Fabrice NOUANGA

Les Camerounais(es) ne savent vraiment pas aimer

J’entends beaucoup de Camerounais (ses) se plaindre de l’amour. Il ya tellement de femmes et d’hommes dont les histoires d’amour se terminent toujours si mal. Tellement de gens tombent sur des personnes qui les rendent malheureux (ses) et les font tant souffrir…

Je me pose tous les jours la question de savoir si l’amour est –il finalement une question de chance au Cameroun? Que déceptions! Que de douleurs! Que de séparations! Mais d’où vient même le problème? En fait les Camerounais(es) ne savent pas AIMER.

J’ai fini par comprendre que nos échecs en amour sont simplement dus au fait que dans le choix de nos relations amoureuses, très peu de personnes, il faut le dire, s’engagent sans véritablement savoir ce qu’ils attendent de l’Amour.

Très peu s’engagent, sans réellement être prêts pour mener à bien un amour durable.

Très peu s’engagent, sans vraiment connaitre quel type de personne les attire.

Très peu de personnes s’engagent, sans réellement bien choisir l’élu(e) de leur cœur.

Voyez-vous, on s’engage tellement au Cameroun, sans réfléchir avant; sans critères véritables, sans être prêt à construire, sans penser à s’épanouir.

Homme triste en amour…, Crédit photo: Camer.be

Pourtant, pour réussir sa relation d’amour, il est impératif que les Camerounais sachent qu’il ya des choses à proscrire absolument.  Nous echouons lamentablement dans nos histoires de cœur à cause des raisons suivantes:

 

1- NOUS AVONS TROP DE FAUSSES VISIONS DE L’AMOUR.

Chez nous, très souvent, les échecs amoureux proviennent des fausses images de l’amour que nous avons. On s’est tellement fait dans nos têtes de fausses idées sur l’amour qu’on vit finalement dans les rêves.

Il y’en a qui veulent que l’amour soit tout de suite passionnel, tellement intense.

D’autres veulent qu’il soit tellement émotionnel, une espèce de flamme qui brûle de façon vive.

Il y’en a qui rêvent qu’il soit tellement fusionnel, en voulant à tout prix que l’autre vive uniquement collé à eux sans plus penser à rien d’autre.

Toutes ces fausses visions de l’amour conduisent naturellement à l’échec et donc à la souffrance. On ne vit pas l’amour dans les rêves ! Revenons même souvent à la réalité non! Ce ne sont pas les choses des séries brésiliennes hein.

 

 

2- NOUS NE SAVONS PAS CE QU’IL FAUT REELLEMENT ATTENDRE D’UNE RELATION.

Voyez-vous, il y a des gens qui se lancent dans les relations amoureuses sans sincèrement savoir ce qu’ils attendent concrètement de ces relations. Ben non, l’amour n’est pas un jeu.

Il faut absolument se demander ce qu’on veut concrètement.

Il faut donc pouvoir se poser quelques questions personnelles et sincères avant de se lancer.

Est-ce qu’on cherche à combler un vide ou des manques affectifs ?

Ou bien encore, est-ce que qu’on a besoin de se sentir reconnu(e), de se sentir exister, de s’affirmer?

Est-ce qu’on veut paraitre et avoir de la valeur à ses propres yeux et aux yeux des amis et de sa famille ?

Ou simplement, (et c’est ce qui arrive le plus chez nous), est-ce qu’on cherche un certain confort matériel ou financier, l’argent, les cadeaux, le statut social?

En sachant donc ce pourquoi on s’engage, il est clair qu’on vivra «mieux» sa relation amoureuse. Mais chez nous, on se lance comme ça vaguement, comme des moutons, sans objectifs hein.

L’amour n’est pas une distraction.  Il faut toujours savoir pourquoi on se lance dans une relation amoureuse.

 

 

3- NOUS NE SAVONS PAS CHOISIR NOUS-MÊMES L’ELU(E) DE NOTRE CŒUR.

J’entends des gens dire tout le temps : « Moi je ne sors qu’avec des personnes qui me font souffrir ! Je n’ai pas de chance ». Mais je dis hein, comment les choisissez-vous dis donc?

Malheureusement les Camerounais (ses) ne prennent garde à aucune précaution pour choisir leur partenaire. Ils écoutent tellement les autres.Quand ce n’est pas la famille, ce sont les amis qui décident avec qui on doit être.

Pourtant, c’est nous-mêmes qui devons être maîtres de ce que nous désirons. On n’a pas à nous juger dans nos choix et surtout personne n’a à nous indiquer avec quel genre de personne nous devons nous mettre. Jamais!

On n’est pas là à vouloir transformer l’autre  pour plaire aux gens hein. On le prend tel qu’il est. Que les gens cessent donc d’influencer et de diriger nos choix. Ayons donc un minimum de personnalité quand nous nous engageons dans une relation amoureuse.

Femme seule et triste en amour. Crédit photo: friends.fr

 

 

4- NOUS NE SAVONS PAS INTEGRER NOS PARTENAIRES DANS NOS VIES.

Je ne comprends pas les Camerounais (ses). Une fois dans une relation, ils deviennent si égoïstes et continuent à vivre comme s’ils étaient encore tout seuls.

Pour entrer dans une relation qui dure et qui réussit, il faut apprendre à « quitter » certaines pensées antérieures dans lesquelles nous sommes parfois enfermées.

On ne doit pas vivre avec notre partenaire comme si nous étions juste entrain d’essayer et que peut-être il ya quelqu’un de mieux qui nous attend. On agit souvent là, comme si l’amour était un immense supermarché dans lequel on peut choisir comme une marchandise, la petite ou le gars qui nous conviendrait le mieux…. Non! On ne tâte pas en amour. Mouillé, c’est mouillé.

Un amour ne peut vivre et durer que si chacun se sent écouté, respecté et pris en compte. Patiemment, il faut apprendre à découvrir l’autre, tel qu’il est, à dialoguer avec lui pour apprendre à connaître et accueillir ses goûts et ses envies, ses projets de vie, ses intentions à long terme…Simplement, nous devons l’intégrer dans notre vie.

 

 

 

NOUS NE SAVONS TOUT SIMPLEMENT PAS AIMER

La plus grande chance, dans toute relation amoureuse, est de pouvoir apprendre à aimer. C’est un vrai challenge !

Malheureusement les Camerounais (ses) ne savent même pas aimer. D’ailleurs, certains n’ont même carrément jamais aimé.

Pourtant, c’est en s’exerçant à faire du vélo qu’on apprend à bien rouler en équilibre et longtemps ; c’est donc aussi en s’exerçant à aimer, sans faux-semblant, sans hypocrisie, sans mensonge, sans intérêt,  sans escroquerie,  sans infidélité,  sans trahison. .. qu’on apprend à aimer et à être aimé(e) en vérité.

Cheminer et grandir ensemble, dans l’amour, sans se détruire, s’étouffer ni se fondre en l’autre, s’apprend, jour après jour.

Les échecs en amour ne doivent donc pas être des obstacles. Même si ces échecs et ces déceptions font parfois terriblement souffrir, ils doivent plutôt nous servir de tremplin pour apprendre à approcher la vérité de l’autre en se débarrassant de nos illusions et de nos projections.

Ils doivent surtout nous aider à comprendre qu’on ne doit aucunement pas se lancer à la légère dans l’aventure passionnante d’une relation amoureuse, comme beaucoup de Camerounais(es) le font là dehors. Pourquoi se plaindre alors?

Un amour vrai doit absolument tourner les deux partenaires vers l’avenir, la même direction pour ainsi durer toute une vie…

  • C’est cela le vrai Amour! Donc, cessons de penser que nous n’avons pas de chance en amour, car c’est à nous mêmes de chercher cette CHANCE en apprenant tout simplement à vraiment aimer.

Fabrice NOUANGA


Les « enceinteurs », ces pères fantômes du Cameroun

Hier soir, j’ai rendu visite à un de mes vieux amis. Dès que j’ai franchi le portail de chez lui, j’ai trouvé une de ses ex « petites », assise sur sa véranda, la main sur la joue; et juste à côté d’elle, deux gosses. Et les deux enfants lui ressemblaient à un point ! C’était d’ailleurs la première fois que je les voyais depuis que je connais mon ami. Mais il m’en parlait souvent quand-même.

Quelques minutes après, le gars s’est pointé. Dès qu’elle l’a vu hein, la nga lui a seulement lancé un de ces regards tueurs, massa ! Puis, s’est levée et a tourné le dos, abandonnant les deux enfants à leur père ; elle lança alors aux enfants: « Mouf, vous pleurez quoi ? Tous les jours, Papa est où ? Papa est où ? Le voilà alors ! »  Les deux enfants se sont alors agrippés au pantalon du gars en criant fort de joie : « paaaaaapa, paaaaaapa, yaya toooo! Tu étais que ou non ? »  

J’ai failli mourir de rire. Mais la situation était trop grave pour le faire. Eh oui! Mon pote avait simplement agi comme tous les gars du Mboa, du Cameroun: enceinter les filles et disparaître dans les cissongos; Ya même quoi ? C’est le boulot des « enceinteurs » non ! C’est leur travail. À cause d’eux, la famille va chez le diable !

Les pères fantômes sont donc de plus en plus nombreux au Mboa. Ils ne s’occupent pas de leurs enfants abandonnés, ne paient pas la pension alimentaire, ne prennent aucune de leur nouvelle. Après une rupture brusque, de nombreux « enceinteurs » perdent ainsi tout contact avec leurs mioches. De vrais monstres, ces pères décrocheurs. Voici pourquoi:

Femme enceinte. Crédit photo: africaguinee.com

 

 

  • LES PÈRES FANTÔMES SONT DE GROS MENTEURS

Plus menteurs que les « enceinteurs », je meure. Un gars  rencontre une fille aujourd’hui; et demain, il lui promet déjà le mariage! Et comme les femmes aiment même ça ! Les femmes et le mariage, humm !

