êtes averties. Vous n’aurez plus d’excuses pour repérer et éviter le mauvais partenaire de vie. Messieurs, vous n’aurez plus d’excuse pour ne pas séduire et garder votre amour près de vous. Bien sûr que l’homme parfait n’existe pas. Il faut juste savoir les supporter. Nous sommes vos enfants hein les go…

Fabrice Larry NOUANGA


Comment la maladie fracasse fatalement des vies

Quand j’ai rencontré F. un grand ami de Fac, il y a quelques années, nous étions deux jeunes au début de la trentaine, un peu foufous, avec plein de rêves et d’ambitions. Nous étions chacun en quête de bien être et de bonheur. Nous étions déterminés à réussir. Et moi, je trouvais cette amitié parfaite. J’étais sûr que ce serait pour toujours.

Sauf que F. a, depuis, été diagnostiqué d’une maladie chronique. Par pudeur, je préfère ne pas la nommer. Cette maladie qui, bien qu’elle puisse être soignée, ne guérira plus jamais complètement. Et qui prend une certaine place dans sa vie au quotidien. Il est interné depuis plusieurs années, cloué sur un lit à bagarrer avec cette douleur et à vivre toutes les peines et toutes les souffrances du monde.

Des malades. Crédit photo : pixabay

 

La maladie fait tant souffrir…
La première fois que je suis entré dans la chambre de ce jeune trentenaire, j’ai lu tellement de désespoir dans ses yeux. J’avais peur, peur de sa maladie, peur de le voir ainsi souffrir, peur de la mort qui pouvait l’emporter à tout moment. Chaque fois que je lui rends visite, je sens aussitôt une forte émotion m’envahir. Se retrouver en face de tout ce calvaire qu’il subit, comme beaucoup d’autres malades que j’ai souvent vu là-bas, me fend le cœur. Oui, c’est si lourd et insupportable de voir ainsi des gens qui marchaient pourtant sur leurs deux pieds, se retrouver comme des nouveau-nés, qu’on porte sur le dos, lave et nourrit, au quotidien. Ils ne vivent plus. On les fait vivre. La maladie a tellement fracassé leurs vies. Elle les a brisés.

Pour le cas de F., tout a commencé avec l’annonce de sa maladie. Ce moment où le médecin a fait basculer sa vie. À jamais. Je me souviens de ce jour comme si c’était hier. Mon cher F. s’était pris cette triste nouvelle en pleine gueule. Et depuis, il est misérable et malheureux. A cause de cette maladie, il a traversé des périodes vraiment difficiles. De grandes périodes de doute, de peur. De désespoir, même. Ne pas savoir de quoi demain sera fait est profondément inconfortable pour un malade. Chaque fois que je vois tous ces gens internés et dont le seul vrai repas quotidien est la surdose de médicaments pris, bien sûr, de grandes questions me tourmentes et me traversent l’esprit : Pourquoi cela leur arrive t-il à eux ? Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Qu’ont-ils fait de mal pour autant souffrir sur un lit d’hôpital? Et j’en passe. Je sais, ces questions restent bien évidemment sans réponse.

La maladie fait traverser de dures épreuves…
La maladie de F. lui a déjà fait traverser tellement d’épreuves. Par exemple, le jour où j’ai assisté à l’arrivée du fauteuil roulant que lui avait offert un autre ami, j’ai eu de la chair de poule. Dur dur de croire que F. ne pourrait plus marcher sur ses deux pieds. Ce fut une étape si douloureuse et irréversible vers une nouvelle personne. Lui, si grand et costaud que j’ai connu, mais aujourd’hui devenu si chétif et émacié, qui ne sera plus jamais debout. Ne marchera plus, jamais. Il a tellement et profondément changé. Je sais que pour lui, comme pour beaucoup d’autres, rien ne serait plus comme avant, je le sais au fond de moi. Comme beaucoup d’autres malades, il jongle avec les différents traitements. J’ai la nette impression que les antalgiques et anti-inflammatoires qu’il ingurgite à chaque heure ne lui font plus beaucoup d’effet.

L’apport affectif de sa famille a disparu. Je vois à peine un des siens autour de lui. Il fait tout pour s’accrocher…Mais, sa douleur est énorme et fatale. Chaque jour est pire que celui de la veille. Son quotidien c’est fatigue + amaigrissement + douleur + médocs. Très flippant tout ça.
Comme tous les jeunes intelligents, F. avait des projets intéressants plein la tête, une envie folle de croquer la vie, une solide confiance dans l’avenir, un métier entre les mains, une formation professionnelle bien huilée. Mais à cause de cette pernicieuse maladie, tout s’achevait là et son existence s’arrêterait.

Soudain, l’orage a éclaté, la tempête s’est levée et comme un tsunami, cette maladie a dévasté ses projets construits pour l’avenir. Plus rien en lui n’est reconnaissable, l’être familier s’est transformé en étranger, de moins en moins saisissable, puisque son quotidien, son discours, ses paroles prennent une tournure dissolue. En tant qu’ami, j’ai redoublé de vigilance sans rien y comprendre. Je sentais seulement que tout vacillait, que la vie de mon cher ami devenait un enfer peuplé d’idées folles. Dans un tourbillon incessant se succèdent nouvelles alarmantes, idées délirantes, gestes inconsidérés et, enfin, hospitalisation, diagnostic, mutisme décennal.

Une vie avec les médicaments. Crédit photo : pixabay

 

La maladie est une peine énorme…

 

Les années ont passé et petit à petit, la maladie a occupé une place de plus en plus importante dans sa vie. On n’a pas pu lutter contre l’évolution de sa maladie. C’est un combat perdu d’avance. J’ai d’ailleurs mis un peu de temps avant de le comprendre et de l’accepter. Aujourd’hui, il a accepté le fait que la maladie fait partie de sa vie. De lui. Elle est partie intégrante de son quotidien. Indissociable. Pas un jour ne se passe sans qu’il ne doive vivre avec. Quelle peine !

Cet homme que je vois fracassé par la maladie, que je vois souffrir, mais face auquel je me sens impuissant me rend si triste. F. comme de nombreux autres, est confronté au malheur, à la souffrance. Je ressens ses inquiétudes et ses déprimes comme si c’était les miens. Je le vois se battre chaque jour pour que la maladie ne lui vole pas sa liberté. Sa liberté de vivre, de penser, de s’exprimer. D’être entendu, malgré tout. Je sais que s’il arrête de se battre, il meurt. De ça, je suis intimement convaincu. Voilà pourquoi je suis à son chevet tous les jours. Je ne veux pas laisser la maladie le gagner. Elle ne devrait pas avoir raison de lui. Jamais. La vie est bien trop courte pour se laisser abattre ainsi…

Être en santé est une chance, une vraie grâce…

J’ai compris avec la maladie de F. que ne pas avoir de maladie grave ; ne pas être handicapé et cloué par la maladie sur un lit, ne pas être défiguré…C’est une chance énorme, une vraie grâce. Les gens oublient ça tellement vite. Alors, réjouissons nous de marcher sur nos deux pieds, de nous lever chaque matin, de sourire, de rire. Profitons de chaque instant de notre existence. Sourions à la vie. Prenons-la du bon côté. Car vivre malade est un enfer.
Courage à tous ceux qui souffrent le martyr et bagarrent contre la maladie. Courage à tous ceux qui vivent ces peines au travers d’un proche, d’un ami ou d’une collègue. La chose la plus importante de toute vie, c’est notre santé ! Faisons tout pour la préserver, de grâce !
Fabrice Larry NOUANGA


Nous sommes Camerounais mais nous faisons tout comme les Blancs

Ce dimanche après-midi, j’ai rendu visite à un couple ami qui vient d’avoir une fille. Pendant que nous papotions, une vive dispute a éclaté entre la femme et son mari sur le choix des prénoms de l’enfant. Hum ! La go voulait que sa fille porte « Marimar Esmeralda » ; par contre le gars lui, exigeait plutôt « Samantha Kelly ». Leurs actrices préférées. Les deux sont férus des telenovelas. Au départ, j’ai sincèrement cru que c’était la blague. Mais, les choses étaient tellement sérieuses hein. La dispute était si vive que les voix s’élevaient.
Et quand les voisins commençaient à arriver pour voir ce qui se passait même, j’ai dû vite calmer le jeu et les ramener aux bons sentiments. Bon, à observer de plus près la vie de ce couple et celle des autres Camerounais que nous sommes, j’ai vraiment compris pourquoi nous nous comportons en majorité comme les Occidentaux malgré que nous soyons Africains, nés et grandis ici. Eh oui, malgré la peau noire, à tous les niveaux, les Camerounais sont des Blancs dans le cœur !