Et la nga naïve, blasée par de belles paroles mielleuses du menteur « enceinteur », décide volontairement de tomber enceinte de lui! N’est-ce pas elle veut cimenter sa place ! Apparemment pour les femmes, l’enfant garantit le mariage ! Mariage ouiii !  Mais les femmes oublient carrément que, c’est le jour même où la elles annoncent aux gars qu’elles ne voient plus la lune, que le mariage promis là, est annulé. L’« enceinteur » entre lui, en brousse hein !

 

  • LES PÈRES FANTÔMES ADORENT LE « FULL CONTACT »

Le « full contact », c’est le mode opérationnel de tous les « enceinteurs ». Être bon « fouetteur » pour ce genre d’homme, c’est « couper » une go sans préso. Ou ça ou rien ! Dire à un « enceinteur » de mettre un préservatif, c’est lui demander d’aller chercher Jésus. Ça commencé comment ? Il trouve ça tellement pénible et impossible. Je n’ai jamais compris pourquoi nous les gars, on déteste le caoutchouc là, jusqu’à !

Dès qu’un gars entend parler du preso, son humeur change. La qualité qu’il froisse le visage, et devient nerveux, humm! D’ailleurs, depuis quand la banane se mange avec la peau ? Se demandent-ils très souvent. On veut sentir le muyengué non ? Mon œil ! Même si la nga est en mauvaise période hein, l’« enceinteur » connait ça ? « Full contact » dis-donc! Et dès que le mbéllè entre, ni vu, ni connu.

 

  • LES PÈRES FANTÔMES SONT TROP LÂCHES

Les « enceinteurs », ont un mode opératoire efficace : la lâcheté.  C’est le jour où la go lui dit qu’elle est en mauvaise période et donc exposée à une grossesse, que lui, il insiste de « mettre son piment dans sa sauce » sans preso. Hum! J’avoue que n’ai jamais compris l’autre phénomène là. Je n’ai jamais vu des gars aussi lâches.

Les gars enceintent toujours au moment où la go s’attend le moins. Ils leur bombardent toujours un gosse au moment où la go a un projet urgent à réaliser : un voyage, un examen officiel, un concours…Et hop, ils s’enfuient ; Evidemmment, le gars voit le lait, les couches, les palettes d’eau ! Alors, il ne peut que partir. Mais sincèrement, qui va donc s’occuper du spermatozoïde coincé dans l’ovule de la pauvre, hein frangin? Quelle lâcheté! Trop forts les « enceinteurs »

 

  • LES PÈRES FANTÔMES SONT TRÈS IRRESPONSABLES

Les « enceinteurs » sont comme des magiciens. Ils disparaissent tout seuls dans la nature sans laisser de trace. Même appeler alors tout simplement la mère pour prendre de ses nouvelles et celles de l’enfant, rien ; les gars s’en foutent dis-donc. Ils gèrent ça ? Ils ont d’autres chattes à enceinter ailleurs. De vrais irresponsables ces « fantômes » !

Et quand un « enceinteur » n’a rien fait, il a au moins 5 enfants abandonnés dehors hein, avec 5 mères différentes. Et quand la pauvre mère s’est battu à élever son son enfant toute seule, un matin, après 10 ans dans les cissongos, tu vas voir le poisseux revenir cougna-cougna, dire qu’il veut le reconnaitre et le récupérer. Massa ! La sorcellerie nous a même souvent fait quoi non? Les go, pour le genre de cas là, pardon, apprêtez seulement l’eau bouillante à l’heure là!

Femmes qui allaitent leurs enfants. Crédit photo: Fond Français Mukoska

 

 

Messieurs les fantômes, pensez au moins à l’avenir de ces enfants que vous abandonnez!

 

Les pères fantômes, ces pères décrocheurs, sont essentiellement des êtres irresponsables. Rien à dire. En fait, la réalité est beaucoup plus complexe. Et tous sont apparemment coulés dans le même moule. Même si les parents se séparent, mais faut-il en plus que l’enfant soit irrémédiablement privé de son père ? Non monsieur!

 

« A toi « l’enceinteur », le père fantôme disparu et ayant abandonné ton enfant quelque part, je t’écris ce billet pour te dire que tu n’es pas un homme à mes yeux. Tu as tellement infligé le mal à beaucoup de ces filles et à ces enfants que tu as abandonnés, par ton comportement de père indigne. Remballe ta fierté, ton machisme, et mets toi dans la peau d’un vrai père stp, un père qui a du respect pour ses enfants.

Un enfant doit avoir de l’admiration et de l’amour pour ses deux parents. Mais ces enfants que tu abandonnes n’en ont que pour leur mère, car elle seule a su  les élever comme tu aurais dû le faire. Elle seule a pris de bonnes décisions pour leur avenir, leur bonheur. Je n’ai donc aucune admiration pour toi. J’ai du dégoût, de la pitié. J’aimerais te comprendre, mais je ne peux pas. Tu te rends compte? Ces enfants que tu as oubliés n’arrivent pas à dire « papa ». Tu es un inconnu dans leur cœur. »

À peine étions nous entrés dans la maison avec les deux daltons que, subitement, quelqu’un frappa fortement au portail. Je paniquais. N’est-ce pas mon pote sort brusquement ouvrir. Que vois-je ? Une gamine, enceinte ; dire que le gars l’a aussi fuit?  Un vrai tireur d’élite, onong!

Et derrière elle… un costaud baraqué, barbu et nerveux… Je vous épargne la suite ! Quand c’est ton jour hein…Heureusement que j’ai reconnu ma part de fils depuis.

Alors, chers « enceinteurs », songeons à l’équilibre des innocents enfants dans nos sordides histoires de fesses ! Au lieu de les abandonner partout comme ça, sans véritables repères, assumons les grossesses des filles qu’on enceinte à tord et à travers! De grâce!

Fabrice Larry NOUANGA

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Cameroun: rencontres spéciales entre les blogueurs et l’ambassadeur de France Gilles Thibault

Pour le seul mois de mars qui vient de s’achèver, le diplomate français Gilles Thibault, ambassadeur de France au Cameroun, a reçu en l’espace d’une semaine, les #blogueurs camerounais, deux fois de suite.

La première fois, ce fut le 21 mars à l’Ambassade de France, pour un dîner lors de l’événement culinaire français « Goût de France » et la seconde fois, le 30 mars dernier à l’Institut Français du Cameroun de Dla, pour un échange convivial et sympathique avec ses pairs.

Il s’est ainsi nouée,  une belle amitié qui s’est véritablement scellée, entre son Excellence Gilles Thibault et la blogosphère camerounaise. Que de beaux souvenirs glanés lors de ces deux moments de privilège, que je ne pouvais manquer de partager fièrement ici.

 

 

I-  21 mars 2017, première rencontre sous un Goût de France

 

Comme partout ailleurs, le dîner Goût de/ Good France s’est tenu le 21 mars 2017 et ce, dans 11 restaurants camerounais, au consulat de Douala, à l’Institut Français de Douala et à la Résidence de France à Yaoundé.

Orchestré par le Ministère des Affaires Étrangères et du Développement international, Good France est l’occasion pour les chefs du Cameroun et du monde de revisiter la gastronomie française en profitant des richesses du terroir de chaque pays.

Et pour une première fois, près d’une quinzaine de blogueurs camerounais ont été parmi les invités de marque du diplomate français. Que d’honneurs!

Invités debout pendant la cérémonie. Crédit photo: ambassade de France Cameroun

Cette année, l’évènement a valorisé les formations aux métiers de la restauration et de l’hôtellerie. Écoles et apprentis du Cameroun se sont donc associés à la préparation du dîner. En outre, avec un menu français à base de produits locaux, ce sont aussi les saveurs camerounaises qui ont surtout été à l’honneur dans l’assiette de chaque invité. De quoi se lécher les lèvres.

Cette troisième édition de Good France a rassemblé cette année de grands restaurateurs qui ont su préparé un dîner stronomique « à la française » dans un esprit de partage et de convivialité. Ce ne sont pas les blogueurs Ecclésiaste DEUDJUI, Fotso FONKAM, Tchakounte KEMAYOU, Salma AMADORE, Didier NDENGUE, Dania EBONGUE…qui me demantiront.  Leur plaisir était forcément immense. Vivement donc la 4e édition.

Table dressée pour occasion. Crédit photo: ambassade de France Cameroun

 

Gilles Thibault, son épouse et des invités échangent. Crédit Photo: ambassade de France Cameroun

 

II- 30 mars 2017 seconde rencontre tres relaxe à l’IFC de Douala

Une semaine après le dîner convivivial, Son Excellence Gilles Thibault a une fois encore rencontré la blogosphère camerounaise. Cette fois pour un échange beaucoup plus amical et convivial.  Le blogueur Didier NDENGUE a ainsi pu mobilisé une cinquantaine de blogueurs venus des quatre coins du pays. Cette première rencontre du genre a réuni des blogueurs indépendants, des blogueurs d’association et institutions et des usagers actifs des réseaux sociaux.

Cette rencontre a permis de faire l’Etat des lieux du blogging au Cameroun, etant donné que c’est une activité qui n’est vraiment pas encore très développée dans notre pays. Il est ressorti des échanges, que plusieurs difficultés freinent encore le développement de ce secteur, notamment les problèmes liés à la connexion, la couverture nationale à internet, le manque de formation des jeunes en blogging, l’absence de la bonne connexion fibre optique…

Le rendez-vous des blogueurs Camerounais avec le diplomate, a aussi permis de mettre en place un vrai cadre d’échanges permanents entre l’ambassadeur de France et les blogueurs.

À travers des discussions et partage d’expériences, l’ambassadeur a pu expliquer l’impact des nouveaux médias sociaux dans la  politique diplomatique. Son Excellence Gilles Thibault a lancé un appel à la communauté des blogueurs pour plus d’échanges pareils avec eux au Cameroun. Même s’il est sans cesse très occupé, le diplomate a exprimé sa passion pour les médias sociaux et a surtout étayé les actions menées par son ambassade vis-à-vis de la jeunesse camerounaise. D’ailleurs, l’un de ses meilleurs tweets et le plus retweeté jusqu’ici, est celui posté à Libreville lors de la Can 2017 où il disait que le Cameroun avait mis l’Égypte dans la « sauce », pour reprendre une expression camerounaise très populaire.