 

Tout commence par les noms…

Chez nous, tout le monde veut donner un prénom américain ou européen à son enfant. Je dis bien tout le monde éh. Ce que les Blancs eux, ils ont comme noms propres, nous, on leur emprunte ça pour en faire des prénoms. Ces prénoms sont attribués aux enfants en fonction des nationalités des stars des séries et du showbiz. Car tellement nous passons notre temps à nous occuper de ce qui se passe chez eux.

On aura donc, et les prénoms français oh : Jean-Sébastien, Claude François ; et les Américains oh : Brandon, Jackson, Bryan.
Et aujourd’hui que les fausses telenovelas nous ont envahis, c’est désormais : Marimar, Cruzita, Sergio… Les Kamers ont tellement honte de leurs noms propres que, même lorsqu’on demande à l’un d’entre eux comment il s’appelle, c’est plutôt son prénom européen ou américain qu’il vous brandit, boum, en souriant. Mais je dis hein, avons-nous déjà entendu un Américain s’appeler Pearson Jackson Atangana ?

Puis, suit le domaine intellectuel…

Dans les universités, les agrégés et autres docteurs passent leur temps à vénérer leurs professeurs Blancs dans les amphis ; ce sont leurs modèles. Toutes nos grandes écoles signent chaque jour des partenariats avec les universités européennes et américaines. Apparemment il n’y a que là-bas qu’on est très intelligent. Dans nos facs, lycées et écoles primaires, les cours font la propagande de la puissance militaire française par ci, l’hégémonie américaine par là.

Notre propre histoire et notre géographie sont très peu enseignées et donc connues. Tout ce qu’on passe le temps à nous répéter à l’école, c’est que la France, l’Allemagne, les Etats-Unis sont les grandes puissantes occidentales. Leur climat est ceci, leur économie est cela… On nous casse les oreilles avec leur puissance maritime, militaire ou commerciale. Conséquence, le Camerounais connait mieux Paris et Washington que Yaoundé ou Douala, onong !

Sur le plan culturel alors…

C’est ici alors. Dans le domaine culturel, nous sommes vraiment tombés bas. Nous n’avons rien de Camerounais. Notre manière d’être, de marcher, de parler, de rire, de réagir est typique au Blanc. Dans les deuils, on pleure même déjà comme eux massa ! L’amour, c’est à la française. Les filles et les vieilles maters, ne veulent que se marier aux pépés blancs. La sexualité est de plus en plus précoce. Les divorces alors, c’est la mort. Le « djansang » est de taille. Toutes les go veulent devenir androïdes et Blanches. Alors, elles se décapent bizarrement la peau ; apparemment la peau noire c’est le diable et fait peur.
Leurs coiffures sont faites avec des mèches préfabriquées souvent prises sur des cadavres de l’autre côté. La voix alors, c’est grave. Les Camerounais ne parlent que comme des Blancs. Les gars et les go « whitisent » jusqu’à ce n’est plus bon. Ils ont plus les voix des Blancs que les Blancs eux-mêmes massa. Et tout ça, dans un ton « ewondotisé, bamilikisé, haoussaé, bassaé » hein. Quand tu as le timbre vocal de ta langue maternelle, on se moque de toi. Tu es un villageois. Du coup, on se réclame partout Francophone ou Anglophone. Certains d’entre nous ignorent même un seul mot dans leur langue maternelle. Beaucoup ne connaissent pas la route qui mène à leur village natal.

 

On a tout des Blancs, même étant Camerounais hein…

Sur nos tables, la cuisine européenne domine. Une femme sait mieux cuisiner le lapin ou les cornichons que le sanga et le eru. Hum, à table alors, c’est plus grave. Vous verrez des personnes qui mangent le foufou avec la cuillère, la sauce jaune avec la fourchette ou le nkui avec le couteau, de peur de se salir les mains. Ahiii.

On ne boit que du vin et des liqueurs importés. Le Matango ou le vin de Raphia, c’est pour les pauvres. Les écoles, les restaurants, les snacks, les rues, les monuments, les instituts… Tout, porte les noms occidentaux. À la maison, on n’écoute que RFI, BBC et ne regarde que France24, Euronews. La vraie information crédible, c’est là-bas éh.

 

L’habillement alors, humm, mieux je me tais! No comment ! Si tu ne mets pas un costume, tu es un sous homme.
Les championnats de foot, de basket, de tennis, de hand, ne sont intéressants que quand ils sont organisés en Occident. Là, on peut s’y intéresser. Les Camerounais ne suivent que la Liga, le Calcio, la Premier League ; et les gars sont même plus fanatiques et plus violents que les Hooligans anglais ou les Tifosi italiens hein. L’équipe nationale ne recrute que des coaches Blancs, sans preuves nulle part et ne parlant pas une des langues officielles. Quel complexe massa !

 

 

En religion, c’est grave…

Ah yaaaaaah ! Les Camerounais se croient plus croyants que la foi. En religion, ils boivent et avalent tout ce qui vient de l’Occident. Catholicisme, protestantisme, orthodoxie, ils sont là ! Pentecôtisme, judaïsme, rose-croix, islami, ekhankar, yogaisme, franc-maçonnerie, foi Bahaï, témoins de Jéhovah, bouddhisme, athéisme, dedans ! Écorce du marabout, ils croquent ! Les décoctions indiennes, ils boivent !

Syndicats de la sorcellerie, toujours dedans ! Religions avec les extra-terrestres, encore dedans ! Satanisme même, luciferisme et sectes occultes, vrai vrai alors dedans! Les Camerounais ne sont même pas dans quoi ? Ils adoptent tout du Blanc, bon ou mauvais oh, les gars sont que là !

 

Quel complexe du colonisé ! Quelle aliénation !

Voilà le triste constat de notre vie au quotidien. Nous avons perdu nos repères et notre culture. Notre vie est calquée sur le modèle occidental, bien que nous soyons filles et fils d’Afrique. Nous valorisons mieux la culture blanche que notre propre culture. Nous sommes plus Blancs que les Blancs eux-mêmes. Quel désastre.

Avant de quitter le couple ami, pour les calmer un peu, j’ai dû proposer qu’ils surnomment simplement l’enfant : Ndomba Minchoui, pour valoriser nos mets traditionnels. Ils compliquent même quoi là dis donc ? Pauvre Cameroun, pauvre Afrique !

 

Fabrice Larry NOUANGA


J’ai été agressé et sucé par des femelles

Nous sommes au quartier « Etam-Bafia », plus précisément au lieu dit «Injection-Bar», dimanche 17 septembre 2017. Il est à peu près 21h19min, top pile. Il fallait absolument que j’honore ce rendez-vous exceptionnel avec elles.

 

 

Malheureusement, ce trou où elles vivent et m’ont invité, est un endroit où règne, outre une insalubrité déconcertante, une insécurité frissonnante, mais aussi et surtout une pauvreté des plus scandaleuses. J’acceptai tout de même !

 

 

Nous prîmes place dans le célèbre bar. Là-bas, la promiscuité et l’insalubrité dictent leur loi. Tout à côté, une odeur pestilentielle se dégageait des lieux. Par endroits, une petite broussaille côtoie presque chaque habitation, favorisant ainsi l’épanouissement des souris, des rats, des moustiques et autres rongeurs et reptiles. Les déchets accumulés çà et là et les latrines côtoient les puits d’eau infestes et les eaux de ruissellements. J’ignorais vraiment que  » Etam-Bafia  » était un Texas. Il faut avoir des couilles solides pour y vivre. C’était l’enfer, onong.

 

 

Jusque là, tout se passait pourtant très bien…

 

 

Il est à peu près minuit 30min. Après des fous rires et de grands moments de retrouvailles autour de quelques bières bien tapées, accompagnées de porc bien rôti et de bon poisson « braisé », il fallait aller dormir. Elles me proposèrent alors de passer la nuit avec elles, chez elles. Naturellement, à cette heure là, par sécurité, je ne pouvais plus rentrer chez moi.

Elles m’entrainèrent alors dans un couloir obscur…Et là, se trouvait leur chambre. Elles y vivaient depuis quelques mois. Dans cette chambre misérable, ouverte justement à tous les vents, les souris entraient par les nombreuses fentes, crevasses et trous.

Du sang… Tel qu’elles l’aiment. Cc: pixabay

Je m’assis un instant pour mieux contempler le taudis. Le toit et le sol se joignaient sur un côté, ne permettant pas à un homme de ma taille, de se tenir debout. Par les innombrables lézardes, entrait le vent glacial de la nuit. Dans le coin, se trouvait un lit de bois recouvert d’un matelas. Nous avons de nouveau papoté un peu et ressassé quelques vieux souvenirs, jusqu’au moment où mes paupières se mirent à se fermer.

 

Il est presque 1h du matin. Je baillais aux corneilles. Je finis par me coucher sur le lit de fortune qu’elles m’avaient dressé pour la circonstance, une natte en même le sol, avec un morceau de drap qui me couvrait à peine les pieds. Nous ne pouvions pas suffire tous sur le petit lit. Je préférai donc m’étaler au sol.