Les blogueurs et l’ambassadeur tous attentifs. Crédit photo: IFC de Dla

Les blogueurs participants de cette soirée de réflexion, en rencontrant l’Ambassadeur de France, Gilles Thibault, ont donc pu discuter des questions liées à leur domaine, notamment, la relation entre blogueurs et médias traditionnels, la gestion des rumeurs, le journalisme d’investigation et la contribution des blogueurs au processus de développement du Cameroun.

Tout au long de cette soirée, les blogueurs ont pu découvrir les coulisses du travail diplomatique à travers des échanges libres avec l’ambassadeur. Ils ont ainsi eu l’opportunité unique d’échanger avec lui sur son expérience et son parcours. Il leur a raconté les récits et anecdotes qui font l’action diplomatique au quotidien. On apprendra par exemple que, 50% des dossiers de demande de visas pour l’espace Schengen, déposés par les Camerounais à son ambassade, sont remplis de faux documents; d’où les refus systématiques de visas en cascade.

Les blogueurs ont discuté des perspectives d’évolution des relations entre les bloggueurs Camerounais et l’ambassade de France au stade actuel et échangé des vues sur une série de questions internationales et nationales à l’ordre du jour. Les deux parties ont ainsi exprimé leur satisfaction devant un développement aussi dynamique de ces relations, soulignant l’intérêt mutuel de les renforcer pour le bien de tous.

Une attitude de l’ambassadeur de France lors de la rencontre. Crédit photo: IFC Dla

Les blogueurs ont donc été heureux d’avoir été invités à s’asseoir à la même table que l’ambassadeur de France. Ils sont repartis, ravis d’avoir reçu en cadeau cette belle relation de coopération amicale, certains reconnaissant même comment ils se sont trompés jusqu’alors sur la France et quel merveilleux pays elle est en réalité.

Au finish, les blogueurs ont échangé sur différents sujets tout en nouant des contacts entre eux. Une rencontre riche en connaissances et en expériences.

Visiblement satisfait des échanges avec ses hôtes,  Gilles Thibault a exprimé l’importance pour l’ambassade de France de collaborer avec les blogueurs Camerounais, non sans faire savoir que les portes de l’ambassade leur sont ouvertes. Que de belles perspectives!

Fabrice Larry NOUANGA

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Cameroun: les « pépés » croulants s’accaparent des « petites » fraîches

« âgés entre 45 et 70 ans, ces « pépés » terribles ont parfois chacun une bague de mariage au doigt hein. »

Mercredi dernier, une de mes anciennes élèves m’a invité à son anniversaire. Elle est en fait, étudiante, et vient de soutenir son Master II. La jeune go ne venait d’avoir alors que…23 ans. Cool. Jeune, Jolie et Intello.  Aux âmes bien nées…

C’était donc une coïncidence heureuse et une belle occasion pour arroser l’évènement avec ses ami(e)s. Je n’ai donc pas voulu manquer la belle occasion d’aller lui adresser mes sincères félicitations.

 

 

Que de curiosites!

 

Il est à peu près 20h, quand je débarque sur les lieux. Première curiosité, l’endroit choisi pour la réception était un chic restau dans un grand hôtel de la place. Le genre d’hôtel 5 étoiles hein, où dorment généralement les hauts  cadres de la République. Je connais pourtant la modeste condition de ses parents. Une vie si précaire, qui frise parfois la pitié.  D’ailleurs, ils n’ont pas pu lui trouver un local décent en fac. Elle était donc obligée de coahabiter avec une de ses camarades de lycée.

Après quelques règles d’usage, seconde curiosité, il fallait aller s’éclater dans le célèbre night-club de l’hôtel, juste à quelques mètres de là. J’ai encore wonda.

Je me suis alors sincèrement demandé où est-ce qu’une « petite fille » comme ça, avait pris autant de fric pour organiser une fête aussi grandiose. Quelle classe!

Mais, ce qui me frappa le plus, troisième curiosité,   c’est que la plus grande partie des invités, étaient des hommes en apparence très vieux et croulants, âgés en majorité,   entre 45 et 65 ans hein.  Vraiment Étonnant.

 

La « petite » fraîche prête pour une sortie…

 

Pourtant dans la salle, comme femelles, ce n’étaient que de ces « bambambé » d’à peine 18-25ans, et vêtues dans de ces tenues hyper sexy, tellement dévergondées et impudiques. J’ai rarement vu un jeune garçon là-bas.

J’étais l’un des rares trentenaires de la salle. Je me suis alors sincèrement demandé ce que les «paters» aussi « yor » venaient faire dans un milieu aussi bondé de jeunes filles; que dis-je? De gamines.

 

 

Le declic inattendu…

Ma jeune pote, l’ « anniversaireuse » me présenta alors son « parrain », sa part de vieux « repé » de peut-être 65 ans en apparence. Il pouvait avoir plus, vu les cheveux blancs sur sa tête; un homme marié, haut cadre dans une société de la place. Il occupait la table d’honneur. Il ne disait rien et ne faisait que sourire.

Puis vint le moment de la danse. A yaaaah ! Le « parrain » est subitement devenu le « zoukeur » invétéré. Elle m’a pris pour un vrai con, la petite là. Le vieux était en fait son amant. Et curieusement, chacun des « vieux répés » présents, collait une petite, le genre que ce n’était plus bon. Onong. J’ai failli crier fort : « pédophilie » !!!

 

 

Un phénomène grandissant et ahurissant…

Eh ouii ! C’est le phénomène qu’il y’a maintenant au kamer. Les jeunes gamines ne sortent qu’avec leur papa, ces hommes d’âge mûr, souvent mariés et riches et qui entretiennent des relations charnelles et sans protections avec elles. Le phénomène a donc pris de l’ampleur.

L’enjeu est clair : faveurs sexuelles contre faveurs matérielles, allant de l’argent liquide à différentes formes de cadeaux et de présents.

 

À la conquête de la chair fraiche et des seins debout…

Elles sont donc très souvent très jeunes ; elles sont belles. Parfois adolescentes. Elles sont élèves ou étudiantes. Elles ont encore des seins bien debout et fermes. Elles ont des fesses bien rebondies et excitantes. Attablées discrètement dans un hôtel, un motel, une auberge ou dans un restaurant avec un homme plus vieux, qui a parfois l’âge de leur père ou de leur grand-père, elles prennent du plaisir, du vrai…

 

Du sexe et des orgies en échange du gros fric et des présents de luxe…

Les vieux paters savent qu’avec les jeunes go, ils ont droit à tout : de la douceur, de la tendresse, des câlins, et des positions abracadabrantes. Elles leurs permettent de revivre des fortes sensations nouvelles au niveau de leur sexualité; alors, ils « farotent »!

Seulement ici, personne n’est dupe. Il ne s’agit pas d’amour, mais de sexe. Pas de romance, mais d’espèces sonnantes et trébuchantes. Silence, ici on se prostitue ! Et des raisons ne manquent pas pour expliquer cette débauche.

Le prototype de la femme fraîche sollicitée par les pépé s. Credit photo: africa press

Un discrédit sur les jeunes hommes…

En fait, ces adolescentes estiment que les gars de leurs générations n’ont jamais de l’argent ! Ils sont tellement chiches et pingres. Elles sont donc obligées de sortir avec ces gros poissons beaucoup plus friqués, qui leurs garantissent une certaine sécurité matérielle et financière et qui leur proposent des grosses sommes d’argent et trouvent des solutions rapides à leurs soucis financiers, moyennant des plaisirs sexuels suspects!

 

Un discrédit sur les vieilles femmes, les fanées…

Pour continuer de justifier ces écarts et ces bassesses, certains de ces « coups pliés » indexent leurs femmes déjà trop mûres et fanées, qui manquent cruellement de romantisme et ont perdu du jus.

Et avec la routine du mariage, les « répés » finissent par se lasser de leurs épouses et ne sont plus attentionnés comme avant. Ils se ruent  donc dans la rue, à la conquête de la chair fraiche ! La bonne viande.

 

On ne sortira pas si vite de l’auberge. ..

Il est donc clair qu’au Cameroun, le phénomène des relations entre vieux et adolescentes, semble encore avoir de beaux jours devant lui.

Une tendance qui s’accroît au jour le jour et pousse toutes ces adolescentes de plus en plus précoces sexuellement, à ne sortir qu’avec leurs papas, les «répés». Surtout qu’ils ont des voitures, le gros fantasme des camerounaises!

Ah,  je comprends finalement pourquoi les jeunes gars eux aussi sont devenus des « gigolos » et des « ambassadeurs ». Match nul donc !

En quittant les lieux de l’anniversaire, ma jeune amie et son papa d’amant avaient curieusement disparus depuis. Leur nuit a dû être torride et sexuelle. Moi qui espérais pourtant me lancer chez elle hein…
L’amour est vraiment formidable au Mboa, vivons seulement !

Fabrice NOUANGA

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Cameroun: voici pourquoi les hommes demeurent « célib-à-terre »

Dimanche dernier en revenant de l’église, j’ai fait un saut chez mon grand ami pour lui rendre visite. Je l’ai particulièrement trouvé triste et abattu, affalé sur le canapé, entrain de s’empiffrer de whisky. Chose rare chez lui hein. Il venait de faire un grand ménage, lavé tout le linge et avait cuisiné toute la journée.  Aux dernières nouvelles, m’a t-il dit, la fille de ses rêves, qui passait souvent les weekend l’aider un peu, vient curieusement de rompre et a ramassé tous ses effets pendant qu’il était au boulot le vendredi, lui annonçant dans un mot virulent laissé au chevet du lit, qu’elle ne souhaitait vraiment plus vivre à ses côtés. Comme moi, il est donc revenu à la vie triste de « célib-à-terre », cet enfer sur terre. Quelle misère!!!

 

DUR, DUR D’ÊTRE UN « CELIB À TERRE » AU MBOA…

 

Dans la rue, dans notre vie active, sur les réseaux sociaux, partout dans notre quotidien, les hommes célibataires montrent manifestement, leur peine à trouver une épouse. Et la quête désespérée de cette dernière, nous plonge souvent dans des états dépressifs et nous pousse même parfois, à agir en catastrophe.

Le plus triste alors, c’est quand il faut se coucher tout seul le soir. Triste. Vous aimeriez pouvoir prendre dans vos bras une femme lorsque vous rentrez dans votre couverture et vos draps froids,  que vous puissiez parler de tout et surtout de rien avec elle sous la couette (enfin je veux dire au-dessus parce qu’en dessous ce n’est pas facile de respirer), que vous puissiez la pousser si elle prend trop de place.

 

C’est fou, comment parfois des moments simples peuvent nous manquer et se réveiller auprès d’une femme qui nous aime et qui nous prend dans ses bras peut en faire partie.  Le Mboa est-il si maudit à tel point que les hommes camerounais, tous âges confondus hein, pourtant bien éduqués, beaux, tête bien faite, riches et intelligents, ne trouvent pas d’épouse pour fonder un foyer ?

 

La faute aux hommes hein…

Mais, c’est souvent aussi et surtout notre faute. Oui, nous les hommes; car nous avons trop de tares qui  font fuir les femmes trop loin de nous.  En effet, les femmes préfèrent de plus en plus rester célibataires et craignent tellement de se marier, juste à cause de certains manquements criards et piteux des hommes. Voici donc listés, les neuf(9) manquements intolérables,  qui clouent autant les Camerounais « celib-à-terre » à vie:

 

 

1- LE MANQUE DE VIRILITÉ

Ah, la virilité! Voilà alors le top qui attire les femmes et les pousse même à demander un homme en mariage. Onong. Les femmes adorent les vrais hommes. Les hommes virils, les vrais mâles. Pas les hommes-femmes.
Elles sont folles de ce genre d’homme qui, lors d’un rendez-vous, tel un gentleman, sait lui faire la cour toute la soirée, puis peut la plaquer contre un mur et l’embrasser fougueusement. Il n’hésitera même pas à déchirer un peu son décolleté hein, juste pour l’aimer debout. Au volant, il conduit vite et bien (en respectant le code de la route). Mais n’hésite pas à quitter son levier de vitesse de temps en temps, pour poser sa main sur… la cuisse de la petite…

 

Au lit, il n’hésite pas à solliciter sa petite et à lui montrer qu’il brûle d’un désir ardent pour elle. Il a toujours une belle érection et fait preuve d’endurance sous la couette! Ce genre de gars, fait l’amour ailleurs que, toujours et toujours dans le lit, et sait surtout varier les positions. Pas le missionnaire dis- donc!  Il essaye donc aussi sur la table, l’évier, l’angle du canapé, la salle de bain…  Et si cet homme là, on l’accuse d’être macho, il répond « oui je le suis et je m’en fiche. Ma go m’aime comme ça ». Un tel homme, vous pensez qu’il peut rester célibataire?

 

 

2- LE MANQUE DE MATURITÉ

Une femme épouse un homme pour sa maturité. Pour donc juger de la maturité d’un homme, une femme doit être sûre que son futur époux est prêt à rencontrer ses parents; à visiter ses frères et sœurs, bref à entrer en contact avec sa famille.

S’il refuse à chaque fois de le faire, c’est que celui-ci est encore bien naïf et « enfant »; et donc ne veut vraiment pas encore s’engager. Alors, il ne vaut pas la peine. Qui veut du miel, affronte les abeilles monsieur! Eh ouii! S’il est mature, il rencontrera forcement la famille de la femme et c’est un pas décisif pour l’épouser. Aucun doute. Mais combien d’hommes sont prêts à faire ce pas? Mais ils veulent des épouses hein. Foutaises!

 

3- LE MANQUE DE RESPONSABILITÉ

Une femme épouse un homme qui a un certain sens de responsabilité. N’oublions jamais qu’un homme qu’une femme prendra pour époux, sera le chef de famille hein; celui là qui devra non seulement la prendre en charge, mais qui devra aussi s’occuper en majorité de tous les enfants, neveux, frères et autres. Les premiers enfants d’un homme sont ses petits-frères, ses neveux… Eh oui!

Alors, s’il est incapable de s’occuper d’eux, de subvenir à leurs petits besoins, de se soucier de leur avenir, la femme doit tout de suite comprendre que celui là ne peut aucunement et ne sera jamais un bon père de famille. Ce sera un bon à rien, un irresponsable de classe exceptionnelle. Rien à dire!

Un couple heureux. Crédit photo: Daily News Cameroon

 

4- LE MANQUE D’AMBITIONS

Une femme épouse un homme qui a des ambitions. Mais un homme qui attend penser à son avenir « le moment venu » est un tout petit gamin enfermé dans un corps d’adulte. Ils sont nombreux là dehors, qui ont de grosses voix d’hommes, mais « enfants » dans la tête, sans projets, sans plan de vie, sans engagements futurs. Mais ils veulent se marier. Hum.

Une femme épouse un homme qui rêve grand, qui sait se fixer des objectifs réalistes et qui sait faire des vrais plans d’avenir. Les femmes affectionnent les hommes qui travaillent dur pour atteindre leurs objectifs. Un homme, c’est des grandes ambitions; c’est des projets qui portent; c’est des idées ingénieuses. Pas quelqu’un qui bavarde pour rien, pour dire des futilités au quotidien. Aucune femme ne viendra épouser le genre là hein!

 

 

5- LE MANQUE DE PERSÉVÉRANCE

Une femme épouse un homme qui a la niaque et la persévérance. Les femmes aiment les hommes bosseurs, qui savent affronter les problèmes en face et font preuve de beaucoup de courage. Si le futur époux d’une femme est donc un paresseux et un bon peureux, qui se décourage vite et ne peut pas persévérer en cas de soucis ou d’échec, qu’enseignera-t-il à ses enfants ? Ben rien! Juste le sommeil!

Il est même plutôt très dangereux pour le foyer. Celui là est un utile à rien. Qui ne viendra là que pour manger, regarder la TV, faire l’amour, dormir et prendre le gros vendre. Un homme bosse dur et persévère fort Messieurs. Sinon vous êtes nul et donc pas indispensable à une femme!

 

 

6- LE MANQUE DE DOUCEUR

Une femme épouse un homme doux et tolérant, un homme assez attentionné qui ne la battra pas. Un homme qui n’est ni violent ni barbare. Il est soigné, mais ne se tartine pas de crème adoucissante des heures durant ; Il mets juste le strict nécessaire d’hydratant pour ne pas avoir d’irritations. Il applique son eau de toilette à coup de claques. Un tel homme est forcement doux. Pas un homme qui frappe sur une femme. Celui là, est un bourreau, à fuir trop vite. C’est même là le comble. Une femme évitera forcement ce genre de type comme la chique. Son comportement pendant les petites disputes qu’il aura avec la femme, montrera forcément quel genre d’homme il est. Un sauvageon tout court!

Un homme qui lève la main et frappe la femme, utilise un ton dur et violent, l’insulte et l’humilie, transformera sa femme en tam-tam. Il frappera très dur la pauvre et lui cassera les dents finalement! Ah oui! De toute façon, moi, je me chargerai personnellement de casser la gueule à un tel barbare, si c’est sur ma sœur qu’il vient pratiquer son kung-fu. D’ailleurs, je wanda que même le genre là cherche aussi le mariage oh!

Couple complice et attentionné. Crédit photo: Cameroun24.net

 

 

7- LE MANQUE D’ATTENTION

Une femme épouse un homme absolument attentionné et affectif, qui saura lui accorder du temps. Pas un mou-mou efféminé hein, mais un homme affectif. Ne pas confondre. Si une femme constate donc que son futur époux est incapable de lui accorder le moindre petit temps, mais passe plutôt la majorité de ses heures avec ses amis, ou à son travail, à boire, qu’elle sache qu’elle est juste pour lui, un objet de décoration intérieur, un vrai pot de fleurs, la gardienne de sa maison, la petite boniche quoi. Un vrai homme n’oublie jamais la date d’anniversaire de sa petite, (mais il peut oublier son âge. Pas grave.) Il doit changer chaque année d’idée pour la Saint Valentin.

Une épouse doit être une amie, une complice à qui on accorde du temps; dont on se soucie; qu’on a tout le temps envie de voir. Petite astuce, mes sœurs: pour tester si votre futur époux aime votre compagnie, de temps à autres, refusez carrément qu’il aille voir ses copains de bière; voyez un peu dans sa réaction s’il est capable de leur dire non, juste pour vous. Sinon, basta! Abandonnez le blagueur là! Il ne peut pas se marier dis-donc!

 

 

8- LE MANQUE DE GÉNÉROSITÉ

Une femme épouse un homme qui a un grand cœur; un cœur avec assez de place pour sa famille et celle de sa femme. Il doit être généreux, sociable et surtout solidaire. On ne le dira jamais assez, quand on se marie au Mboa, c’est deux familles qu’on unit. Laissez un peu les choses des Blancs là! Une femme veut donc que son époux doive, non seulement prendre soin d’elle, mais aussi, de temps à autres, dans la mesure de ses possibilités, des deux familles. Il doit sincèrement être ému quand vous lui racontez vos malheurs et vous offrir son épaule pour pleurer. Puis, il vous propose généreusement son aide pour vous en sortir.

Alors, une femme qui voit son homme bien traiter ses petits beaux-frères et belles-sœurs, n’hésitera pas à lui faire confiance. Les femmes n’épousent pas les hommes radins, durs de cœurs, chiches à mort. Même avec 100 Fcfa de salaire, montrez-vous généreux les gars! Dans la vie, un vrai mec assure devant les éventuels soucis de sa petite; et il dit sans cesse:  » j’ai la solution chérie, je m’en occupe » et non: « on fait comment chérie ? ». Adieu au mariage mon gars, si tu es incapable d’agir ainsi.