Tout était désormais calme dans la chambrette. Plus aucun mouvement, plus aucun bruit. Sur ce ciment froid, je tourne, me retourne, puis finis par m’endormir. Tout le monde était à présent dans les bras de Morphée. Mais, c’était sans compter sur ce qui devait froidement m’arriver quelques minutes plus tard.

 

 

Puis, soudain, tout bascula…
Il est presque 1h30 du matin. C’est un silence de cimetière qui règnait. La nuit devenait plus chaude et calme. Puis subitement, sur « la pointe des pieds », je les ai senties arriver et m’approcher. Je commençais à ouvrir un œil. Et là, malgré leurs toutes petites tailles, très petites vraiment, malgré leur ambition de ne pas être aperçues et dévoilées, j’ai pu ressentir leur présence tout près de moi. Je ne dormais d’ailleurs plus. Je les voyais s’approcher en bande. C’est alors que j’ai commencé à tourner et virer sur la natte, voulant me relever, évitant leur regard, feignant de ne pas les voir, de ne pas les entendre, de ne pas les écouter ronronner. Mais rien à faire ! Elles étaient déjà là, face à moi. Ces suceuses intrépides, qui ne raffolent que de sang frais humain.
J’étais désormais conscient que ma nuit dans cet enfer, allait être hachée et gâchée. J’avais pris le gros risque. Mais, j’étais malheureusement toujours cloué sur cette natte au sol, incapable de me lever, surtout avec toute la bière que je venais de boire. Et puis, subrepticement, elles se sont farouchement approchées d’un coup, pour m’anéantir et me broyer.

 
Des femelles si dangereuses et farouches…Véritables suceuses de sang frais…

 

 

 

Une première femelle a frôlé mon torse nu avec son corps, sans la moindre pudeur hein. Elle s’est enfoncée en moi et m’a défoncé. Remarquant mon apparente indifférence, une deuxième, puis une troisième, puis une quatrième… se sont agrippées sur moi. Armées jusqu’aux dents, elles se sont toutes, en bande soudée, pressées contre mon corps et m’ont mordu sans scrupule jusqu’à mes plus intimes recoins. Quelle douleur !
Je me battais corps et âme. Je ne pouvais crier malgré la douleur. Je me démenais juste comme je peux. Je m’évertuais simplement à les chasser lamentablement de mes deux mains, encore et encore. Mais, curieusement, les bonnes dames s’en foutaient et se moquaient de moi. Elles continuaient ainsi inlassablement et méchamment leur sale et sadique besogne. Tout ce qui les intéressait, c’était mon sang. Oui, mon sang frais. C’est de ça qu’elles se nourrissent ces vampires d’un autre genre. Alors, elles le suçaient à fond et s’en régalaient agréablement.

 

 

Une attaque nocturne brusque, lâche et foudroyante…

 

Lorsqu’elles m’agressaient, avec leurs longues pièces buccales en forme de trompe rigide de type piqueur-suceur, elles m’injectaient un peu de leur salive, riche en anticoagulant. Ce qui leur permettait de mieux aspirer et de bien conserver mon pauvre sang fraîchement pompé.

Ce liquide qu’elles éjaculaient sur ma peau, provoquait alors sur celle-ci, des brûlures et des douleurs atroces et des démangeaisons et boutons insupportables. Leur attaque nocturne, brusque et lâche était foudroyante. Leurs piqûres et leurs morsures désagréables, irritantes, énervantes, exaspérantes…étaient là, visibles sur tout mon corps. Je grognais.

 

 

Que de sang perdu en une seule nuit !

 

 

J’étais obligé de subir un peu plus leurs marmonnements. Surtout que j’étais sans défense. C’était une nuit presque suicidaire. Je n’avais jamais vécu pareille agression de ma vie. J’ai dû pèter un plomb. Je me suis même mis à gonfler. Mais étonnamment, mes odeurs de transpirations mêlées à ma sueur et à l’alcool que j’avais bu, semblaient plus les attirer et les exciter.

Puis, brusquement, au bout d’un moment, plus rien. La nuit est subitement redevenue calme. Les femelles suceuses ont disparu, mon sang plein dans leur ventre. Elles m’ont vidé complètement. Elles sont parties, m’abandonnant sans force. Aïe mesdames, vous m’avez bien eu, onong. Quelles misères !