 

 

9- LE MANQUE D’ESTIME POUR LA FEMME

Une femme épouse un homme qui a de l’estime et du respect pour elle. Comment va t-elle épouser un homme qui ne la respecte pas non? C’est impossible. Une femme désire un homme qui n’admettra jamais qu’on la prenne de haut et que les gens la méprisent devant lui. Un vrai homme se battra pour qu’on ne froisse pas sa femme, l’humilie et la dénigre en sa présence. Jamais!

La femme préfère un homme qui ne la grondera ou ne la réprimandera pas en public, devant ses amies, ses collègues. Un homme qui admet et fait cela ne la respecte aucunement pas. Il n’a donc aucune estime pour elle. Pour lui, c’est juste un objet exposé à tous les dangers. Il s’en moque éperdument. Et avec ça comment voulez vous qu’elle vous épouse?

couple amoureux. Crédit photo: anti-deprime.com

 

Messieurs, une femme ça se mérite. Ne l’épouse pas qui veut!

Voyez-vous, Messieurs les « célib-à-terre », les femmes ne choisissent donc pas un époux comme on choisit une friandise ou un lait de toilette dans une boutique. Il faut beaucoup de sérieux et d’objectivité. Car aucune femme ne se marie pour divorcer. Une femme mérite donc bien que vous lui démontriez que vous êtes capables de tout ceci, sinon…Vous mourrez célibataires hein!

Mais mesdames, sachez aussi que c’est la femme qui fait son mari. D’accord? En réalité, c’est elle qui le choisit. Elle se doit donc d’être tolérante et admettre qu’aucune personne n’est parfaite, c’est vrai. Il faudrait donc accepter l’autre tel qu’il est car comme l’a dit l’artiste, « les hommes sont parfois des poissons fumés ».

L’homme, le vrai, ne se met pas à genoux pour demander le mariage. Et jamais, il ne baisse sa tête devant sa petite. Il ne demande pas:  « peux-tu m’épouser stp? »; mais, c’est à la femme de lui dire, sans qu’il n’ait même demandé hein:  « Stp chéri, épouses-moi demain, paaaardon seulement, même si sans dot dis donc. »

Fabrice NOUANGA

Contact WhatsApp: +237-694-658-721


Les femmes boulimiques de sexe sont-elles condamnables?

Une jeune amie m’a fait l’honneur de me rendre visite ce week-end. Dans nos échanges, elle me confia alors que son copain vient de la quitter pour une cause qu’elle considère vraiment banale. En fait, elle aurait un goût trop prononcé pour le sexe.

Comme elle, il en existe plusieurs autres. Ces femmes aux appetits sexuels trop poussés, qui ne se lassent pas de passer à l’acte quelque soit le jour ou l’heure. Elles sont boulimiques de sexe; elles aiment faire l’amour au point de ne pouvoir s’en passer et sans pour autant le cacher. « Nymphomanes », « filles faciles », « chérie couche- toi là », autant de qualificatifs plus que dévalorisants, qui en disent long sur le regard que portent certains hommes sur ces mordues de sexe.

Voulant comprendre les motivations d’un tel désir fou et constant, ma jeune amie me fit alors quelques confidences. Voici donc les raisons qui les motivent à être si gourmandes de sexe.

 

1- LE DESIR D’AFFIRMATION DE SOI
Les boulimiques du sexe visent un but fondamental: montrer aux hommes qu’elles existent bel et bien. Jouissant d’une sexualité débridée et d’une réputation pas fameuse, ces Consommatrices d’hommes sans modération, finissent par assumer parfaitement leur sexualité, et laissent donc parler leurs envies. Tant que ça ne nuit pas à leur santé, et qu’elles se protègent, évidemment, le sexe leur permet de se sentir vivantes. Ce desir réel d’affirmation devant leur partenaire reste leur plus grosse motivation.

 

2- L’ENVIE DE DESTABILISER LES HOMMES
Les termes des hommes envers les femmes sont souvent sont très crus, les jugements négatifs. Les hommes voient donc d’un mauvais oeil ces gourmandes au fort appétit sexuel. Leur attrait pour le sexe est rapidement classé au rayon des péchés pas si mignons que cela.

Dans un tel contexte, les femmes boulimiques de sexe cherchent à s’investir plus dans leurs desîrs. Elles veulent que les hommes soient déstabilisés lorsqu’ils rencontrent une femme qui assume pleinement son corps, sa féminité et ses envies sexuelles. À ce moment là ce ne sont plus les hommes les conquérants, mais bien évidemment elles. Pour un homme, avoir affaire à ce genre de femme, lui fait carrément perdre sa notoriété et sa veritable force. Une femme qui prend les devants au lit et reclame tout le temps les rapports sexuels, se sent forcément superieure. Ah oui hein.

 

3- LE BESOIN DE FAIRE TREMBLER LES HOMMES

Bon, on le sait, beaucoup d’hommes exercent souvent une trop forte domination sur les femmes pendant le way quoi. Les femmes se retrouvent alors face à une inégalité sexuelle souvent insupportable. Elles doivent ainsi affronter les regards négatifs, les étiquettes dont elles ont du mal à se défaire parfois.

Pourtant , face aux femmes boulimiques de sexe, l’homme se retrouve perdu…pire, il tombe même dans la peur. On passe donc là d’une répression du plaisir féminin à une société égalitaire. Maintenant, du fait de cette égalité, on arrive dans le couple à une confusion qui rend la relation beaucoup plus compliquée. Et forcément, ça fait trembler les hommes hein.

Effrayés à l’idée de se faire voler leur image d’hommes virils, non contents de laisser les oestrogènes des femmes prendre le dessus sur leur testostérone d’hommes, leur meilleure tactique reste donc l’attaque et la violence.

 

BOULIMIQUES DE SEXE OUI, PROSTITUÉES NON!

Voilà là autant de raisons qui expliquent que certaines femmes soient autant accro de sexe. elles ne visent qu’ un but: anéantir les HOMMES et leur faire croire qu’elles existent et peuvent donc aussi decider sur ce plan là. Malheureusement beaucoup de ces boulimiques de sexe se sont plutôt versées dans une prostitution qui ne dit pas son nom. Elles se sont transformées en vendeuses professionnelles de « piment ».

Ma jeune amie, pour terminer, m’annonça alors qu’elle est à la recherche d’un nouveau gars qui peut la supporter malgré son « défaut ». ..sexuel. Avis donc aux lecteurs.

Fabrice NOUANGA


Le Top trois(3) des « Cameruineuses » à fuir absolument

Il m’arrive parfois dans mes petites ballades, de faire la rencontre de quelques femmes, que je n’hésite souvent pas à draguer, juste pour voir mes capacités hein. Rien d’autre. Evidemment, ce weekend donc, je suis tombé sur une véritable « araignée ». Je préfère ne pas entrer dans les détails, de peur de choquer les âmes sensibles.

Vrai, la go là m’a touché, onong. J’avais osé oublier qu’avec certaines nga kamer, tu dois mettre l’argent à terre.  Tu n’as pas le choix ; car l’escroquerie est « sanguinaire » chez elles. Elles ont carrément des calculatrices à la place de leur petit  cerveau. Et elles ont toutes un dénominateur commun: « panthères ». Elles n’offrznt jamais rien à personne, mais trop fortes pour quémander. De vraies « cameruineuses ».  Trois types se distinguent particulièrement. Vaut mieux prier Dieu,  de ne jamais, mais alors, au grand jamais, croiser leur chemin.

 

1- TOP 3: Les « Cameruineuses » hyper « fauchées »!

Elles, c’est le style de nga qui sont de condition sociale très nécessiteuse. Elles « war » graaaave ! Les « panthères » foirées et toujours nguémées, sont donc généralement élèves, étudiantes; d’autres n’ont même jamais franchi la maternelle hein. Certaines sont simplement chômeuses ; d’autres vivotent grâce aux « aides sociales » des amis et de la famille. Celles qui réussissent quand même à avoir un petit job, occupent des emplois de précarité, ceux de la série « C » quoi (Couture, coiffure, cuisine, call-box…), des « métiers » où les salaires sont souvent si …minables et très irréguliers. Elles ont donc parfois beaucoup de mal à boucler leurs fins de mois.

Ce genre de panthère fauchée, recherche donc tout genre de gars, sauf ceux qui sont comme elle. Deux fauchés pour donner quoi ? Évidemment, c’est le genre de go qui ne vise que les jeunes cadres là ; les travailleurs;  le style de mec qui a un petit revenu quoi ; leur plus gros rêves, c’est de tomber sur des gars célibataires, et au mieux véhiculés; même si les amortisseurs et les phares ne donnent plus, y a quoi ? La caisse c’est la caisse non ? Ou l’odeur du carburant a même fait quoi aux genres de nga là oh ! Humm ! Alors qu’elle n’a même pas de permis de conduire hein. Mais la go connait toutes les coupes de voiture dehors ! Trop fortes ces go!

Quand une panthère décide vous déplumer hein. Crédit photo: jongoma.net

2- TOP2: Les « Cameruineuses » « mouna for tété »

Celles là, c’est le genre de go qui sortent d’une famille « bien » là. En gros, c’est des go dont les parents ont quand même « réussi ». Elles ne manquent donc parfois de rien. Mieux d’elles ! Alors, c’est le style de panthères qui n’habitent que les quartiers huppés, genre Bastos, Santa Barbara! Mais très souvent la tête vide hein. Quand elles te parlent d’elles,  c’est toujours leurs parents qu’elles désignent. « Mon père est; ma mère est ». Jamais « je suis ».  Elles ne sont habituées qu’au confort et au luxe ; elles ne connaissent ni le manque, ni le besoin. Elles ne parlent que d’argent. Tout pour elles, c’est les grands projets mondains. Normal ! En d’autres termes, elles sont de fausses « riches » et ne sortent donc qu’avec les riches.