Que de sang sucé. Crédit photo : pixabay

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Mes suceuses n’étaient pourtant que des anophèles…femelles…

 

J’ai regardé l’heure. Il était 4h47 min. Cela faisait maintenant un bon bout de temps que ma nuit était aussi mouvementée et folle, toute hachée par la venue satanique de ces montres d’anophèles femelles, ces moustiques qui donnent des sueurs froides et la trouille. Oui, ces moustiques qui font mourir de paludisme et de fièvre.

Je comprends finalement pourquoi, dans cet elobi perdu de Yaoundé, moustiquaires imprégnées, grillages aux fenêtres, spirales anti-moustiques, sont autant utilisées. Chacun y va de sa manière pour mettre sa petite et misérable famille hors de danger. Ici, généralement, à partir de 18heures, on s’enferme.

Une suceuse de sang frais en plein agression. Cc: pixabay

 

Et ces jeunes filles, des cousines…

 

Je n’arrivais plus à m’endormir. Ma jeune cousine et sa petite sœur ronflaient pourtant à côté, sur leur lit. Ah, comme je les enviais. Elles semblaient être habituées à ces pétasses de moustiques. Evidemment, c’est grâce à elles que j’ai découvert ce trou d’enfer « d’Etam-Bafia ». C’est pour elles que j’ai tenu à passer la nuit là-bas. Je tenais tant à passer cette nuit avec elles, 2 ans après la disparation de leur mère.

À cause de mes occupations, je n’avais jamais pu être à leurs côtés pour les réconforter. Nous passions le temps à nous à parler au téléphone. Dieu merci, j’ai finalement découvert leur triste condition de vie et leurs misérables peines dont elles me parlaient très souvent, dans ce quartier perdu d’Ongola où elles vivent depuis très longtemps, en vendant des beignets. Pfff, c’est vrai, je n’ai même pas pu dormir 1h de temps. Mais, malgré la douleur et la peur, je finis quand même par m’endormir d’épuisement.

 

 

Et puis soudainement, mes bourreaux réapparaissaient…

 

Il est 5h24 min. Pendant que je me retourne sur ma natte et me repositionne pour commencer à ronfler un peu, tout à coup : « Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii » (oreille gauche), « Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii » (oreille droite). « Gniiiiiiiiiiiii…Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii…Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii », encore et toujours « Gniiiiiiiiiiiiiiiiiii », puis « re-Gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ». Je me réveillais de nouveau brusquement, au son nauséabond de ces foutus ronflements, en me grattant tout le corps. Purée de merde! Comment faire bon Dieu pour échapper à ce bruit d’aviation insectoïde orchestré pas ces sales vautours de moustiques affamés de sang ! Je les chassais lamentablement de la main, encore et encore.

 

 

En pleine action. Cc: pixabay

Puis, de nouveau du calme…Je me suis rendormi. Mais il était déjà 6h et je devais rentrer chez moi, m’apprêter pour le boulot, laissant sur la natte, des preuves irréfutables du carnage qui s’était passé entre elles et moi, cette nuit-là.
Quelles salopes, ces femelles de moustiques, suceuses de sang!

 

Fabrice Larry NOUANGA


Cameroun : voici pourquoi les mémés seduisent tant les jeunes

Depuis l’accession au pouvoir en France, du couple Macron, la tendance des relations coupables entre les vieilles cougars et les jeunes gigolos resévit de plus en plus au Mboa. Très fortement décrié il y a quelques années encore, le phénomène y est aujourd’hui de nouveau en vogue.

Beaucoup de jeunes Camerounais, gigolos de naissance et d’esprit, s’aventurent donc de plus en plus, vers des femmes mûres, ces maters hot et hard, à la peau ridée, au ventre flasque et seins tombées, aux cheveux secs et blancs, mais curieusement, encore hyper sexys, parfois très friquées et super allumeuses.

Mais seulement, au delà des simples relations amoureuses, il y a bien souvent autre chose qui pousse la quasi totalité de ces jeunes gigolos, à courir en bavant comme des chiens, derrière ces mémés d’un autre genre. Elles les font fatalement fantasmer et les font froidement bander. Voici pourquoi :
1 – Adieu la terrible phrase: « j’ai un retard », les mémés-cougars ne connaissent pas l’autre là

 

« J’ai un retard ». Cette phrase magique, souvent prononcée par les filles androïdes à un moment inopportun, donne de véritables sueurs froides à tous les jeunes mecs. Surtout que le préservatif n’est pas leur affaire hein. Eux qui adorent tant le « full contact », je ne sais trop pourquoi. Et un matin, les voilà obligés d’entrer dans les « cissongos » quand leur go tombe enceinte.

 

Or, avec les mémés-cougars, il n’y a point ce genre d’inquiétudes et de soucis; puisqu’elles sont âgées de 40 à 70 ans et sont donc naturellement déjà…ménopausées. Elles n’auront donc jamais plus de retard. Les maters là ont cessé d’avoir leurs règles depuis l’Antiquité hein.

 

Chez elles, finis donc les casse-têtes de grossesses indésirées et précoces. Le jeune gigolo en est conscient. Il sait donc qu’il peut pédaler son vélo sexuel 7j/7, matin, midi et soir, sans capote, et être sûr et certain de ne jamais enceinter sa vieille « pupuce ».
2– Les mémés-cougars adorent le « piment » et sont gourmandes de « plantain »…sexuel

 

Les jeunes filles de maintenant ont une expérience faible et toute nouvelle en matière de sexualité. Beaucoup d’elles ne savent quasiment rien au sexe. Elles ne savent pas « baiser » et sont généralement comme de vraies lattes au lit, et toujours très timides et coincées.

 

Or,  les mémés-cougars, vivent une sexualité 100% libérée. Elles adorent les sensations fortes. Elles n’ont aucun tabou. Elles sont sexuellement dégagées. Ça fait quand-même longtemps qu’elles « baisent » hein. Les jeunes gars gigolos savent donc qu’avec elles, ils sont sûrs de découvrir certaines positions acrobatiques et abracadabrantes qu’aucune jeune androïde ne sait ou ne peut leur faire!

 

Le genre de positions où leurs seins plats, passent par-dessus leurs épaules et où leurs vieilles jambes écartées se retrouvent au plafond et la tête sous le lit… Les mémés, à leur âge là, sont conscientes que le sexe un excellent anti-rides. Alors, elles se lâchent. D’ailleurs, elles aiment même les défis au lit hein. Genre : « T’es sûr que tu peux tenir trois coups avec moi, mon p’tit bb ? »

Elles aiment les sensations fortes. Crédit photo. Pixabay CCO.

3– Personne ne peut venir vous arracher votre dulcinée de mémé, votre cougar amortie



Généralement, quand un gars sort avec son androïde de fille, super canon et sexy, tous les autres mecs jaloux, veulent absolument la draguer et la lui arracher. Certains peureux sont donc obligés de la surveiller en permanence, et de mettre le GPS sur elle, de peur qu’un autre homme ne vienne la piquer.
Or, avec les mémés-cougars, pas la peine de paniquer hein ; il y a très peu de risques qu’on vous la détourne. D’abord, elles sont déjà amorties. Et en plus, ce sont des femmes de fort caractère, qui ont plein d’assurance en elles. On ne les teste pas. Quand elles veulent d’une chair fraiche et virile, ce sont elles qui draguent et arrachent les gars aux « petites » androïdes.
Les mémés ne sont plus innocentes, naïves et passives. Avec l’expérience, elles connaissent toutes les différentes techniques de drague éh. Sur ce terrain là, elles sont donc imbattables. Donc, celui qui perd sa route à les draguer là, en espérant qu’elles vont tomber sans glisser et lâcher leur petit cœur de gigolo, basta ! Mieux il passe sa route !

 
4– Finis le stress du mariage et de la dot exorbitante

 

 

Hum, quand un gars sort avec une fille androïde, le stress veut sa mort. Quand t’es avec celle-là, elle va passer le temps à t’embêter de questions bizarres du style : « Chéri, tu ne trouves pas qu’on doit déjà aller voir mes parents ? » « Chéri, depuis là, tu ne pars pas demander ma main hein. «  Chéri, tu vas même me doter quand non? » « Chéri, hum, on va même se marier quel jour éh? ». Et malheureusement, toutes ces questions provoquent des allergies aiguës chez les jeunes gars. Ils vivent le calvaire.

 

Or, avec les mémés-cougars, finies ce genre de prises de tête ! Adieu le stress ! Avec leurs gigolos de gars, elles n’ont pas besoin de projets à long terme, de sérieux, de dot ou de mariage à vie. Elles ont déjà vécu tout ça. Elles ne sont plus candidates à rien. Ce sont des anciennes divorcées et des veuves heureuses. Mariées et remariées.

 

Les jeunes gars gigolos, n’ont donc aucune pression de mariage avec ces maters éh. Tout ce qui compte pour elles, c’est une belle expérience sexuelle bien pimentée pour leurs derniers jours sur terre, sans se soucier des « conneries » de dot et de mariage là.