Avec une telle go, si t’as donc pas les do, fous-lui simplement le camp dis-donc. Encore que tu vas lui donner quoi ? Tu peux oser payer son sauna ? Ou même son string ? Tu peux lui offrir un Samsung S7? En fait, ces go sont des ruineuses. De grâce, mecs pauvres et pingres, s’abstenir! Ce n’est pas qu’elle attend trop quelque chose des hommes hein ; mais elles cherchent plutôt à préserver leur propre sécurité financière. Les nga qui se situent dans cette catégorie ne veulent pas de ces « cas sociaux », ces « pauvrards » et « guemés man » ; inutiles ; qui vont venir là vers elles comme des boulets et des profiteurs ; jouer les gigolos. Elles ont un principe: les « riches » se fréquentent seulement entre eux. Donc les gars, quand vous croisez l’autre qualité là, pardon, si vous n’avez pas les côtes solides, changez de trajectoire. Car lui dire juste bonjour,  coûte excessiment cher. Elle n’aime pas sentir les foirés ! Son niveau de maternalisme est indescriptible.

 

 

3- TOP1:  Les « Cameruineuses » « terroristes »!

Voilà alors le style de nga qui correspondent au stade suprême du matérialisme. Les « terroristes » de l’escroquerie. Les patronnes. Avec elles, mets vrai vrai l’argent à terre ! Elles sont S.S ( Sans Sentiments). Leur genre là, on ne les salue qu’avec le klaxon de la voiture ou un claquement de billets de banque neufs. Elles savent dans leurs têtes qu’elles sont trop belles et androïdes massa ! Qui les peut? Du coup, elles font donc de cette fausse beauté, leur fonds sexuel de commerce. Elles adorent la « belle vie » ; elles la croquent ! Ces panthères ne portent que les fringues de marque ; elles ne mangent qu’aux Champs Élysées à Bastos ; elles ne dorment qu’au Hilton. En gros, c’est le genre de nga qui imposent une bonne saignée financière à ses prétendants. Elles ruinent et déplument! Ne t’égare pas là-bas mec !

C’est le genre qui aime les mecs qui lui offrent des fringues de luxe à Stella, lui paie des voyages à Kribi, l’emmène en boite à la Sanza…7 jours sur 7, elles sont evidemment en boite, même quand la boite est fermée hein ! Si tu n’es pas capable de la gérer, pardon, dégages ! Et elles mêmes le disent.

La « cameruineuse »  « terroriste » , c’est le prototype même de la femme fauve et rapace, en quête de proie pour la dévorer. Elle ne donne pas le lait. Et très souvent, la go se fait entretenir par plusieurs mecs en même temps hein. Elle a le foléré aux yeux! Elles font avaler aux hommes des « bitter » kola amers et  entières. Mais, va alors voir où elles vivent au quotidien. Là où elles dorment. Comment elles misèrent. Mieux les gars de ntaba ! Tu peux fuir le chez elles, onong! C’est la misère que tu veux voir?

Le prototype de la femme panthère. Crédit photo: africa press

 

Des femmes exclusivement matérialistes et hyper ruineuses

Ces femelles sans coeur, ont donc toujours recherché le mâle le plus riche pour assurer leur sécurité. Un mâle capable de « flinguer » efficacement la panthère au loin, là-bas, sur la plaine. Rien de bien nouveau sous le soleil en perspective, si ce n’est l’industrialisation de la société. A bas les pauvres, les maigrelets, et les faibles !
Eh oui ! Je le dis et le crie haut et fort : messieurs, il y a panthère et panthère. Elles ont des grades. Pour vivre longtemps, vaut mieux les éviter. Et pour sortir avec ce genre, l’homme doit plutôt courir derrière l’argent ; et ainsi, toutes ces nga vont courir derrière lui. Ah ouiii ! A la rumeur « Tous les hommes kamers sont infidèles… », on peut donc désormais rétorquer,  à cause des ces « cameruineuses »: « Toutes les femmes sont matérialistes, que dis-je? Cameruineuses?… »

Fabrice NOUANGA


Lions Indomptables : champions après quinze ans de gabegie

Ce dimanche, 5 février, le Cameroun a décroché le titre de champion d’Afrique, au stade de l’Amitié de Libreville, en crucifiant l’Egypte 2-1, en finale de la CAN 2017. Les Lions Indomptables décrochent ainsi leur cinquième titre continental, le premier depuis 2002, soit quinze bonnes années après. Les Camerounais, ont donc comblé un grand retard, grâce à Nicolas Nkoulou (59e) et Vincent Aboubakar (88e). Mohamed El Neny (22e) avait ouvert le pointage pour l’Égypte.

Il a donc fallu attendre quinze ans pour revivre ça. Depuis tout ce temps, nous avons toujours été éliminés de façon humiliante, des grandes compétitions internationales. Nous avons toujours été sortis précocement, et souvent au premier tour, dans les conditions les plus chaotiques. Le Cameroun fut souvent voué à l’échec, car « envouté » par des pratiques indigestes, des plus inimaginables et des plus intolérables. La plaie etait devenue trop béante et profonde.

Voici donc expliqué pourquoi, rien ne marchait plus chez les Lions et qu’ils ne pouvaient aucunement donc plus gagner, à cause de quinze années de gabegie, de désordre et de « vampirisme » footballistique, entretenus par :

L'équipe des Lions indomptables

Un Gouvernement et des ministres des Sports incompétents

Le Gouvernement est sur la première marche des fautifs des causes qui ont souvent expliqué nos mauvaises performances d’antan. Devant l’oligarchie avec laquelle les Lions Indomptables avaient toujours été gérés, rien n’était véritablement fait, pour assurer le règlement définitif des problèmes qui ternissaient leur tanière.
Le Cameroun a toujours cumulé et cumule même encore, des handicaps structurels dans le domaine des infrastructures sportives absolument obsolètes. Alors que le Gabon, la Guinée Équatoriale disposent des enceintes sportives de renom, le pays de Roger Milla et de Bell Joseph Antoine, ne compte rien de véritablement acceptable comme stades.

À ce déficit quantitatif, s’ajoute une carence qualitative de nos infrastructures sportives. Tout est en projet. Ainsi, à l’exception des Stades Ahmadou Ahidjo et de Limbé, aucun stade n’est aux normes en ce moment pour accueillir une finale de coupe d’Afrique digne de ce nom.

Les ministres des Sports qui ont défilé, pourtant dépositaires de l’autorité gouvernementale, manquaient cruellement de charisme et de personnalité devant ces Lions.

Le Gouvernement qu’ils incarnaient, est donc toujours resté inerte et laxiste dans la gestion de nos Lions Indomptables. Évidemment, rien ne pouvait marcher. Mais alors, rien. Absolument.

Conséquence logique : les défaites se sont fatalement multipliées et accumulées. Et la vie continuait, sans que ce Gouvernement ne puisse véritablement frapper du poing sur la table, et siffler ainsi, la fin de la recréation, tout en adoptant des mesures fortes, qui pouvaient concourir au changement radical des mentalités rétrogrades.
Il a plutôt toujours regardé faire, ne s’indignant point ! Et finalement, la pourriture n’a fait qu’évoluer.

Une Fédération de foot et ses dirigeants exécrables 

La FECAFOOT et son comité de normalisation, que dis-je ? D’(a)normalisation, ont tant fonctionné dans le pire sinistre, multipliant ainsi des fautes, des bourdes, des erreurs et autres manquements terribles. On y a tellement assisté aux guerres de clans et d’intérêts.

La « FECAFOU » n’a fait parler d’elle seulement en des termes de faits divers ignominieux. Ses dirigeants n’ont cessé de poser, tous les jours, des actes d’incurie qui ont finalement terni nos chers Lions, et partant, les valeurs footballistiques de notre pays.
Tout s’est toujours fait là-bas, dans l’anarchie et la barbarie. Là-bas justement, tout le monde n’était prédestiné qu’à se faire une bonne santé financière. La corruption s’y est donc installée en maître absolu.

La Fédération Camerounaise de Foot,  cette poule aux œufs d’or, a simplement longtemps attiré des prédateurs et autres bandits à col blanc, et du coup, elle ne pouvait susciter que des convoitises et toutes formes d’envies, au détriment de la bonne santé des Lions Indomptables.

Pendant tout le temps que le comité de normalisation était aux affaires, on a tristement assisté à un clientélisme et à un favoritisme à nul autre pareil. L’affairisme et les trafics d’influence y ont carrément fait leur lit.

Il a d’ailleurs réussi plusieurs fois, à prolonger son bail, sans pour autant que cela soit un début d’exorcisme pour notre équipe nationale de football. Puis, est enfin arrivé Tombi, au terme d’une élection, froidement contestée.

Des joueurs et leurs comportements barbares

Ces derniers temps, pendant quinze bonnes années d’affilé, d’anciens Lions Indomptables, dits « cadres » de notre équipe, ont couvert leur nom, leur pays et leur peuple, d’opprobre et de déshonneur. Ils ont ainsi accumulés des contre performances corrosives et des carences choquantes.

Dans l’équipe nationale, des gestes relevant à la limite de l’infamie ont été posés, en dehors et sur le terrain, tournant ainsi en dérision, toute l’équipe nationale de football senior. Ces joueurs, imbus d’eux mêmes, se sont donc souvent rendus ridicules et impopulaires.

Tenez, jetons un petit coup d’œil dans le rétroviseur.

Qui ne se souvient pas de ce coup de coude stupide d’Alexandre Song au dos de la star croate Mandzukic ? Qui a donc oublié cette bourde d’Allan Nyom, poussant violemment le Brésilien Neymar ? Qui ne se rappelle plus de ce coup de tête ignominieux d’Assou Ekotto sur son coéquipier Moukandjo aujourd’hui grand capitaine et champion? Qui a oublié à la CAN 2015 ,les vives altercations entre Stéphane Mbia et Clinton Djie. Qui oserait ne pas se souvenir du refus de l’ex capitaine Samuel Eto’o de réceptionner le drapeau camerounais des mains propres du Premier ministre? Qui serait tenté d’oublier ces refus de plusieurs compatriotes tels Joël Matip ou Tchoupo Moting de répondre à l’appel du coach Hugo Bross, pour participer à cette CAN 2017 qui vient pourtant de consacrer les Lions champions d’Afrique? Que de bourdes donc ! Que de stupidité ! Que de barbaries ! La vraie sorcellerie !

On a donc tellement assisté aux stripages entre joueurs et encadreurs techniques, des piques entre joueurs eux-mêmes, des altercations entre joueurs et journalistes.

À cause de cela, beaucoup de ces joueurs ont été divisés en clans. Certains sans réels talents, ont été maintenus en sélection par l’onction de quelques «caïds ». D’autres, ont lâchement affiché des comportements exécrables, et ont cruellement été en manque de repères et de civisme.

Des joueurs qui s’opposent entre eux, boudent les entraînements, s’insultent, multiplient des crises d’humeurs, voilà là des comportements malfamés qui ont sauvagement illustré l’ampleur du mal dans la tanière des Lions Indomptables du Cameroun.

Ces guerres de clans, ces brutalités et cette animosité, ont donc été autant de tares qui ont fragilisé la sérénité de notre équipe fanion de football durant tout ce temps, et qui ont évidemment fini par ternir les bonnes prestations sur le terrain durant près de vingts ans.

Evidemment, rien ne pouvait donc plus se jouer normalement, mais heureusement, ils sont arrivés 

Dans un tel environnement caractérisé par autant d’anormalités, rien de normal ne pouvait naturellement être possible. Les Lions ne devaient donc que perdre tout le temps. Une vraie malédiction.

Il a donc fallu, pour sortir de cette crise menaçante, nommer tout de suite un nouveau Ministre des Sports, Bidoung Mpwatt, beaucoup plus charismatique et influent.

Faire naître une nouvelle FECAFOOT, beaucoup plus compétente et soucieuse des valeurs footballistiques avec à sa tête Tombi Aroko Sidiki.

Recruter un nouvel entraîneur à l’équipe fanion, beaucoup plus méritant et capable, au nom d’Hugo Bross, mais surtout, faire appel aux nouveaux joueurs, très jeunes et talentueux, comme Bassogog, et beaucoup plus patriotiques, solidaires et conquérants, avec à leur tête, leur capitaine Benjamin Moukandjo, si simple et si humble.

Et ce n’est qu’à ce prix là, à ce prix seul, que les Lions Indomptables et le football camerounais ont pu de nouveau, réécrire leurs plus belles pages en termes de scores, de records et de titres glorieux, et que le Cameroun pourra effectivement et sereinement organiser dans les années qui viennent, la prochaine édition de la CAN masculine de football, en 2019.

Vivement donc merci aux Lions. Bravo pour cette nouvelle couronne continentale !

 

Fabrice NOUANGA


CAN 2017 : Les coachs africains étaient programmés pour échouer

Dimanche dernier, lorsque l’équipe de RDC de Florent Ibenge a été éliminée par celle du Ghana d’Avraham Grant, et celle du Sénégal d’Aliou Cisse, sortie par le Cameroun de Hugo Bross, j’ai entendu beaucoup de gens s’étonner des piètres performances des coachs africains. Cette réaction m’a tellement surprise que je me suis alors vraiment interrogé sur la place ces coachs à la tête des sélections de football de nos pays.

En effet, l’actuelle édition de la CAN a une fois de plus mis en lumière, l’absence flagrante d’entraîneurs africains à la tête des sélections nationales. Parmi les 16 sélectionneurs en lice, seuls quatre entraîneurs locaux ont été sur les bancs. Il s’agit de Florent Ibenge (RD Congo), Aliou Cissé, à la tête du Sénégal, Baciro Candè de la Guinée-Bissau, et Callisto Pasuwa (Zimbabwe). A contrario, les entraîneurs étrangers sont arrivés de nouveau en force, perpétuant la tradition des « sorciers blancs ». Si la France est restée le premier pourvoyeur, avec cinq techniciens, il y aura également eu en lice, deux Belges, deux Portugais, un Espagnol, un Argentin, un Serbe et un Israélien. Mais seulement, les coaches africains étaient mal partis. Ils étaient en fait programmés pour échouer, d’où leur sortie précipitée de cette compétition. Et voici pourquoi :

  • UN COMPLEXE D’INFERIORITÉ AGAÇANT

En Afrique, c’est un problème de mentalité. Il s’agit sans conteste de l’un des particularismes les plus tenaces de la CAN, édition après édition. Les « sorciers blancs » restent indéboulonnables. Beaucoup de fédérations préfèrent donc recruter des coachs étrangers, même si certains d’entre eux, n’ont pas toujours une riche carrière d’entraîneur et un palmarès élogieux. En réalité, il y a incontestablement des restes d’un certain complexe de colonisés.

Il se dégage là, un grand complexe d’infériorité agaçant que les Africains eux-mêmes font perdurer, car, toujours prompts à aduler le « Blanc » qui vient de l’extérieur et à négliger les compétences locales de leurs propres frères. Les coachs blancs, souvent qualifiés de « magiciens », sont ainsi mieux payés et gagnent des salaires mirobolants, au détriment des entraîneurs africains. Ces « Blancs » disposent alors de plus de moyens financiers et logistiques pour préparer les équipes, même si les résultats ne sont pas toujours au rendez-vous. Tant pis.

  • UN MANQUE ÉTONNANT DE FORMATION DES AFRICAINS

Si les entraîneurs africains ont du mal à s’imposer, c’est aussi et surtout par manque de formation qualifiée. Les formations au métier de coach font défaut en Afrique. Peu d’anciens footballeurs africains suivent malheureusement des stages pour devenir des entraîneurs qualifiés. Ils préférèrent carrément se reconvertir en commentateurs ou consultants sportifs pour les chaînes de télévision européennes ou accéder à des postes de responsabilité au sein des fédérations de leurs pays, à la CAF ou encore à la FIFA. Où ira-t-on donc chercher des coachs africains compétents?

Les entraîneurs africains manquent donc de formation adéquate. Les Occidentaux peuvent naturellement donc se prévaloir de qualifications reconnues, car les Africains ne disposent aucunement pas de structures de formation, et sont trop peu nombreux à se lancer dans une vraie carrière d’entraîneur professionnel. Les gars se forment carrément sur le tas. Ce qui ne les rend forcément pas compétitifs.

  • MANQUE DE PATIENCE

Les fédérations africaines n’ont pas la patience de construire des équipes dignes, des minimes jusqu’au Seniors en passant par les Juniors avec leurs coachs. En Afrique, dès qu’un entraîneur perd un match, il est automatiquement viré. Curieusement, les Occidentaux ont le droit d’être mauvais, mais les Africains non ! On ne laisse donc pas du temps aux entraîneurs Africains, la patience de faire éclore des talents et de les suivre jusqu’à l’équipe nationale. On le voit donc, les entraîneurs Africains ne peuvent dans un tel contexte être performants, car on ne leur laisse pas beaucoup de patience pour détecter les joueurs et les former pour les grandes compétitions. Ils sont souvent vite limogés. Le cas du Ghana après la Coupe du monde 2014, l’illustre bien.

L’entraîneur ghanéen Kwesi Appiah, qui avait mené les « Black Stars » du Ghana à cette Coupe du monde et qui a ensuite débuté la phase des qualifications de la CAN 2015, s’était fait limoger très vite et avait été remplacé par son adjoint Maxwell Konadu. Ce dernier avait alors qualifié l’équipe pour la phase finale. Curieusement, il a été remplacé par l’ancien coach de Chelsea, Avraham Grant, qui aujourd’hui préside aux destinées du Ghana, qualifié pour les demi-finales de cette CAN 2017. Yeutch ! Et les autres exemples sont nombreux.

ET POURTANT, LES AFRICAINS NE SONT PAS SI NULS

Les entraîneurs Africains seraient-ils moins compétents que leurs collègues Occidentaux ? Non ! Car beaucoup de coachs africains ont réalisé des exploits. Hassan Shehata, l’Egyptien a permis aux « Pharaons » de remporter la CAN trois fois de suite en 2006, 2008 et 2010. Stephen Keshi, le Nigérian de regrettée mémoire, a hissé les « Greens Eagles » du Nigeria au sommet en 2013. L’Ivoirien François Zahoui, est parvenu à conduire les « Éléphants » de Côte d’Ivoire en finale de la CAN 2012. Récemment, en 2015, le Congolais Florent Ibenge, pour sa première participation de coach à la CAN, a qualifié les « Léopards » de la RDC pour les demi-finales de la CAN 2015…

Que vouloir de plus ? Qu’ils remportent une coupe du monde ? Et les « Blancs » eux-mêmes, pourquoi ils ne le font pas dis-donc ? N’est-ce pas pour cette CAN, des coachs Blancs ont été botté dehors par des Africains ? Qu’on nous laisse donc les histoires des « Blancs » là !

Dans tous les cas, les fédérations africaines ne doivent pas négliger les compétences des entraîneurs nationaux. Il faut sincèrement de plus en plus en tenir compte! L’avenir du football africain, doit impérativement se décider avec les coachs locaux. C’est indéniable !

 

Fabrice NOUANGA

 

 

 


Ces signes de richesse qui nous trompent tant

Une jeune demoiselle a emménagé il y a à peu près une semaine, à coté de moi.  Elle roule apparemment dans une vieille petite starlette là. Genre, année 1969. À vrai dire, je n’ai jamais vraiment su ce qu’elle fait réellement. J’ai surtout remarqué que, madame se décape exagérément la peau, et ne parle qu’en « whitisant ». Et, elle a toujours entre les mains, ses quatre larges téléphones androïdes et sa très grosse tablette (le tout, chinois hein). Je me demande même parfois, comment elle réussit à transporter tout ça tous les jours.