Profiter au maximum de l’amour. Crédit photo: pixabay CCO

 

 

5– Les mémes-cougars sont des cordons bleus, très bonnes à la cuisine

 

 

Hum, je n’ai rien contre les jeunes filles androïdes hein. Mais apparemment, non seulement elles sont très paresseuses en cuisine, mais la plupart ne savent même pas faire frire un œuf. Sérieux ! Beaucoup de jeunes go ont la flemme de cuisiner. Tout pour elles, ce ne sont que les restaus et les tourne-dos…

 

Or, les mémés-cougars adorent cuisiner pour leur petit cœur gigolo. Elles prennent tellement de plaisir à leur faire des repas, et sont si heureuses quand ces gars mangent de leur nourriture. Elles savent tellement leur consacrer du temps. Elles en profitent pour leur faire le petit déjeuner et leur concocter de délicieux petits plats.

 

Les gars retrouvent alors souvent certaines saveurs et certains mets exquis qu’ils ont oubliés depuis. Elles les leur servent au lit, souvent habillées juste en string rose, seins en l’air, généralement après une folle nuit torride de sexe, où elles ont épuisé fatalement ces amants de gigolo. Normal qu’ils reprennent de l’énergie non ? Le travail les attend encore devant.

Après une nuit torride de plaisir, il faut récupérer hein: crédit photo : pixabay CCO

 

 

 

6 – Finis les violents « maux de poche » et l’éternel « foirage »

 

Voici alors ce qui attire vraiment les jeunes gars chez leurs grand-mères cougars : la recherche du confort matériel et de l’argent facile. Les jeunes filles androïdes, trop matérialistes, et souvent trop fauchées, dépendent en général de leur gars. Eux-mêmes parfois fauchés, ne peuvent alors pas leur offrir, le dernier téléphone Samsung S8 trop trop trop joli qui fait fureur auprès de toutes les copines.

 

Or, avec les mémés-cougars, qui sont très souvent des veuves joyeuses et des divorcées heureuses, les jeunes gars gigolos, sont certains d’avoir le fric à volonté et de s’offrir ce qu’ils veulent. La plus part sont toutes Indépendantes. Elles gagnent donc leur vie de manière tout à fait intéressante.

 

Les mémés là savent « faroter » leurs gigolos jusqu’à. Elles leur offrent tout, à temps et à contre temps. Eux, ils ne leur donnent jamais rien hein. Sauf le plaisir sexuel. Il suffit juste pour le gigolo, de passer toute la nuit, à bien faire pleurer « sa vieille » de « baise » et de bon plaisir, pour que le lendemain, c’est le pactole qui tombe.

 

En plus donc de s’assumer entièrement seules, les mémés-cougars couvrent beaucoup leurs compagnons de beaux vêtements, de grands parfums, de jolies chaussures, de cadeaux magnifiques, de restos chics, de voyages exotiques et même des voitures luxueuses. Ben oui ! Avec les maters cougars là, un gars peut lui devenir très riche comme ça hein. Onong !

Toujours hot et hard. Crédit photo : pixabay CCO

 

 

 

Femmes cougars-hommes gigolos, couples heureux ? Tout une passion au Mboa…

 

 

Voilà là les raisons essentielles qui poussent les jeunes kamers à courir inlassablement derrière les femmes mûres et plus âgées qu’eux, pour des relations d’amour. Ces mémés libérées, ont généralement déjà construit leur vie avec leur ex-mari pépé, ont de grands enfants qui avoisinent l’âge de leurs amants de gigolos. Aujourd’hui, elles n’ont qu’une envie : profiter de la vie et la croquer.
Oui, elles croquent la vie à pleine dents. Elles aiment se taper des petits jeunes. Elles veulent sortir avec eux, s’amuser, baiser, rire, danser, partir en vacances, profiter de chaque bon moment qui s’offre à elles. Elles sont un véritable tourbillon de folie et veulent entraîner leur jeune compagnon gigolo, loin de la monotonie pour une superbe petite vie de couple bien discrète et pimentée. Mais qui dure le plus souvent, le temps d’un feu de paille.
Alors, les gars, envie vous aussi d’essayer avec une mémé-cougar ? En trouver une qui vous convient est très facile au Mboa hein. Alors, laissez-vous tenter ! Bonne chance oh ! Moi, l’autre là, m’a vraiment dépassé. Onong !

 

Fabrice Larry NOUANGA