 

Il y a donc deux jours, la « fiancée » d’un autre de mes voisins, m’a croisé dans un « BBH ». Dans nos petits échanges, du coup, elle s’est curieusement mise à se lamenter et à me raconter sa part de « misères », le tout, dans un de ces tons tristes jusqu’à. En fait,  elle estime qu’elle doit être « maudite ». Elle ne sait pas pourquoi Dieu ne lui donne pas aussi certaines « richesses », comme il en a donné à la nouvelle voisine… Hum! Je l’ai stoppé net et je lui ai alors sèchement demandé, ce qu’elle entendait même par « richesses ». Ah, la go me toisa et me trouva naïf.  Elle m’avoua alors qu’au Cameroun, il y a ce qu’on appelle « Les S.E.R »(Les Signes Extérieurs de Richesses), visibles à l’œil nu.  En fait, pour reconnaître un « riche », il suffit de bien observer ces identités remarquables, qui les caractérisent, apparemment:

 

 

  • ROULER DANS UNE VOITURE

Pour ma voisine frustrée, la voiture chez nous, est un signe d’aisance et de confort. Rouler en voiture, signifie donc « qu’on est arrivé ». Elle représente, le signe parfait d’une ascension sociale bien établie. C’est ainsi que, pour ceux qui ont la « grâce » divine d’en posséder une, comme la « starletteuse », la clé de la voiture devient un bijou luxueux qu’il faut trimballer et exhiber à temps et à contre temps. Elle ne quittera plus jamais les doigts.

Ah oui, il faut que tout le monde la voit. Peu importe si cette voiture ne vous appartient pas hein. Peu importe si vous l’avez louée ou empruntée. Peu importe si vous êtes le chauffeur de quelqu’un, qu’elle ait été volée, qu’elle soit bonne pour la casse… Voiture égale voiture! Et du coup, rouler dans une « caisse » , blase tant ceux qui vous voient dedans. Ils vous envient. Ils vous adjulent; ils vous regardent avec des yeux écarquillés, un genre là. Ils bavent! Ils rêvent. Et d’ailleurs, pour les hommes, c’est le moyen efficace et sûr pour coucher une femme. Normal! Elles adorent l’odeur du « carburant ».

 

 

 

  • AVOIR UN GROS VENTRE (Chez les hommes) / UN TEINT BRUN (Chez les femmes)

Ma voisine frustrée est convaincue que,  le gros ventre chez un gars kamer,  est un signe indiscutable d’une « bonne vie », de bien être en fait. Pour elle, grosse bedaine signifie donc, bonne alimentation, argent à gogo! Souvent, j’entend les gens dire aux ventrus : « Gars, on sent que tu as déjà un peu ! Ta vie dose hein. Qui te garde même comme ça?».  Et pourtant, ce gros ventre, vient plutôt parfois de la mauvaise bouffe et de la gourmandise hein; et très souvent, d’un excès de bières, ou même du bête surpoids et d’une obésité souvent mal contrôlée. Mais, au Mboa, qui veut croire ainsi? On sait que le gros ventre chez un homme, est plutôt le signe parfait d’une vie d’aisance bien réussie.

Il en est de même pour les filles brunes. Me révéla ma voisine frustrée. Une fille au teint couleur taxi, me dit-elle, c’est celle dont la vie est aisée; celle qui utilise sûrement les laits les plus chers ; c’est la seule qui sait faire les soins corporels ; c’est l’unique qui peut faire un sauna. Est-ce que c’est alors donné? Le teint brun, c’est le signe indiscutable de la richesse. Ça se voit éh. Indiscutable! Ah, je comprend donc maintenant pourquoi toutes les femmes noires ont décidé de changer leur peau. Tant pis pour le « fanta-coka ». Et puis quoi? Elles veulent être dans le club des « riches », tout simplement.

Homme avec gros ventre. Crédit photo:africaguinee.com

 

 

 

  • « TCHOUQUER » AVEC UNE CARTE BANCAIRE

Ma voisine frustrée continua son decryptage sur les « riches ». En fait, quand elle voit un kamer avec une carte bancaire, « tchouquer » dans un distributeur, ah yaaaaa, elle est tout de suite convaincue que, c’est le petit frère de Samuel Eto’o devant elle. Avoir une carte bancaire, signifie que « la vie dose ». Un gars ou une nga qui «tchouque», est forcement le neveu du Ministre des Finances ; il a donc plein de fric. Il a évidemment, des comptes bancaires. Il est naturellement, plein aux as. Il est tout simplement « lourd » !

Du coup, on l’envie. On le craint. Car, avoir une carte bancaire chez nous, c’est posséder les millions en banque ; c’est faire de grosses transactions ; c’est pouvoir avoir l’argent à n’importe qu’elle heure. C’est être capable de sortir un billet de dix milles à toutes les secondes. En fait, c’est l’évidence d’une vie épanouie. Mais, ééééh, si ma frustrée de voisine, pouvait un seul instant imaginer que, parfois, dans la carte là, n y a même pas 10frs, oui 10frs en solde, et qu’on est même à « rouge » dans sa banque… Parfois même, elle a expiré depuis hein,  car son propriétaire étant incapable de l’approvisionner.

 

 

  • « WHITISER » À TEMPS ET À CONTRE TEMPS

Ma frustrée de voisine sait que, chez nous, voix du Blanc égale argent. Donc pour elle, un gars ou une nga qui « whitise », a forcement beaucoup de fafio. Eh oui, « whitiser », c’est être très friqué ; c’est forcement être de bonne famille ! Le Blanc, c’est le fric. Pour elle donc, tous ceux qui parlent avec des tons, éwondotisé, haoussassé, bassa’aéé, bulué ou bamilékisé là, sont considérés comme de bons « villageois », et surtout, de bons « foirés »!

Parce que, un gars ou une go « riche », c’est celui ou celle qui parle le français en français; qui a su adopté le ton et l’accent breton ou parisien. Ceux là, c’est les « lourds ».  La « whitisation », est un signe de réussite sociale, de belle vie, de richesse tout court. Les vrais « riches » « whitisent » avec leurs « beueueeuue, heueueu! Ah oui hein! Les pauvres ont généralement, des voix…alambiquées!

 

 

.METTRE REGULIÈREMENT UNE VESTE

Un homme qui met une veste tous les jours, signifie pour ma voisine frustrée,  qu’il est aux as. Que ce soit donc sous le soleil oh, dans la pluie oh, ça passe ; même les poches vides hein. Ya quoi ? Quand un gars est en veste,  ça veut tout simplement dire qu’il est bureaucrate, homme d’affaires, super « riche »et hyper intelligent. Peu importe le genre de veste hein ; même si c’est zazou, avec dix fentes, multicolore, sauté, courtes manches, ma frustrée de voisine, elle, elle sait seulement que, veste égale argent.

Pour elle, un homme « responsable », respectable et super « riche », est donc celui qui peut porter la veste tous les jours, du 1er janvier au 31 décembre. Même s’il l’a triée dans la friperie à Mokolo, et puis quoi encore? Veste égale veste ! La pauvre est sans savoir que, malgré cette grosse veste zazou au corps, certains hommes n’arrivent parfois pas à payer un taxi à 100 Fcfa hein, et avalent ainsi, des km à pieds.

Homme en veste, crédit photo:tissuafricain.fr

 

 

 

 

  • SE BALADER AVEC DE LARGES TÉLÉPHONES PORTABLES, LE LAPTOP OU LA TABLETTE EN MAIN

Ma gentille frustrée de voisine sait que, chez nous, on a quatre opérateurs de téléphonie. Alors, pour un « riche », cela signifie automatiquement, quatre larges téléphones entre les mains. MTN oh, ORANGE oh, CAMTEL oh, NEXTEL oh, dedans. Quand un gars ou une nga marche donc avec ses quatre larges androïdes chinois là, (même sans crédit hein),  sa grosse tablette ou son vieux laptop, hayaaa, ça tue seulement tout le monde hein. Là alors, c’est le terminator de la richesse, d’après la frustrée. Parce que, pour elle, ça veut dire qu’un tel gars ou une telle nga, a forcément, « les moyens du Moyen Orient ». Quatre gros chinois en main, un ordi portable et une tablette ? Qui le/la peut même? Ce doit forcement être le fils ou la fille du Ministre des télécoms !

C’est ainsi que, quand ce genre de personne arrive quelque part, et verse ses chinois là sur la table et se met à manipuler son lap ou sa large tablette là, souvent plus grosse que sa tête, en faisant semblant d’appeler de temps en temps…Maaama, le nombre de gens qui écarquillent les yeux et rêvent d’être comme elle, dépasse le million! On a seulement envie de cacher son ITEL ou son TECHNO 4 puces !

 

 

 

QUE D’ILLUSIONS POURTANT…

Voilà ainsi présentés, ces signes d’illusions, qui font croire à certains de mes compatriotes, comme ma chère voisine que, quelqu’un est riche. Pour cette categorie, « RÉUSSIR », c’est afficher ces aspects éphémères,  comme des trophées. Et ça finit par rendre les gens qui les envient, aigris ; ça les frustre ; ça les complexe, tout court. Tout simplement parce qu’au Mboa, c’est d’abord le « paraître », l’apparence, bref le matériel qui détermine l’être humain. On ne se bat donc que pour cela. Pour être respecté, il faut rouler en voiture, porter un costume ou un grand tailleur tous les jours, travailler dans un bureau, posséder toutes les nouvelles technologies…Sinon, on n’est carrément rien devant les autres. Et pourtant, les vraies « richesses », les bonnes valeurs, sont tout simplement morales. Et ce sont d’ailleurs les plus éternelles. Aucun vrai riche n’est vulgaire. La vraie richesse, est discrète.

 

Ma voisine frustrée, me démontra alors que la nouvelle voisine était très « riche » par rapport à elle. Elle a une voiture, même vieille, et puis quoi? Elle parle comme les Blanches, elle a quatre téléphones, une tablette, elle est brune, genre « djansang » là… Une vraie « bénie ». Alors qu’elle, elle n’a rien de tout ça hein, malgré son boulot d’infirmière. Et pour que ma voisine se calme donc un peu, et cesse surtout de piailler, je lui ai offert ce matin, une de mes anciennes tablettes (chinoise hein). Je crois qu’elle va un peu cesser d’envier sa voisine. Elle est donc désormais « riche » elle aussi!  Et pour la voix des Blanches, il faudrait juste qu’elle force encore un peu. Parce que sa part là, hum, c’est le français ewondontisé et un peu bamilikisé qu’elle « paklé » hein. Il faudrait donc bosser dur, pour atteindre le niveau de « richesse » de la voisine « starletteuse ».

Fabrice NOUANGA